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1 mars 2008

l'UIMM, et parachute d'un siècle de SMIC à DGS


 

M. Gautier-Sauvagnac a négocié une indemnité de 1,5 million d'euros.

LE MONDE | 29.02.08

Denis Gautier-Sauvagnac, l'ancien président de l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), mis en examen le 15 janvier pour "abus de confiance" dans le cadre de l'affaire des retraits d'argent suspects de l'organisation patronale, a obtenu une indemnité de départ d'1,5 million d'euros. Révélée par l'hebdomadaire Marianne à paraître samedi 1er mars, l'information a été confirmée, jeudi 28 février, par l'UIMM.

L'accord a été signé "début décembre 2007", a indiqué un communiqué de l'organisation patronale. La transaction est soumise à "cotisations sociales et à impôts", ajoute l'UIMM. Selon Marianne, un second accord prévoirait également la prise en charge financière des éventuelles condamnations liées à la procédure judiciaire en cours. Cet accord aurait été "partiellement dissimulé à certains membres du bureau" de l'UIMM qui réunit des dirigeants de grands groupes industriels français. (…)

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Le parachute de Gauthier-Savaignac …

En révélant dans le numéro du 1er mars de Marianne que des patrons ont monnayé le silence de Denis Gautier-Sauvagnac, Eric Decouty a interrompu les vacances de Laurence Parisot, perturbé la visite présidentielle en Afrique du Sud… et relancé une affaire qu'on croyait close.

Extrait: Denis Gautier-Sauvagnac (DGS) a obtenu des membres du bureau de l'UIMM une enveloppe de 1,5 million d'euro et une garantie de couverture des frais de justice que pourrait occasionner sa mise en examen (prononcée le 15 janvier), en échange de son silence sur les bénéficiaires des retraits dans les caisses de l'UIMM. Et qui donc a mené les négociations entre DGS et l'UIMM ? Michel de Virville, secrétaire général de Renault et président de la commission des relations du travail et de l'emploi au Medef, accessoirement bras droit de Laurence Parisot. Raison pour laquelle cette dernière a interrompu ses vacances le vendredi 29 février pour revenir à Paris et « prendre les décisions qui s'imposent ».
Du fait de l'implication directe d'un des responsables du syndicat, le Medef ne peut, cette fois-ci, se fendre de la même neutralité qu'il avait affichée au début de l'affaire. Le réflexe de la présidente avait alors été de plaider pour une « nouvelle ère de transparence », évoquant même une « charte éthique » dont l'adoption serait un préalable à l'entrée au Medef. Dans les faits, cette « charte », qui exige notamment des comptes certifiés, a été acceptée par le conseil exécutif du syndicat. Elle doit maintenant être entérinée par l'assemblée générale de juin prochain, avant la mise en conformité des diverses fédérations qui composent le Medef. Opération qui devrait aboutir en juin 2009. Une mesure d'urgence, donc. (…)

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Pour acheter son silence?
La révélation par l'hebdomadaire Marianne, en partie confirmée par l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), que cette organisation patronale avait négocié une "transaction" de 1,5 million d'euros pour le départ en retraite de son ancien président Denis Gautier-Sauvagnac, et la prise en charge par l'organisation des "éventuelles conséquences fiscales" de l'affaire des retraits suspects, ont suscité d'importantes réactions à gauche, vendredi 29 février.

 

Selon le Parti socialiste, "tout semble indiquer que Denis Gautier-Sauvagnac a négocié avec l'UIMM une prime avantageuse comme contrepartie à son silence dans l'affaire du financement occulte de l'UIMM, dont il a été président pendant de nombreuses années". Dénonçant l'"omerta" et "la loi du silence", le député européen Benoît Hamon a exhorté sur LCI la présidente du Medef à s'expliquer sur "les pratiques du patronat dans l'animation des relations sociales et dans le financement de soutiens politiques aux revendications de l'UIMM".

"PLUS D'UN SIÈCLE DE SMICS"!

Le Parti communiste estime qu'"il y a décidément quelque chose de pourri dans le royaume du Medef". Laurence Parisot, présidente du Medef, "peut-elle rester silencieuse alors que sa plus puissante fédération récompense M. Gautier-Sauvagnac pour préserver un 'secret de famille' ?", ajoute le parti dans un communiqué.

Selon les Verts, Denis Gautier-Sauvagnac"doit rendre l'argent de ses indemnités de départ". "Cette somme équivaut à plus d'un siècle de smics" et il est "intolérable" qu'un dirigeant syndical "puisse être indemnisé de la sorte, d'autant qu'il est mis en examen dans une affaire de retraits suspects des caisses de son organisation", ajoute le parti dans un communiqué.

"Au moment où les Français ont des problèmes de pouvoir d'achat, où ils ne peuvent pas boucler leurs fins de mois, on a comme ça un monde à deux vitesses, avec quelqu'un qui est soupçonné de pratiques pour le moins délictueuses, et qui part encore avec un énorme pactole", a commenté sur France 2 Marielle de Sarnez, vice-présidente du Mouvement démocrate (MoDem), jugeant ce parachute doré "hyper-scandaleux", "incompréhensible", "inexplicable".  (…)

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