Kader Arif (PS) en flagrant délit de mensonge à l’égard de Daniel Cohn-Bendit
Plus c’est gros, plus ça passe. Cette fois-ci, c’est loupé. L’eurodéputé socialiste sortant du sud-ouest s’en est pris, ce matin, dans Libération, au leader écologiste, ce « si sympathique Daniel Cohn-Bendit » en l’accusant d’avoir « voté avec la droite européenne la directive portant le temps de rétention administrative des sans-papiers à dix-huit mois contre trente-deux jours actuellement ». Quoiqu’on pense sur le fond de cette directive qui n’est pas l’épouvantail qu’en a fait la gauche française, c’est tout simplement faux. La preuve est ici, sur le site votewatch.eu. Mon collègue, Gilbert Laval, ne pouvait évidemment pas le savoir, et il s’est contenté de rapporter ces propos mensongers. Kader Arif savait qu’il jouait sur du velours ce qui le rend d’autant plus inexcusable. Mentir, est-ce que cela grandit le politique ?