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28 août 2007

MELLE... et échos récents

RENTREE POLITIQUE ET PRESENCE SOCIALISTE les 25 et 26 Août.

NB: bien sûr, François Hollande s'est un peu précipité pour devancer ces initiatives, mais c'était pour nous dire qu'il resterait "aux manettes"… ce que nous savions déjà depuis juin.: il sera là jusqu'au prochain congrès dont il a refusé, sans demander leur avis aux socialistes (je parle des 300 000 militants) d'avancer la date avant les municipales…

Espérons que " le PS" (F.Hollande et son bureau national) aura repris alors un peu de crédibilité? C'est ce que souhaitent les membres du "Parti Socialiste", ces militants  qui font  vivre le "PS" et tentent encore, depuis des mois, de l'empêcher d'aller s'écraser droit dans le mur parcequ'un tout petit nombre d'élus nombrilistes en ont décidé ainsi.

http://www.dailymotion.com/related/4767480/video/x2udv5_best-of-fete-de-la-rose_news

Fête de la rose à Frangy 26.08.07

http://www.dailymotion.com/related/4776881/video/x2u8d5_segolene-royal-le-retour_events

Ségolène, le retour… samedi 25 août, à Melle, dans son fief des Deux-Sèvres, Ségolène Royal fait passer ce message : "Je suis bien là" !!!

http://www.desirsdavenir.org/index.php?c=sinformer_actualites&actu=1881

"Organiser un grand parti moderne, portes et fenêtres largement ouvertes sur la société"

Ségolène Royal a effectué sa rentrée politique samedi 25 août à Melle. Elle en a profité pour amorcer un début d’autocritique aussi bien personnel que collectif à propos des dernières présidentielles et a largement critiqué l’action de la majorité au pouvoir.

Elle est d’abord revenue sur les tiraillements à l’intérieur du Parti socialiste. "Je ne suis en compétition avec personne, je n'ai aucun esprit de rancune, de revanche, aucune amertume, y compris envers ceux dont la chaude affection littéraire m'entourent dans cette rentrée. Ils sont tournés vers le passé nous allons les aider à se dépasser eux-mêmes, tout le monde est bienvenu, toutes les brebis égarées".

Elle a ensuite amorcé un diagnostic sur les difficultés idéologiques connues par son parti reconnaissant au passage la part d’improvisation qui a "parfois" animé sa campagne. "Nous n'avons pas actualisé complètement nos réponses et nos propositions pour qu'elles soient en prise directe sur les Français et les attentes d'aujourd'hui. Le temps nous a manqué, ce temps qui nous a manqué, nous allons le prendre. Forte de ce que j'ai compris durant cette campagne, je commence aujourd'hui à mettre ce que j'ai appris au service de tous les socialistes".

Sur le positionnement du PS, Ségolène Royal s'est étonnée que des socialistes se demandent encore si le PS doit être pour ou contre le marché. "Le marché nous est aussi naturel que l'air qu'on respire ou que l'eau qu'on boit. Il s'agit là d'un jeu d'enfoncement de portes ouvertes".

Une grande partie du discours de Ségolène Royal a été consacrée à un bilan critique des premières actions du gouvernement et du président de la République. Un président auquel elle a reconnu la volonté réformatrice et le mouvement "parfois frénétique" avant de dénoncer les "vieilles méthodes" de la droite qui conduisent le pays à "l'immobilisme".

Ségolène Royal a énoncé l’empilement des lois tant dans le domaine économique que judiciaire. "Les mêmes promesses ont été faites, la même commisération a été montrée mais aujourd'hui il faut de l'action. Faut-il attendre le prochain enfant violé, le prochain enfant assassiné pour promettre une nouvelle loi?" rappelant le manque de moyens de la justice. "La politique conduite donne beaucoup à ceux qui ont beaucoup, un peu à ceux qui ont un peu et rien à ceux qui n'ont rien, et surtout c'est une politique qui ne prépare pas la France et les Français à relever le défi de la mondialisation".

> Lire le discours en intégralité

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SR ET LE PS (analyses du discours de Melle par "La tribune")

Ségolène Royal dit n'être en compétition avec personne

Ce que doit devenir le PS

SR ET SARKO (par "le Monde")

Pour Royal, Sarkozy conduit la France à l'immobilisme

  Reuters 25.08.07

MELLE, Deux-Sèvres (Reuters) - Ségolène Royal dénonce les "vieilles méthodes" de la droite cachées selon elle derrière le "mouvement perpétuel" des annonces de Nicolas Sarkozy, qui conduit le pays à l'immobilisme.

L'ancienne candidate socialiste à la présidentielle a notamment attaqué la politique économique du chef de l'Etat et ses dernières propositions dans le domaine de la justice, après le viol d'un petit garçon par un récidiviste à Roubaix.

Trois mois après l'accession de Nicolas Sarkozy à l'Elysée, "la politique conduite donne beaucoup à ceux qui ont beaucoup, un peu à ceux qui ont un peu et rien à ceux qui n'ont rien, et surtout c'est une politique qui ne prépare pas la France et les Français à relever le défi de la mondialisation", a-t-elle déclaré devant un millier de partisans réunis à Melle (Deux-Sèvres) pour écouter son discours de rentrée.

"Nos inquiétudes sur la mauvaise utilisation des fonds publics sont attisées par la crise boursière et les mauvaises performances de la croissance", a-t-elle souligné, dénonçant par avance "la création d'un nouvel impôt qui n'était pas au programme, la TVA sociale".

La présidente de Poitou-Charentes s'en est prise sur un ton véhément au "cycle infernal des lois" dans le domaine judiciaire, promises selon elle à l'échec faute de moyens.

"Les mêmes promesses ont été faites, la même commisération a été montrée mais aujourd'hui il faut de l'action (...) Faut-il attendre le prochain enfant violé, le prochain enfant assassiné pour promettre une nouvelle loi?", s'est-elle indignée.

Renforcer les peines contre les récidivistes ou les délinquants sexuels, "c'est toujours porteur lorsqu'il n'y a rien d'autre à dire", a-t-elle estimé. Mais cela revient à "augmenter les peines sans donner davantage de moyens" aux juges et aux médecins.

"Il y a dans ce pouvoir une volonté de réforme affichée, au moins formulée, un mouvement réel, perpétuel, un mouvement même parfois frénétique (...) Seulement, (...) annoncer la réforme ce n'est pas l'accomplir", a insisté Ségolène Royal.

"Paradoxalement, face à ce mouvement (...) ce qui menace le pays c'est l'immobilisme", car face aux difficultés, "les vieilles méthodes resurgissent: empilement des lois, mise en place de commissions tous azimuts...", a-t-elle dénoncé

VERS UN PS DU XXIè SIECLE...

Ségolène Royal en a posé les premières fondations avec les principes qu'elle a évoqués: une autocritique, un travail collectif et solidaire, des objectifs partagés et COLLECTIFS, une discipline qui conduit à privilégier les objectifs collectifs aux stratégies ou/et intérêts particuliers, sur les bases d'action données par un "état des lieux" ACTUEL et approfondi sur le plan social et économique...

Sur "désirs d'avenir", Le discours de Ségolène à Melle

Condensé:

"Organiser un grand parti moderne, portes et fenêtres largement ouvertes sur la société"

Ségolène Royal a effectué sa rentrée politique samedi 25 août à Melle. Elle en a profité pour amorcer un début d’autocritique aussi bien personnel que collectif à propos des dernières présidentielles et a largement critiqué l’action de la majorité au pouvoir.

Elle est d’abord revenue sur les tiraillements à l’intérieur du Parti socialiste. "Je ne suis en compétition avec personne, je n'ai aucun esprit de rancune, de revanche, aucune amertume, y compris envers ceux dont la chaude affection littéraire m'entourent dans cette rentrée. Ils sont tournés vers le passé nous allons les aider à se dépasser eux-mêmes, tout le monde est bienvenu, toutes les brebis égarées".

Elle a ensuite amorcé un diagnostic sur les difficultés idéologiques connues par son parti reconnaissant au passage la part d’improvisation qui a "parfois" animé sa campagne. "Nous n'avons pas actualisé complètement nos réponses et nos propositions pour qu'elles soient en prise directe sur les Français et les attentes d'aujourd'hui. Le temps nous a manqué, ce temps qui nous a manqué, nous allons le prendre. Forte de ce que j'ai compris durant cette campagne, je commence aujourd'hui à mettre ce que j'ai appris au service de tous les socialistes".

Sur le positionnement du PS, Ségolène Royal s'est étonnée que des socialistes se demandent encore si le PS doit être pour ou contre le marché. "Le marché nous est aussi naturel que l'air qu'on respire ou que l'eau qu'on boit. Il s'agit là d'un jeu d'enfoncement de portes ouvertes".

Une grande partie du discours de Ségolène Royal a été consacrée à un bilan critique des premières actions du gouvernement et du président de la République. Un président auquel elle a reconnu la volonté réformatrice et le mouvement "parfois frénétique" avant de dénoncer les "vieilles méthodes" de la droite qui conduisent le pays à "l'immobilisme".

Ségolène Royal a énoncé l’empilement des lois tant dans le domaine économique que judiciaire. "Les mêmes promesses ont été faites, la même commisération a été montrée mais aujourd'hui il faut de l'action. Faut-il attendre le prochain enfant violé, le prochain enfant assassiné pour promettre une nouvelle loi?" rappelant le manque de moyens de la justice. "La politique conduite donne beaucoup à ceux qui ont beaucoup, un peu à ceux qui ont un peu et rien à ceux qui n'ont rien, et surtout c'est une politique qui ne prépare pas la France et les Français à relever le défi de la mondialisation".

> Lire le discours en intégralité

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  EN BALAYANT LES VIEILLES ROUTINES ET RITUELS ANCIENS,  parfois confinés à un cercle restreint et sélectif.

Mes 10 bonnes raisons de ne pas aller à La Rochelle par Nicolas Delaunay

Comme chaque année, le dernier week-end d'août marquera la rentrée des socialistes avec les traditionnelles mais très contournables Universités d'été du Parti socialiste à la Rochelle.

En bon militant, je devrais me faire un devoir d'assister à ce grand moment de fraternité et de réflexion collective. Et pourtant...

Voici mes 10 bonnes (ou moins bonnes !) raisons de ne pas me rendre à la Rochelle cette année. A vous de juger !

1. Parce que j'ai pas envie de voir François Hollande conclure, comme si de rien n'était, ces Universités d'été pour la onzième fois consécutive.

2. Parce que tout s'est déjà passé le week-end dernier à Melle et à Frangy avec les rassemblements respectifs de Ségolène Royal et d'Arnaud Montebourg... ils l'ont dit à la télé ! Même François Hollande a dû écourter ses vacances pour griller la politesse de ses deux camarades.

3. Parce qu'une réunion en vase clos entre militants (et encore ceux qui arrivent à avoir une place) n'a aucun sens, à partir du moment où la direction actuelle, dans un grand élan démocratique, a refusé de remettre en jeu son mandat après la troisième défaite consécutive à la présidentielle.

4. Parce qu'on connaît déjà tous les coins et recoins de la Rochelle, ville au demeurant charmante et qu'il aurait été symboliquement plus appropriée de changer de lieu pour une fois... tiens pourquoi pas Clichy-sous-Bois (commune ô combien symbolique) ou Mulhouse (commune pas moins symbolique !).

5. Parce qu'il eut été préférable de débattre largement avec nos sympathisants, les représentants des syndicats, des associations, les intellectuels des raisons de notre échec plutôt que de nous replier une fois de plus sur nous mêmes.

6. Parce qu'il suffit de se rendre dans une librairie au rayon politique pour se rendre compte que cette édition 2007 va virer au réglement de compte vis-à-vis de notre ex candidate ; le lynchage... très peu pour moi, même si Ségolène a commis des erreurs, c'est un peu facile de tout lui coller sur le dos.

7. Parce que notre premier secrétaire va encore entonner l'air du nécessaire rassemblement : il faut jouer plus collectif, dire plus "nous" et moins "je", serrer les rangs dans l'adversité... merci on connaît la chanson ! Marre d'être un bon petit soldat, surtout pour de tels résultats, tandis que la direction reste droite dans ses bottes.

8. Parce que, faute de pensée commune et d'idée neuve, on va frapper à bras raccourci et sans nuance sur le nouveau gouvernement sans se rendre compte que les Français n'en peuvent plus de ces schémas manichéens, surtout 100 jours seulement après une élection.

9. Parce que cette année, à cause de Sarkozy qu'a proposé le FMI à DSK, on ne pourra même pas demander une photo dédicacée à Anne Sinclair. Toujours à cause de Sarkozy qu'a proposé à Jack Lang d'intégrer la commission sur les institutions, on pourra même plus voir notre ami Djack déambuler sur le parvis de l'Espace Encan à la recherche de tout ce qui ressemble, de près ou de loin, à une caméra.

10. Enfin, la pire ou la meilleure de toutes, parce qu'une fois de plus, il revient... il a traversé le pont de l'île de ré... il paraît même qu'il a écrit un bouquin... va-t-il encore pleurer cette année ?

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