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2 août 2007

Kouchner, Sarko, Libye, nucléaire, PS ...

Le ton monte entre Kouchner et le PS

1 août 2007 - 17:19 Rédaction lavoixdunord.fr

François Hollande et ses « bouffonneries » n’ont pas plu au ministre des affaires étrangères de Nicolas Sarkozy, sérieusement chahuté par ses ex-camarades lors de son audition concernant la libération des infirmières bulgares.

Lire aussi
>> Bernard Kouchner vante son « entente exceptionnelle » avec Nicolas Sarkozy
>> La fiche bio de Bernard Kouchner
 

Le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner a qualifié aujourd’hui de «bouffonnerie» les critiques des socialistes qui lui reprochent d’avoir été marginalisé au profit du couple présidentiel dans la libération des infirmières bulgares de Libye.
«Tout cela, c’est de la bouffonnerie», a-t-il lancé au micro de RTL, en dénonçant un «faux procès», dont les procureurs seraient ceux «que cela gêne qu’il y ait eu un succès de plus de Nicolas Sarkozy, et même de Cécilia».
«C’est méchant, gratuit, sectaire, et vraiment cela entretient une atmosphère détestable», résume l’ancien ministre de la Santé de
Lionel Jospin.
Ses anciens camarades de parti n’avaient en effet guère été satisfaits par se explications hier.«Il a joué peu de rôle, quasiment aucun rôle, ce qui a expliqué sans doute les ontradictions et les confusions de ses propos y compris déjà dans l’analyse du type du régime en Libye», avait commenté, un brin condescendant,
Jean-Marc Ayrault, le président du groupe parlementaire PS.

Réponses « floues et évasives » selon Ayrault

Ayrault a sévèrement noté la copie de Bernard Kouchner, concernant ses « explications sur
l’engagement de la France à doter la Libye d’une centrale nucléaire civile
», jugeant ses réponses « floues et évasives».
Bernard Kouchner s’en est pris au Premier secrétaire du PS François Hollande, qui l’avait accusé de n’avoir «joué aucun rôle». «Pauvre François, pourquoi il fait le méchant, pourquoi il fait semblant d’être méchant en permanence ?» s’est-il demandé avec empathie.
Pour justifier sa mis à l’écart du dossier, Bernard Kouchner souligne que la primauté du président de la République en politique étrangère est un fait constant sous la Vème république. «Ca ne se passait pas comme ça sous Mitterrand ? Ca ne se passait pas comme ça sous Chirac ?», a-t-il demandé. Et au passage, il a menacé mystérieux, de ressortir de vieilles histoires, qu’il semble garder dans une belle boîte de Pandore : «Il a fallu que je leur rappelle que j’ai, avec madame Danièle Mitterrand, que je respecte et que j’aime, fait des trucs beaucoup plus graves, beaucoup plus illégaux, et ils (les socialistes) ne protestaient pas à ce moment là». Reste à savoir si cela relève du bluff ou de l’intimidation.

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