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23 juin 2009

IRAN: QUI est Myriam REDJAVI,

Un regard sur la vie de Maryam Radjavi

Image Maryam Radjavi est née en 1953 dans une famille de classe moyenne à Téhéran. Mère d'une fille de 21 ans, Maryam est ingénieur en métallurgie de l'université de technologie de Téhéran. Elle commence ses activités contre le chah dans les années 1970. Après son entrée à l'université, elle devient rapidement une dirigeante du mouvement étudiant et rejoint les Modjahedines du peuple, une organisation musulmane, démocrate et nationaliste qui prône l'instauration d'un gouvernement démocratique, pluraliste et laïc en Iran.

Le régime du chah exécute une de ses sœurs, Narguesse, et celui de Khomeiny en assassine une autre, Massoumeh, qui meurt sous la torture en 1982, enceinte de huit mois. Son mari, Mahmoud Izadkhah, est aussi exécuté.

Après la chute de la monarchie, Maryam devient une figure de proue de la section sociale des Modjahedines, jouant un rôle clé dans l'adhésion des étudiants et des lycéens, alors que les Modjahedines émergent comme le principal mouvement d'opposition au régime des mollahs. En 1980, elle se présente aux élections législatives à Téhéran et, malgré les fraudes massives des mollahs, elle obtient plus d'un quart de million de voix.

Mme Radjavi joue un rôle décisif dans l'organisation de deux manifestations pacifiques majeures à Téhéran en avril et en juin 1981 contre la dictature naissante. Le 20 juin 1981, les Iraniens plongent dans la terreur khomeiniste. Des dizaines de milliers de personnes sont arrêtées ou exécutées.

En 1982, Maryam part pour Paris. Elle s'avère rapidement la femme la plus apte et la plus capable du mouvement. Elle est finalement élue co-dirigeante des Modjahedines en 1985. Quatre ans plus tard, en 1989, elle est élue secrétaire générale des Modjahedines par le Congrès du mouvement.

Un Tournant

En août 1993, le Conseil national de la Résistance iranienne, le parlement en exil, élit Maryam Radjavi future présidente de la République pour la période de transition après le renversement des mollahs.

Elle démissionne alors de ses autres fonctions pour se consacrer entièrement à ses nouvelles responsabilités. Mme Radjavi fait connaître la Résistance sur la scène internationale, en dirigeant une campagne mondiale pour dénoncer les violations des droits de l'homme en Iran, l'exportation du terrorisme et de l'intégrisme par les mollahs, leurs efforts pour acquérir des armes nucléaires, et présenter les objectifs de la Résistance à l'opinion publique internationale.

Dans sa nouvelle fonction de présidente de la République élue, Maryam représente un formidable défi politique, social, culturel et idéologique aux mollahs au pouvoir. Sous sa direction, les femmes ont atteint des positions clés dans les rangs de la Résistance. Les femmes forment la moitié des membres du CNRI. Elles occupent des responsabilités dans les arènes politiques, internationales et militaires de la Résistance. Un tiers des combattants de l'Armée de libération nationale iranienne et nombre de ses commandants sont des femmes.

Maryam donne de nombreuses conférences sur le sujet qui lui tient le plus à cœur, la version moderne et démocratique de l'islam contre l'interprétation réactionnaire et intégriste de cette religion. Pour elle, la plus grande distinction entre ces deux visions diamétralement opposées, c'est la question des femmes.

L'élection de Maryam Radjavi donne à la société opprimée d'Iran, spécialement aux femmes, un nouvel espoir dans un avenir meilleur. Son élection a un impact tout aussi profond et dynamique sur les Iraniens vivant à l'étranger. De nombreuses délégations de la diaspora de quatre millions d'Iraniens, parmi les couches les plus éduquées de la société, viennent la voir à Paris.

Maryam Radjavi s'attache aussi à l'héritage riche, mais menacé, de l'art et de la culture en Iran. De nombreux chanteurs, réalisateurs, artistes, peintres, sculpteurs, poètes et écrivains célèbres affichent leur soutien à son programme pour un Iran libre et laïc. Dans Maryam Radjavi, les mollahs découvrent une anti-thèse dans tous les sens du terme. C'est pourquoi les Iraniens de tout l'éventail politique lui apportent leur soutien et qu'elle devient un véritable symbole de l'unité nationale contre la tyrannie religieuse en Iran.

La Charte de la liberte

Dans un discours devant 15.000 Iraniens à Dortmund le 16 juin 1995, Mme Radjavi présente une "Charte des libertés fondamentales" en 16 points pour l'Iran après le renversement des mollahs. Dans son discours, Mme Radjavi déclare que l'amour de la liberté est la force motrice du mouvement de la Résistance. Sans cela, dit-elle, "nous n'aurions pas pu rester fermes contre la dictature en place. Notre nation a payé le prix de la liberté avec 100.000 martyrs." Maryam Radjavi présente également le principal programme de la Résistance pour l'Iran de demain, soulignant l'engagement de la Résistance dans la liberté d'expression, d'opinion, de la presse, de partis et d'associations politiques, ainsi que dans les élections libres. Elle souligne que les élections seront l'unique base de la légitimité d'un gouvernement.

L'intégrisme islamique inspiré par Téhéran constitue la plus grande menace à la paix et à la stabilité du monde. Maryam Radjavi pense que l'on ne peut combattre l'intégrisme avec une culture anti-islamique. La seule façon de lui faire face, c'est avec une interprétation moderne et démocratique de l'islam. Dans la promotion de cette vision, la Résistance iranienne présente un visage tolérant et contemporain de l'islam et rejette la sauvagerie des mollahs sous le couvert de la religion.

"Qu'il n'y ait aucun doute", dit-elle, "les marchands de religion qui dirigent l'Iran au nom de l'Islam, mais répandent le sang, répriment le peuple et prônent l'exportation de l'intégrisme et du terrorisme, sont eux-mêmes les pires ennemis de l'islam et des musulmans. Le jour viendra où ils seront forcés d'abandonner le nom de l'islam."

Maryam Radjavi vue par les autres

Une majorité de la Chambre des Représentants des Etats-Unis, juillet 1992:

"Le Conseil a démocratiquement élu une dirigeante capable, une musulmane, une femme, comme réponse à l'intégrisme islamique."

425 parlementaires britanniques, juin 1995:
"Le soutien au CNRI et à sa présidente de la République élue, qui reflète les aspirations d'un vaste éventail du peuple iranien, accélèrera l'instauration de la démocratie en Iran et contribuera à la restauration de la stabilité dans la région."

Gary Ackerman, membre de la Chambre des Représentants américaine, 28 juillet 1997:
"Le Conseil national de la Résistance iranienne et sa présidente de la République élue, Mme Maryam Radjavi, ont tourné une nouvelle page de l'histoire de l'Iran. Il est donc nécessaire que ce conseil et la présidence de Mme Radjavi reçoivent un soutien international."

Georgie Anne Geyer, écrivain et journaliste américaine, Washington Times du 26 août 1994:
"Dans ma carrière de trente années de correspondante à l'étranger, j'ai interviewé de nombreux dirigeants "inhabituels" - mais je pense que j'ai finalement trouvé la plus étonnement extraordinaire. Elle s'appelle Maryam Radjavi. Elle a été élue "future présidente de l'Iran" par la Résistance iranienne montante, et elle rend fous les mollahs iraniens qui haïssent les femmes!

"Aussi éloquente qu'elle puisse l'être sur la liberté des Iraniens - et particulièrement la liberté des femmes— il est rapidement devenu clair que cette femme cultivée de 41 ans est une personnalité à suivre... C'est aussi Maryam Radjavi qui est rapidement devenue la source d'espoir dans laquelle les Iraniens libéraux et modernes qui soufrent depuis si longtemps, peuvent trouver toutes sortes d'espoirs... Elle est devenue le symbole de quelque chose de nouveau - la femme islamique modeste mais active.

Lord Eric Avebury, 21 juin 1996:
"Sa présence ici (à Londres) a été notée par The Independent et le Times, qui l'avait précédemment comptée parmi les cent femmes les plus puissantes de la terre... Mais tous ceux qui ont rencontré Mme Radjavi et l'ont écoutée ne peuvent douter qu'elle ait atteint le sommet à cause de ses propres qualités de dirigeante et son propre engagement à la cause de la démocratie et des droits de l'homme."

William Nygaard, éditeur norvégien, 31 octobre 1995:
"Elle est charismatique et possède des opinions très intéressantes sur comment l'islam en tant que religion peut être démocratique dans la société, qu'il n'existe pas de contradiction entre l'islam et la démocratie et les valeurs humaines."

Fawzia Mehran, écrivain égyptienne de renom, 26 juin 1996:
"Son message est celui de l'avenir et sa révolution connaîtra la victoire. Le zénith de nos rêves s'incarne dans Maryam Radjavi. Je crois qu'avec son aide nous atteindrons bientôt la victoire. Cette révolution triomphera bientôt et changera le cours de l'histoire."

Nin Karin Monsen, philosophe et écrivain norvégienne, 12 juillet 1996:
"La compassion impressionnante de Maryam et son caractère historique révèle une femme totalement différente des femmes célèbres de notre histoire. Dans son œuvre politique pour l'avenir de l'Iran, elle peut réaliser des choses auxquelles les Norvégiennes ne peuvent que rêver. Son caractère et son appel à la liberté indiquent un islam basé sur l'amour de l'humanité et situé à des années lumières de l'interprétation terroriste des mollahs. On peut comparer Maryam Radjavi à des leaders comme Abraham Lincoln, le Mahatma Gandhi et Nelson Mandela. C'est également une grande réformatrice religieuse, faisant avec l'islam ce que Martin Luther King a fait avec le catholicisme. Maryam Radjavi peut changer l'histoire."

Source: Conseil National de la Résistance Iranienne

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