L'université d'été du PS : des discours aux actes...
Dans "LE POST" Par coloresperanza
Alors que l'université d'été "de tous les dangers" pour le PS est officiellement ouverte en ce vendredi 29 août, les ténors socialistes souhaitent faire passer l'image d'un PS uni, rassemblé...mais ces beaux discours ont bien du mal à cacher la réalité : les stratégies et guerre de personnes rythment la vie des socialistes...!
1.Des appels à l'unité en façade...
Lorsqu'on écoute les discours des ténors socialistes de ces derniers jours, les appels au rassemblement et à l'unité sont légion.
Cela passe par Ségolène Royal qui a appelé à l'unité avant et pendant l'université d'été du PS : "Oserais-je vous le dire malicieusement – ne le prenez pas au premier degré ! Les Français nous parlent comme Juliette Gréco nous le chante : « Aimez-vous les uns les autres ou bien disparaissez ». Ayons le courage de le reconnaître avec lucidité, car avoir ce courage, c'est déjà avoir une partie de la solution." Par ailleurs, dans une interview à NR, Ségolène Royal avait estimé qu'il ne fallait «pas polluer» l'université d'été du PS de La Rochelle avec des «enjeux de personnes».
De même François Hollande a appelé à l'unité jeudi soir dernier, en appelant «à la responsabilité de chacun". F. Hollande a insisté : «Je ne veux pas que l'université d'été soit l'objet de conciliabules, de rapprochements, de combinaisons» car «le congrès du Parti socialiste se préparera dans les semaines qui viennent», a soutenu M. Hollande
2. ...et des stratégies et des règlements de compte en coulisses!
Malheureusement, cette unité et ces beaux discours de façade peinent à cacher des coulisses beaucoup plus...stratégiques.
Aussi, ce même François Hollande a déclaré sur RTL , quelques jours avant l'ouverture de l'université d'été du PS "Je dois travailler avec Bertrand Delanoë." Avant d'ajouter, "Ceux qui pensent la même chose doivent être ensemble (...) et Ségolène Royal verra ce qu'elle a à faire de son côté". Cela semble clair...mais jeudi, le premier secrétaire du PS et le maire de Paris se sont soigneusement évité.
De son côté, Martine Aubry a estimé lors d'un déjeuner de presse que son homologue parisien Bertrand Delanoë ne souhaitait pas "travailler dans un collectif". Elle a ajouté "Il a fait le choix de partir en disant: "Venez derrière moi".
°°°°°°°°°°°°°°°°
Le discours de Ségolène Royal à la Rochelle
Verbatim:
http://www.desirsdavenir.org/segolene-royal/les-actualites/discours-de-segolene-royal-lors-de-louverture-de-luniversite-dete-du-p