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29 juin 2009

Putsch militaire au Honduras, le président Zelaya au Costa Rica

Hier, 18h32

Quelques jours après la destitution de leur chef d'état-major, les militaires honduriens se sont rebellés dimanche contre le président Manuel Zelaya, qu'ils ont chassé du pouvoir et expulsé vers le Costa Rica. Lire la suite l'article

Le président, arrivé à San José, a demandé l'asile politique aux autorités costariciennes. Affirmant être toujours chef de l'Etat, il a appelé la population à la "résistance pacifique" aux putschistes, afin de préserver la démocratie. Selon lui, le "gouvernement usurpateur" ne peut pas et ne sera pas reconnu.

Zelaya, un proche allié du numéro un vénézuélien Hugo Chavez, a expliqué avoir été réveillé à l'aube par des coups de feu et enlevé par des militaires qui, au bout d'une demi-heure de fusillade, ont réussi à venir à bout de la résistance de ses gardes du corps.

Homme de gauche, le président Zelaya voulait amender la Constitution du Honduras afin de pouvoir briguer un nouveau mandat de quatre ans lors de la présidentielle de l'an prochain.

Le chef d'état-major des forces armées avait refusé de l'aider à organiser ce dimanche un référendum modifiant la constitution en ce sens, ce qui lui a valu d'être limogé.

ZELAYA EN APPELLE À WASHINGTON

A Tegucigalpa, la police a tiré des gaz lacrymogènes contre des manifestants favorables à Zelaya, dans le centre de la capitale, après l'arrestation du président par des militaires qui se sont présentés à l'aube à sa résidence pour l'emmener.

Le président américain Barack Obama a fait part de sa vive préoccupation face à l'arrestation et l'expulsion du président hondurien.

"Comme l'Organisation des Etats américains l'a fait vendredi, j'appelle tous les acteurs politiques et sociaux au Honduras à respecter les normes démocratiques, l'état de droit et les principes de la charte démocratique interaméricaine", a-t-il déclaré dans un communiqué.

"Toutes les tensions et les contentieux existants doivent être résolus pacifiquement par le dialogue, sans aucune ingérence extérieure", a-t-il ajouté.

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Commentaires
N
Ce coup d’état sud-américain rappelle quand même bien les années 70 de sinistre mémoire.
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