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17 septembre 2007

Jospin: L'impasse (1) ...l'autre surpasse (merci au PS Ile de Ré pour le titre!)

jospin_flingue_royal

Jospin flingue Royal 

Par PAUL QUINIO Libé, lundi 17 septembre 2007

Dans un livre que «Libération» s’est procuré avant sa parution, l’ex-Premier ministre charge la candidate socialiste défaite à la présidentielle.

(…) l’Impasse ne serait pas un livre 100 % jospino-jospiniste sans un dernier reproche : Royal ne s’est pour l’auteur pas suffisamment appuyée sur les succès des années… Jospin. Pour lui, il aurait été pertinent de vanter les mérites de la période 1997-2002 et «de la prendre comme un socle, pour aller plus loin», pour soutenir la comparaison avec les gou­vernements Raffarin et Villepin, dont Sarkozy était un ­ministre emblématique. «Ségolène Royal n’a pas fait ce choix. Par hostilité à mon égard ? Je ne saurais le démêler», s’interroge Jospin. Royal, elle, pourra démêler l’hostilité de l’auteur sans difficulté.

Lire l'article… ICI

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«Le livre de Lionel Jospin vise à éliminer Ségolène Royal»

LIBERATION.FR : lundi 17 septembre 2007

Pour le directeur de Libération Laurent Joffrin, la charge contre l'ex-candidate socialiste à la présidentielle que s'apprête à publier Lionel Jospin a pour objectif de «promouvoir Bertrand Delanoë» à la tête du parti.

C'est la plus symbolique des charges contre Ségolène Royal. L'Impasse est le livre que s'apprête à publier Lionel Jospin, où il revient sur la campagne présidentielle et «l'erreur» qu'a été, selon lui, l'investiture par le PS de la présidente de la région Poitou-Charentes face à Nicolas Sarkozy.

Après la révélation par Libération, lundi, des extraits les plus significatifs de cet ouvrage, le directeur du journal, Laurent Joffrin, analyse ce «phénomène inédit».

Ecoutez l'interview en version intégrale (3'21):
télécharger le mp3

Vous pouvez aussi écouter les réponses de Laurent Joffrin aux questions suivantes:

Qu'avez-vous pensé de l'Impasse?
télécharger le mp3

Comment expliquez-vous cette charge anti-Royal?
télécharger le mp3

Cela aura-t-il des conséquences sur la recomposition en cours au PS?
télécharger le mp3

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Le PS aligne Jospin

LIBERATION.FR : lundi 17 septembre 2007

Hollande, Montebourg, Ayrault ont déploré la charge anti-Royal de l'ancien Premier ministre, estimant que l'échec de mai était collectif. «Libération» a publié des extraits de son livre «l'Impasse», où il dénonce les «insuffisances réelles» de l'ex-candidate.

(…)Arnaud Montebourg, lui, a été plus virulent. L'élimination de Jospin au premier tour de la présidentielle de 2002 devrait inciter ce dernier, selon l'ancien porte-parole de Royal, «à plus de modestie, de délicatesse dans la critique. Nous pourrions retourner à Lionel Jospin, qui est un des nos grands sages, un certain nombre de critiques». Gilles Savary, qui fut également porte-parole de la candidate socialiste, a jugé que cet ouvrage «déshonore» Lionel Jospin et représente «une offense aux 16,7 millions de Français qui ont voté pour Ségolène Royal au 2ème tour. (...) Il est inspiré à l'évidence par une haine irrationnelle sur fond de rancœur personnelle.»

Lire l'article intégral … ICI

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Bianco dénonce «le fiel excessif» du livre de Jospin

Par Paul Quinio LIBERATION.FR : lundi 17 septembre 2007

L'ex-codirecteur de campagne de Ségolène Royal rappelle, pour «Libération», la responsabilité collective des socialistes dans la défaite de 2007 et trouve «dérisoires et ridicules» les attaques de Lionel Jospin.

Jean-Louis Bianco, l'ancien codirecteur de campagne de Ségolène Royal, réagit à la prochaine publication du livre L'impasse de Lionel Jospin. Il juge les charges de l'ex Premier Ministre «d'une amertume excessive», comme «si les militants et les électeurs étaient des imbéciles». Selon lui, «celui qui n'a pas été capable d'être au deuxième tour en 2002 est mal placé pour critiquer 2007».

Lire l'article intégral … ICI

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«Le PS doit assumer un réformisme musclé»

Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste à l’Assemblée, expose sa définition d’une gauche efficace :

Par Nathalie Raulin et David d’Allonnes Libé : lundi 17 septembre 2007

Alors que les députés PS se retrouvent aujourd’hui à Paris pour leurs journées parlementaires, Jean-Marc Ayrault, président du groupe à l’Assemblée nationale, revient sur sa vision d’un «socialisme performant».

Pour lire l'article... ICI

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L'IMPASSE, L'AUTRE SURPASSE

Le blog PS de l'ïle de Ré:

La semaine prochaine, à l’approche de la désignation du Goncourt, on pourra lire un traité de crétinisme appliqué. On y parle de : « une personnalité qui n’a pas les qualités humaines ni les capacités politiques pour remettre le parti en ordre de marche » « ni espérer gagner la prochaine présidentielle ». ou encore : ” une erreur de casting, ” « une illusion qui ne doit pas se prolonger “.
et enfin : «une figure seconde de la vie publique», n’est «pas taillée pour le rôle».

A la lecture de ces jugements sévères, de cette description précise, j’en déduis qu’ils ne peuvent décrire que le perdant du 21 avril 2002, déjà candidat malheureux en 1995, 2 défaites au compteur. Mais mon attention est attirée par le nom de l’auteur, en petit sur la couverture : Lionel Jospin, retraité de la politique. Aurait-il publié un autoportrait ? ses mémoires de défaite ? une biographie ?

Hélas non, le retraité de l’Ile de Ré, qui n’aime plus la pêche aux coques, ni celle à la crevette, ” s’emmerde ” en quelque sorte, parce qu’on ne parle plus de son auguste personne et cela son Ego ne le supporte plus ! Alors pour apparaître en tête de gondole, il a sorti sa plume au vitriol pour traiter un sujet qui se vend : Ségolène Royale !

Mais Monsieur le Retraité, on n’a plus besoin de vous, 2 défaites ne vous donne pas le droit de juger !
Place aux jeunes ! La compétition pour figurer en tête de gondole des meilleurs pamphlets antiroyalistes a été lancée par Eric Besson, ( mais qui connaît Mme Royale ), suivi par Claude Allègre ( la Défaite en chantant), et Marie-Noëlle Lienemann ( Au revoir Royal)

Cette littérature de caniveau ne grandit pas ceux qui la produisent qui apparaissent plutôt comme des ” fouille-merde “, le comportement de quelques politiciens viellissants et aigris est loin de représenter le désir de rassemblement qui règne au parti et l’atmosphère laborieuse remarquée par tous à La Rochelle.
La force du parti réside dans ses militants, dans leurs choix, la règle essentielle est de respecter la démocratie. Ceux, à l’échelon national comme au niveau local, qui passent leur temps à dénigrer dans les médias les choix démocratiques, ou à rejeter la responsabilité des défaites sur le (ou la) candidat(e) ne se rendent pas compte qu’ils jouent contre leur camp, contre eux-mêmes.

Imaginez qu’un cadre d’un constructeur automobile se rende dans les médias pour critiquer un modèle de la marque, qu’arriverait-il de lui ?
la porte !
Croyez-vous que tout n’est qu’allégresse au Gouvernement, que tout marche comme sur des roulettes dans la section UMP de Saint-Quentin, que tous les adhérents adorent Xavier Bertrand ?
Si vous le pensez, détrompez-vous, la différence est que les dissensions n’apparaissent pas dans les médias, question d’intelligence !

par Quintinus pour la lettre de Jaures

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Sur le blog de Solon    lettre ouverte à Lionel Jospin

Cher Lionel,

La période est agitée chez les socialistes, qui ont successivement perdu toutes les élections législatives et présidentielles depuis 2002. Dans ce contexte déprimant, on pouvait s'attendre à ce que, fort de ton expérience, tu proposes des perspectives pour l'avenir dans l'ouvrage dont tu avais annoncé la publication.

Les jeunes militants que nous sommes n'en attendaient pas moins de celui dont ils avaient soutenu l'action de 1997 à 2002. Tu étais alors Premier ministre et nous avions apprécié l'éthique gouvernementale que tu avais instaurée, mettant en oeuvre le programme pour lequel les Français avaient élu une majorité de gauche au Parlement.

Quelle n'est pas notre déception à constater aujourd'hui que ton livre porte si bien son titre: L'impasse. Nous attendions une analyse et des conseils. Nous découvrons une charge haineuse qui ne nous paraît guère de nature à faire avancer la gauche, mais plutôt à poursuivre interminablement des querelles d'égos.

Libération ne s'y trompe pas, évoquant "un exercice de crucifixion en bonne et due forme", y voyant "la frustration et l'aigreur d'un homme qui n'a jamais su se remettre de son cuisant échec de 2002 ".

Nous ne pensons pas que ce pamphlet violent contre la candidate qui a conduit la gauche au second tour de l'élection présidentielle et recueilli 17 millions de voix soit pour toi la meilleure façon de servir un parti qui te doit beaucoup.

Aujourd'hui, le PS reprend d'ailleurs nombre de questions soulevées par Ségolène Royal - les rapports de la gauche et du centre - et développe les pistes qu'elle a tracées, comme l'ordre juste et la démocratie participative.

A vrai dire Lionel, avec cette Impasse qui porte si bien son nom, tu t'obstines dans un ressentiment qui nous a maintes fois surpris depuis le 21 avril 2002 . Nous n'avions pas compris ni approuvé ta tentative de retour en septembre 2006. Nous connaissons les limites de ton action gouvernementale, qui apporta beaucoup à la France (croissance, emploi) mais conforta le doute des Français à l'égard de la gauche.

Dans ton livre, tu regrettes que Ségolène Royal n'ait pas pris "comme socle pour aller plus loin" la période 1997-2002. Peut-être pouvons-nous t'apporter quelques indices. Il faut en effet que les socialistes cultivent la sincérité. Ainsi, tu sembles oublier que l'issue de cette période fut malheureuse, que pendant cette période tu négligeas de conduire la réforme des retraites, tu perturbas le rapport des Français à la gauche en réalisant des baisses d'impôt et à ta personne en cachant obstinément ton passé trotskiste. Au même moment, dans une démarche moins complexée, Tony Blair et Gerhard Schröder accomplissaient chacun d'importantes et difficiles réformes dans leurs pays.

Alors nous sommes peinés que cinq ans après tu ne trouves rien de mieux à apporter à la gauche que ces pages acerbes. Nous aurions apprécié, à tout le moins, un peu plus de pudeur.

Nous guettions un souffle et nous prenons une gifle.

Et nous regrettons que cette Impasse porte le nom de Lionel Jospin.

Solon

Le blog de Solon... ICI

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Lionel Jospin déverse sa bile

Sur le blog Betapolitique  17 septembre 2007 | Zoé Castillex

C’est l’information du jour. Elle fait la une des télévisions et des journaux. Lionel Jospin verse sa bile.

Ségolène Royal était une illusion, une impasse, "la moins capable de gagner".

Le plan de communication est superbement orchestré : le livre ne sort que dans une semaine (il n’est donc pas possible de lui répondre), et pendant une semaine, il va saturer l’espace médiatique alors même que personne ne l’a lu.

Des extraits circulent cependant. Qui montrent l’inanité de la démarche.

Passons rapidement sur le reproche facile qui pourrait être fait à l’homme du 21 avril. Il a perdu par arrogance. Il s’est retiré de la vie politique par arrogance. Il a planté durablement son parti. Il a gêné la recomposition par ses calculs et ses manoeuvres visant à se relettre en selle. Et aujourd’hui il dézingue celle qui a nui à ses projets et empêche à nouveau le parti d’engager sa renfondation : les querelles de personne et les attaques ad hominem vont de nouveau prendre le pas sur le travail de fond, la recherche du diagnostic et la construction d’une vision.

C’est son choix. On le lui laisse.

Plus grave, c’est l’archaïsme et la stérilité de pensée qui semblent caractériser cette analyse. Tout est donc de la faute de Ségolène Royal. Elle aurait gâché par sa nullité une victoire imperdable (ça ne vous rappelle rien ?).

Il n’y aurait donc rien à réformer à gauche ? On ne se serait pas coupé des aspirations des Français ? On n’aurait pas pris un retard considérable dans la construction d’un parti de combat et dans l’importation des méthodes de travail (ah si, mais c’est la faute de Ségolène Royal qui "n’a pas su mettre de l’ordre au parti socialiste".). On n’aurait pas eu, notamment dans le premier cercle de Lionel Jospin, de véritables trahisons. On n’a pas vul Allègre au petit matin, en lunettes noires, se faufiler comme un voleur hors du siège du candidat UMP ? On n’a pas vu l’ancien directeur de cabinet du Premier ministre trahir son propre camps ? On n’a pas véhiculé des archaïsmes et des idioties auxquelles même les militants aguerris ne croyaient plus ? Non, c’est la faute de la candidate.

On n’a pas laissé le Parti socialiste vivoter avec des procédures d’un autre âge ? On n’a pas fait un programme de consensus tiède, avant de demander à trois candidats de se déchirer pour savoir qui s’en éloignerait le mieux, puis d’imposer à l’élue la tâche de défendre quand même ce programme ? On n’a pas organisé le théâtre de la division à six mois de l’échéance ?

On n’a pas raté la réflexion sur la mondialisation ? On n’a pas échoué à trouver une offre probante pour financer les retraites, retrouver l’esprit de l’internationale quand la mondialisation broie les conditions de travail des plus fragiles ? On ne s’est pas emmuré dans une politique industrielle stérile pendant que les Allemands restructuraient complètement leur stratégie d’importations et d’exportations ?

On n’a pas continué à marginaliser les jeunes, les entrepreneurs, les idées neuves au sein du parti ?

Et aujourd’hui, on n’a rien de mieux à faire que d’apporter à Bertrand Delanoë un soutien dont il se passerait bien ? On a raison de percuter sa campagne municipale pour en faire un apparatchik ? On a raison de clore le débat idéologique pour pousser des alliances, des amis, des réseaux ?

Et vous Monsieur Jospin, tout à vos manoeuvres d’ancien trotskyste, vous n’y êtes pour rien dans ce foutoir ?

Désolé M. Jospin, mais en 2002 et en 2007, ce n’est pas la gauche qui a perdu, c’est une façon de faire de la politique. Et vous venez d’en apporter la meilleure illustration.

Peillon (PS) accuse Jospin de se prêter à un jeu de massacre inacceptable

Marianne 18/09/2007 09:46

Vincent Peillon, ex-porte-parole de Ségolène Royal pendant la présidentielle, a accusé mardi Lionel Jospin de se prêter à "un jeu de massacre inacceptable" dans son ouvrage très sévère contre la candidate socialiste.
Le député européen, qui s'est présenté comme "très, très proche de Lionel Jospin", a regretté sur Europe 1 un livre "qui ressemble à un règlement de comptes, plein d'amertume, de fiel et souvent très injuste".
Selon Vincent Peillon, avec son ouvrage "L'Impasse", l'ancien Premier ministre donne l'impression de "vouloir additionner des ruines à des ruines".
"Ce jeu de massacre auquel Lionel Jospin se prête est inacceptable", a-t-il dit.
Le député européen, qui fut "la plume de Lionel Jospin en 1995 et 2002, son conseiller spécial pendant deux ans", a ajouté que "L'Impasse" n'était "pas seulement un livre contre Ségolène Royal, mais contre Dominique Strauss-Kahn, contre François Hollande, contre tous les socialistes et la gauche". "C'est cela qui est terrible", a-t-il dit.
Il a pointé aussi "l'absence de respect, qui ne ressemble pas à Lionel Jospin".
Par ailleurs, Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, a exprimé mardi sa "colère" contre les livres de Lionel Jospin, "aujourd'hui à la retraite", et de Claude Allègre, qui "n'est plus au PS".
"Je suis en colère et je ne suis pas le seul. C'est un peu démoralisant", a-t-il lancé sur France Inter, au lendemain de la publication d'extraits du livre de Lionel Jospin, "L'Impasse", très sévères contre Ségolène Royal.
"Claude Allègre n'est plus au PS et règle tous ses comptes. Lionel Jospin est à la retraite et n'aspire pas à un autre rôle", a-t-il insisté, en soulignant que les députés PS, eux, sont "en première ligne". M. Ayrault a rappelé que les parlementaires étaient réunis lundi pour "préparer la rentrée parlementaire". "Les députés se mettaient au travail. On s'est réuni pour préparer tout cela et voilà que Lionel Jospin, qui est aujourd'hui à la retraite, sort un livre polémique", a-t-il déploré.
La publication de ces extraits dans Libération a perturbé lundi la journée parlementaire du PS à Paris
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