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24 septembre 2008

Présentation de la motion du PARTI SOCIALISTE DU FUTUR

Sur .Le Monde 23.09.08 22h20

PARIS (Reuters) - Ségolène Royal est restée en retrait, mardi soir lors du conseil national du Parti socialiste, préférant mettre en avant son équipe qui incarne à ses yeux "le Parti socialiste de demain".        

L'ex-candidate à l'élection présidentielle de 2007 n'apparaît symboliquement qu'en dernière position sur la liste des signataires de sa "motion" intitulée "Tous ensemble, fiers d'être socialistes".  Sur le papier, le maire de Lyon, Gérard Collomb, figure en première position de cette équipe paritaire de seize personnes, dont Vincent Peillon, Julien Dray mais également trois jeunes collaboratrices, Delphine Batho, Najat Belkacem et Aurélie Filippetti.        

"C'est une équipe soudée, capable de travailler ensemble, de rassembler et d'incarner (...) le PS de demain, celui du futur, celui qui va dire aux Français qu'il ne faut pas baisser les bras (...) et que des solutions, il y en a", a déclaré la présidente de Poitou-Charentes à son arrivée à la salle de La Mutualité, à Paris.

Elle a pris place au premier rang mais a envoyé à la tribune un trio composé de Najat Belkacem, Vincent Feltesse, président de la communauté urbaine de Bordeaux et François Rebsamen défendre leur texte d'orientation "Nous avons voulu présenter notre motion en trois parties pour se faire applaudir trois fois plus", a ironisé le sénateur-maire de Dijon.  

Visuellement, la stratégie tranchait avec celles de Bertrand Delanoë et Martine Aubry, qui ont défendu leur texte en personne.

En descendant de la tribune, le maire de Paris a salué sa consoeur de Lille, serré la main de l'ancien Premier ministre Pierre Mauroy avant d'ignorer ostensiblement le camp Royal.

       

Pour celle qui a déclaré mettre sa candidature au poste de premier secrétaire "au Frigidaire" pour l'instant, il s'agissait de "donner l'exemple" afin que le congrès de Reims ne soit pas "une guerre des chefs"."Ce qui m'intéresse, c'est de pousser en avant une nouvelle équipe de futurs dirigeants du pays, de les mettre en valeur, de les faire parler", a-t-elle justifié à sa sortie.

"Je mets en avant cette équipe mais je suis là, bien présente", a-t-elle toutefois lancé à l'adresse de ceux qui douteraient de sa détermination.

Celle qui organise dès samedi un "meeting de la fraternité" au Zénith, à Paris, prévient: "Je prendrai toute ma place dans les débats, bien évidemment".     

Clément Dossin, édité par Pascal Liétout

Lire l'article..

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Mon commentaire .

Si, parmi les attentes des militants, et des sympathisants, et d’une grande partie des français, il subsiste une attente jusqu’ici trop souvent déçue : « plus d’intégrité », « plus de respect des  militants », « plus de respect des engagements pris et de la parole donnée », « un travail en équipe paritaire et un  partage des tâches au sein d’un parti qui représente l’espoir d’une foule de Français …  Voilà qui est édifiant.

 

Voilà une belle équipe déjà active, rodée à travailler ensemble, PRÊTE à accueillir d’autres qui viendront les rejoindre  pour rendre leur fierté aux socialistes (et NON pour y trouver des accommodements favorisant d’abord  leur intérêt personnel)… fierté des socialistes tellement  mise à mal par le comique des contorsions de quelques ambitieux égocentriques, et par le dégoût que ceux-ci suscitent maintenant chez les citoyens exigeant un minimum d’éthique et de respect de la part de ceux qu’ils ont élu  il y a des années.…

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Une équipe dont le devenir est prometteur ( pour notre avenir à tous !) grâce à une tête de file qui n’a pas pris de chemins de traverse  en courant le guilledou dans des gares, des ryads, ou derrière les portes de Solférino entre autres.

Une tête de file qui a posé son (et notre) projet.

Une tête de file qui n’est pilotée par aucune « éminence grisâtre » (cette personne qui, ayant perdu une élection imperdable en 2002, a encore à sa botte de fidèles hommes de paille à son service)

NB: pour les atrabiliaires qui tentent de faire passer pour  une traîtrise l'appel de S Royal à Bayrou dans l'entre deux tours, soulignons que l'enjeu était de taille, et le "marché" salutaire ... surtout pour ces nombreux autres mis à mal depuis 2007, pour les ressources de survie des  petits retraités d'aujourd'hui, pour dynamiser les PME et les mettre en lien avec travailleurs et syndicats.. Cet enjeu là était il si négligeable, pour Bayrou?


Ce compromis était incontournable, désolant Bayrou.  S Royal a échoué dans son entreprise - contre vents et marées, (entendez: contre  éléphants socialistes  et  droite réjouie du soutien de ces drôles de grands chefs du PS  ...)   de mettre en place les conditions pour établir une société plus juste, et plus écologique ( au sens large) .

Le bilan a été tiré, et de nouvelles lignes tracées:

LES SOCIALISTES DOIVENT SAISIR LEURS CHANCES. ILS DOIVENT sonner le glas d’un PS gangréné par les appétits de pouvoir de leurs vieux apparatchicks.

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