"Les élites du PS s'agitent dans le marigot"

vendredi 20 juin 2008

À Lille, Aubry attendait Delanoë à la gare

Hier, Martine Aubry, maire de Lille, accueillait dans sa ville son homologue socialiste, Bertrand Delanoë. Flirt politique en vue du congrès de Reims ? : Reuters

Le maire de Paris va de ville en ville, de librairie en librairie, pour signer son livre. Grandes manoeuvres avant le congrès du PS.

Extraits  de l'article dans OUEST FRANCE

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Le maire de Paris était attendu sur le quai de la gare par son homologue lilloise, preuve, pour certains observateurs, d'une attention particulière, d'une volonté de rapprochement, au coeur de la forteresse socialiste du Nord-Pas-de-Calais. Bertrand Delanoë a salué en Martine Aubry « une amie personnelle », en invitant toutefois chacun « à ne pas tirer de conclusions plus amples ». Il a précisé qu'à chaque déplacement en « province », il allait voir le maire socialiste et qu'il n'avait pas « mis en scène cette rencontre ». Bertrand Delanoë, qui tente d'incarner un nouveau leadership du PS, ne veut pas être accusé de jouer sur le terrain du tout médias.

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Hier, des choses ont bougé dans la galaxie socialiste et en faveur de Bertrand Delanoë. Treize responsables proches de Dominique Strauss-Kahn, dont le maire de Grenoble Michel Destot, le maire de Rennes Daniel Delaveau, Claude Evin, Patricia Adam et Charles Josselin, ont signé un texte commun pour rejeter la démarche des « reconstructeurs » et se rapprocher du maire de Paris. Les signataires affirment qu'ils ne trouvent pas la cohérence qu'ils recherchent dans la démarche des « Reconstructeurs », un pôle qui regroupe des proches de Strauss-Kahn, Fabius, Martine Aubry et Arnaud Montebourg.

Au contraire, Laurent Fabius a indiqué qu'il soutiendrait ce mouvement des Reconstructeurs au congrès de novembre, « des gens qui veulent que le PS soit solidement ancré à gauche ». Bref, les élites du PS s'agitent dans le marigot - difficile de s'y retrouver pour l'instant - à la recherche, peut-être d'un front anti-Ségolène.

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