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26 mars 2008

CN du PS le 25 mars: les éléphants lancent une opération escargot

AU PS, les éléphants lancent une opération escargot   

Dans marianne2.fr

Extraits: 

(...) Ragaillardi par les élections municipales, le Parti socialiste amorce la difficile séquence de sa «rénovation» et la préparation du Congrès. Mais les ténors ne semblent pas pressés de se trouver un nouveau leader.

 Le Conseil national, qui s'est tenu mardi 25 mars, a donné le signal du départ pour une course de fond. Après les interventions de toutes les figures du Parti, les socialistes ont voté, sans surprise, le calendrier des prochaines étapes.

 Ils se sont accordés sur une convention nationale, le 14 juin, qui devrait clarifier le mode de désignation du candidat à l'élection présidentielle... du moins, «si les socialistes se mettent d'accord», reconnaît François Hollande.

 Le Congrès, lui, aura lieu du 7 au 9 novembre, et la désignation du premier secrétaire, le 13 novembre. Déjà, des prises de positions se dessinent par petites touches, mais aucun des principaux leaders ne s'est officiellement déclaré candidat au poste. «Pour l'instant, c'est celui qui dit qui n'y est pas», résume, amusé, le fabiusien Guillaume Bachelay.

« Course de lenteur »

(…)  Vincent Peillon analyse la phase qui démarre comme une «course de lenteur». (…) Ce week-end, ceux qui travaillent avec elle sur le Pacte rénovateur, la contribution qu'elle pourrait présenter devant les socialistes, nageaient en pleine confusion, agités par une information, non vérifiable en l'état, mais inquiétante : «Rebsamen lui aurait déconseillé de se présenter». De peur qu'elle ne perde ?

Jouer « collectif »... mais avec qui ?
Car face à elle, des blocs se constituent qui cherchent à tout prix une alliance. (…). D'Emmanuelli aux Reconstructeurs qui réunissent strauss-kahniens et fabiusiens, en passant par les jospiniens, des mains se tendent vers toute candidature qui ferait barrage à l'ex-candidate socialiste. Bertrand Delanoë va dans le sens du  vent. (...)  Au PS, tout le monde a des idées et des positions. Mais le mode d'expression favori, à six mois du Congrès, demeure le silence… si possible éloquent.

Mardi 25 Mars 2008 - 22:10.    Anna Borrel

Lire l'article ...

 

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Les quatre vérités de Collomb

Propos recueillis par Marcelo Wesfreid dans "l'express"

Le PS, fort de ses succès locaux - sept grandes villes sur dix, plus de la moitié des départements - réunit ce mardi son Conseil national ("parlement" de 300 membres dont la centaine de premiers secrétaires fédéraux). Triomphalement réélu maire de Lyon, Gérard Collomb en assure la présidence.  Entretien.

 Brefs extraits: 

Après votre large victoire à Lyon, souhaitez-vous briguer des fonctions au sein du PS?
Non, je ne me vois pas vivre en vase clos, trois ou quatre jours par semaine, rue de Solferino. Je pèserai autrement. En me faisant entendre.

Quelle révolution idéologique doit mener le PS?
Nous avons besoin d’un socialisme à visage urbain, qui s’inspire de ce que les maires font sur le terrain. (…)

Pour améliorer le pouvoir d’achat des Français, le Parti socialiste propose une conférence sur les salaires, l’augmentation immédiate du Smic et des petites retraites. Est-ce une bonne solution?
Le pouvoir d’achat ne s’améliorera que si nos entreprises sont prospères. Il faut donc investir dans la recherche et l’université. (…)

Rénover le PS, c’est aussi instaurer de nouvelles pratiques: pourquoi le cumul des mandats est-il si rarement appliqué ?
(…). Limiter les mandats à deux, au maximum, serait à mon avis une bonne formule.

Etes-vous partisan d’alliances avec le MoDem « partout où c’est possible », pour reprendre la formule de Ségolène Royal?
(…)  Un tabou est en train de tomber, grâce à Ségolène Royal. Elle a décomplexé nombre de centristes qui, sinon, ne nous auraient jamais rejoints.

A Paris, Bertrand Delanoë n’a pas voulu ouvrir les portes de sa majorité au MoDem. Qu’en pensez-vous?
(…) . Mais les alliances sont parfois des gestes forts. (…) Accepter quelques conseillers de ce mouvement lui aurait permis, en outre, de faire chuter Jean Tiberi dans le Ve arrondissement.

François Bayrou nourrit l’ambition de devancer le PS en 2012. Dans ce contexte, peut-il être un partenaire fiable?
Oui, s’il y a un accord entre nos deux formations. Le mieux placé – j’espère qu’il s’agira d’un ou d’une socialiste – après le premier tour de la présidentielle recevrait le soutien du candidat non qualifié pour la finale. De la même façon que le PC appelle à voter pour le PS entre les deux tours. Généralisons la pratique qui prévaut à gauche. Enfin, si les scores des socialistes et des centristes sont proches, un ticket peut être envisagé en cas de victoire : l’un devenant chef de l’Etat ; l’autre, Premier ministre.

Vous avez été l’un des premiers grands élus à rejoindre Ségolène Royal en 2006. Allez-vous la soutenir dans sa conquête du PS ?
C’est trop tôt pour le dire. Aujourd’hui, la priorité est de mener à bien la rénovation des idées.

Quel jugement portez-vous, avec le recul, sur sa campagne présidentielle ?
Royal a été performante tant qu’elle disposait de sa liberté. Quand elle a voulu renouer avec l’appareil du parti, elle a défendu des propositions auxquelles elle ne croyait pas pleinement, comme le Pacte présidentiel. Et là, clairement, elle n’était pas à l’aise.

Ségolène Royal a-t-elle un profil assez rassembleur pour prendre les rênes du PS?
Son défaut n’est pas dans son caractère clivant. Elle a raison de défendre ses convictions. Son problème est qu’elle semble plus obsédée par l’ambition d’être candidate que par l’envie de rénover la pensée du PS. Or, ce n’est pas la réussite de Ségolène Royal qui est en jeu. Mais celle de la France, à travers, éventuellement, Ségolène Royal. Ses interventions dans les médias semblent doublées d’un message sous-jacent : « Pensez à moi pour les prochaines élections. » Je préférerais : « Pensez à la France. Je serai là pour la servir. »

Vous avez été, un temps, proche des idées de Dominique Strauss-Kahn. Souhaitez-vous que DSK joue à l’avenir, en France, un rôle politique de premier plan ?
S’il avait fait, pour la présidentielle, la campagne qu’il a menée pour être élu à la tête du FMI, il n’aurait pas été disqualifié lors des primaires (…) 

 Lire l'article


Commentaires après le CN et texte de l'intervention de Gaétan GORCE

Sur le blog de G Gorce

« Quai des Brumes »

Il faut en finir avec cette course de l’ombre, ces duels de fantômes, ces esquives et ces pantomimes qui ne sont plus à la hauteur ni d’un grand Parti, ni des enjeux qui sont devant lui. Quiconque a assisté à notre Conseil National hier soir ne pouvait qu'être accablé par l’atmosphère.
(…) le PS a au fond de lui-même et de son électorat, des ressources dans lesquelles on refuse malheureusement, obstinément, de puiser. C’est pourtant là que se situe l’avenir. Il ne faut jamais y renoncer.

Et…

Texte de l'ntervention de Gaëtan Gorce
au Conseil National du PS du 25 mars 2008

Chere(s) Ami(e)s et Camarades,
Trois leçons à tirer …

 

Lire l'article dans le blog de G. GORCE..  

 

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