Aubry : le FLOP !!!
Aubry : le FLOP !!!
Vidéo envoyée par larnaut
Dans le hall d’entrée du Zénith, à deux pas de la buvette, un employé est déjà en train de nettoyer le sol. « Le printemps des libertés », la journée (qui se voulait) « festive » du PS n’est pourtant pas terminée : il n’est pas encore 16 heures ! Au même instant, sur scène, Patrick Bloche est en train d’ouvrir la « discussion » sur « les libertés d’expression menacées » en expliquant que la France d’aujourd’hui sent bon l’« Ancien Régime » et que Nicolas Sarkozy, lui, a comme un petit goût de « Berlusconi ». Des propos qui n’ont même pas le mérite de sortir du coma les mille personnes qui occupent difficilement l'immense espace d'une salle configurée pour en recevoir… 2 500. Une salle qui, en septembre dernier, avait accueilli 4 000 partisans de Ségolène Royal. Une salle qui a même été désertée par les dirigeants du parti, à l’exception de ceux qui forment la garde rapprochée de Martine Aubry.
Martine Aubry se plante au Zénith
envoyé par franceinter
Le PS peine à remplir le Zénith
Extrait:
(...) les militants socialistes ne se sont pas mobilisés massivement.
Selon la direction, plusieurs facteurs expliquent cet échec. «Les
outils de mobilisation n'existent plus, ils sont à réinventer», estime
ainsi François Lamy. Pour Christophe Borgel, secrétaire national aux
Fédérations, «l'appareil du PS est encore convalescent». Plusieurs
responsables reconnaissent également qu'il est «plus difficile» de
mobiliser du fait du contexte, surtout trois jours après les
manifestations contre la crise.
Des voix s'élèvent contre un retour à l'angélisme
Mais le choix du thème des libertés était aussi l'objet de contestations en interne, notamment de la part des «royalistes». Sur son blog, le député PS de l'Essonne Manuel Valls, proche de Ségolène Royal, a jugé que le livre noir a «raté sa cible en utilisant l'artillerie lourde». Pour lui, le PS doit «refuser le faux choix entre la liberté et la sécurité». «Et c'est même précisément parce que la droite échoue à rétablir cette sécurité dans les quartiers populaires que nous devons rappeler -sans honte et sans faiblesse- qu'elle est l'une des premières liberté des citoyens qui y vivent».
David Assouline, l'un des plus proches lieutenants de l'ex-candidate à la présidentielle, a quant à lui opposé cette manifestation ratée au succès du «rassemblement de la fraternité» organisé en septembre dernier au même endroit par Royal. «C'était un rassemblement populaire et festif, là c'est un forum de débat», tacle-t-il.
D'autres socialistes se sont montrés critiques. C'est le cas de Malek Boutih, pour qui «On est revenu dans le partage du travail traditionnel entre l'emploi pour la gauche et la sécurité pour la droite», a déploré l'ancien secrétaire national aux questions de société.
Mon commentaire: "les outils de mobilisation n'existent plus, ils sont à réinventer" affirme Lamy... Ah bon?
Ce n'est pas ce que nous avons vu récemment dans toute le France.
Ce n'est pas ce que nous avons vu le 27/09/08 au Zénith.
Quant aux "outils", il y en a 3 à priori qui
mobilisent toujours la population de gauche car ils répondent à des
valeurs de gauche: la transparence (des urnes, entre autres...), la
démocratie (le respect des votes, et des électeurs) , la volonté en
ACTES de rassembler.
La démagogie absurde n'appâte plus le naïf
chaland:
- qui ose encore prétendre que liberté s'oppose à sécurité ;
- qui
oublie que la liberté du citoyen de l'électeur est aussi - entre
autres - de voir ses votes respectés ,
... et de ne pas se laisser exploiter - en silence - par ses pairs, ses élus.
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Autres échos
Le Zénith pas très royal de Martine Aubry
Aubry peine à mobiliser ses militants (Extrait:Pour Delphine Batho, porte-parole de Ségolène Royal, la désaffection des militants « est la démonstration qu’il faut changer le fonctionnement de l’appareil, avec les adhésions à 20 euros, avec des campagnes de mobilisation ».La direction du parti s’est, elle, efforcée de minimiser ce rendez-vous manqué.)
Le PS n'est pas à la hauteur de Désirs
d'Avenir.
Au Zénith, le PS peine à mobiliser pour son "printemps des libertés"
Aubry, Fabius, Jospin et le "cimetière des éléphants"
Après Ségolène, Martine fait son Zénith
Aubry fait son Zénith – Part II
Aubry fait son Zénith - suite et fin
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... et encore..
Par PopsUp
le 23/03/2009,
Au lendemain du désastreux meeting du zénith, censé lancer Martine Aubry pour la présidentielle 2012, et qui s’est soldé par un fiasco, peut on faire un premier bilan , Presque 5 mois après son arrivée à la tete de Solférino ?
-
Au lendemain de son arrivée, Martine Aubry choisit de ne pas intervenir
dans les médias pendant près de deux mois, poussant Libération à titrer
un de ses articles : « où est passée Martine Aubry ? »
- Seule exception : une vidéo de vœux pour l’année 2009. Problème :
la vidéo n’est vue que 13 000 fois contre 32 000 pour Ségolène Royal
l’année d’avant.
- C’est à ce moment que l’éditeur de son livre « Et si on se retrouvait », qui avait fait un flop
lors de sa parution pendant l’été 2008 (moins de 5000 exemplaires
vendus) tente de ressortir l’ouvrage. Il abandonne l’idée devant les
quelques dizaines d’ouvrages qui se vendent, malgré l’exposition
médiatique de la nouvelle patronne socialiste.
- Le grand retour médiatique est prévu pour une cérémonie de vœux : las, Martine Aubry se plante un crayon dans l’œil ( !) et repousse ses vœux.
- Et l’absence de Martine Aubry ne fait que renforcer l’omniprésence
de Benoît Hamon, porte parole qui fait valoir ses propres propositions
(18% au congrès) et non celles du parti (autorisation administrative de licenciement), provoquant des tensions au parti.
- L’intégration des amis de Ségolène Royal à la direction porte celle ci à 80 personnes, renouant avec l’armée mexicaine de François Hollande, en violation de la promesse de Martine Aubry de constituer une équipe resserrée.
- Démission d’André Vallini, le secrétaire national à la justice unanimement reconnu pour sa compétence, pour protester contre l’autoritarisme de Martine Aubry
(surnommée « La mère emptoire » en interne). Plus tard, la secrétaire
nationale à la santé démissionnera à son tour, pour protester contre
l’établissement autoritaire des listes européennes.
- Présentation d’un « contre plan de relance » prévu le même jour que l’investiture de Barack Obama. Le parti consent finalement à repousser la conférence de presse au lendemain.
- Mise en place d’un site censé recenser les « 1000 initiatives » prises par les militants pour populariser les décisions de la direction. Le site est laissé à l’abandon dès le lendemain et de « 1000 initiatives » on passera à 4 opérations de tractage et 2 conférences de presse locales.
- De fait, le contre plan passe inaperçu. Dans un sondage Viavoice, 20% des Français n’en n’ont pas entendu parler, et seuls 23% des Français les trouvent crédible.
- En opposition à ses promesses de non pipolisation pendant le congrès, Martine Aubry pose pour Gala et VSD, pour tenter de sauver les meubles.
- A la sortie de la journée de mobilisation sociale de fin janvier, Martine Aubry fait son grand oral en prime time, pendant 2h, sur France 2. Làs : seuls 3 millions de spectateurs, dans la moyenne basse de l’émission, et 1 million de moins que Ségolène Royal un an auparavant.
- Présentation d’un « livre noir des libertés publiques », passé complètement inaperçu.
Les quelques malheureux qui l’ont lu déplorent le manque de
propositions et le retour de l’angélisme socialiste sur les questions
de société.
- Les listes pour les européennes sont présentées à la presse. « lessocialistes sont réunis et au travail » se félicite Martine Aubry qui part alors en vacances pour une semaine au Maroc
- Làs : dès le lendemain une fronde se lève contre ces listes, une pétition
signée par de grands élus est lancée. Fait unique, les militants de la
région Centre rejetteront le parachutage de Henri Weber, élu du Nord
éjecté pour laisser la place à Gilles Pargneaux, soutien d’Aubry (et
responsable du décompte des voix...) pendant le congrès.
- Un meeting est organisé au Zénith pour promouvoir l’initiative sur les libertés publiques.
- Las, le meeting vient une semaine de mobilisation sociale, faisant apparaître le thème comme complètement décalé.
De plus, le choix de la salle et de la forme du meeting fait que tous
les journalistes ironisent sur la copie du meeting de Ségolène Royal
quelques mois auparavant, meeting alors vilipendé par… Martine Aubry.
- Las, le meeting est un fiasco : pas plus de 1000 personnes (dont au moins la moitié d’élus) pour assister au discours d’Aubry, dans une salle de 6500 places. Pas plus de 300 personnes pour assister au concert de Sanseverino et l’obligation d’Aubry d’annuler son premier discours car la salle était alors quasiment vide. Martine Aubry se console en affirmant que « nous sommes chaque jour plus crédibles ».
- làs : un sondage pour le JDD apprend que, 4 mois après l’arrivée de Martine Aubry, 61% des Français pensent que le ps n’a pas des dirigeants de qualité et 76% pensent que la direction du PS n’a pas de réponses face à la crise économique.
- Pour sauver les meubles, Martine Aubry décide alors d’aller raconter sa vie dans l’émission de Michel Drucker, début avril.
C’est donc un premier bilan en demi teinte que l’on peut dresser.
Elle devra aussi bientôt gérer la sortie d’un livre que la rumeur annonce comme dévastateur, et qui remettrait largement en cause le résultat de l’élection de novembre 2008, prouvant de nombreuses fraudes dans la fédération du Nord, dirigée par ...Gilles Pargneaux.