Ségolène Royal leader du PS
Gérard
Grunberg, directeur de recherche au CNRS, à Paris, et spécialiste du mouvement
socialiste, considère que l'ancienne candidate fait bien d'annoncer vouloir
diriger le PS.
Ségolène
Royal répond au défi croissant du présidentialisme.
Extrait:
En
liant clairement cette tentative de diriger le Parti socialiste à son projet
présidentiel, sa position présente une cohérence certaine dans un régime de
plus en plus présidentialisé et où le Parti socialiste est avec l'UMP l'un des
deux partis présidentiels. Ségolène Royal a sans doute pensé qu'elle ne pouvait
prendre le risque de voir le prochain successeur de François Hollande à la
direction du parti faire obstacle à sa candidature. En défendant à la fois un
projet de rénovation du parti et un projet présidentiel, elle présidentialise
encore davantage l'organisation, ce qui est une démarche logique.
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Pour
Jean-Louis Bianco, "le PS ne doit pas attendre novembre pour désigner son
leader"
Jean-Louis
Bianco, député PS et ancien directeur de campagne de Ségolène Royal pour la présidentielle,
a estimé lundi que le PS ne devait "pas tarder et ne pas attendre
novembre" 2008 pour désigner son nouveau Premier secrétaire"."Il
faut d'abord gagner les municipales mais il ne faut pas tarder et ne pas
attendre novembre. C'est tard", a déclaré M. Bianco sur i-Télé.
"Le
PS a besoin d'un leader. Ce que Ségolène Royal a de plus" que Bertrand
Delanoë, c'est "une capacité de bousculer les tabous, à regarder la
réalité comme elle l'est, à imposer des nouveaux thèmes", a-t-il affirmé.
Citant les positions de l'ancienne candidate à l'Elysée sur la réduction du
temps de travail, la Nation ou la sécurité, M. Bianco a jugé qu'elle avait
"ouvert des voies dont (il) constate qu'au PS beaucoup les
partagent". Il a enfin estimé que Mme Royal n'aurait pas une légitimité
moindre que M. Delanoë si ce dernier remporte les municipales à Paris car
"la légitimité, on l'a quand on a fait le meilleur score jamais fait par
un candidat de gauche". En outre, "dans les sondages, elle est
régulièrement citée par les sympathisants de gauche comme la plus capable de
porter la rénovation, de redonner un PS attractif qui réponde aux besoin des
gens", a-t-il ajouté.
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Jack
Lang, interrogé sur la situation du Parti socialiste, il a déploré un
"climat de guerre fratricide". "Que de talents gaspillés depuis
cinq ans. On a coupé les ailes parfois aux plus doués" et
"la conséquence de ce nombrilisme et de ces déchirements c'est qu'il n'y a
aucune lisibilité de notre idéologie, aucun projet, aucune vision, aucune
proposition", a-t-il regretté.
Concernant l'ambition de Ségolène Royal de prendre la
tête du parti, il a estimé que le temps n'était "pas venu de se prononcer
pour un candidat". Mais "pourquoi lui interdirait-on de s'exprimer,
et pourquoi lorsqu'elle s'exprime lui tomber dessus à bras raccourcis?",
a-t-il demandé.
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