Le monde du cinéma de guingois sur Hadopi
Jeanne Balibar, lors du 61e festival de Cannes, le 22 mais 2008./REUTERS/Vincent Kessler
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CANNES - Sur la Croisette, les réalisateurs n'ont pas tout à fait le même avis...
Le monde du cinéma serait-il divisé sur la loi Hadopi? A Cannes, en tout cas, les avis sont partagés. Samedi, lors d’un débat sur le financement du cinéma après le vote de la loi anti-piratage, les participants ont plaidé pour une régulation de
la Toileau service du bon financement des films français, qui ont besoin de la télé, et notamment de Canal+, pour émerger.
A l’autre bout de la Croisette, Jeanne Balibar, qui joue sous la direction de Pedro Costa dans «Ne change rien», sélectionné à
la Quinzaine des réalisateurs, n’est pas d’accord sur les bienfaits du texte de loi. «C’est une loi pour rien, elle est dépassée avant même de pouvoir être mise en application, c’est un coup d’épée dans l’eau, explique-t-elle à 20minutes.fr. Son souhait? «Que les gens soient sur le Net comme dans une médiathèque.» (...)