Plan Alzheimer et conflits d'intérêts
...... les Sarkozy, Sanofi, recherche publique, franchises médicales... Les deniers publics feront les profits privés
L’un des principaux symptômes de la maladie d’Alzheimer, c’est une altération de la mémoire. Exerçons-là un peu, alors. Pour voir comment les maillons de la chaîne politico-sanitaire s’enchevêtrent avec les gros intérêts privés de l’industrie pharmaceutique, et ce depuis la famille Sarkozy jusqu’à notre firme nationale, Sanofi Aventis. L’imbrication est parfois directe, parfois par maillons interposés, comme il se doit dans tout réseau.
La
maladie d’Alzheimer ne semble pas avoir été choisie par hasard par
Nicolas Sarkozy, mais ce n'est pas la première fois que des initiatives
présidentielles confortent les intérêts économiques privés de ses
proches. Les conflits d'intérêts sont juste mieux cachés dans ce cas,
occultés par des envolées lyriques et la posture du volontarisme
politique (voir les discours).
Graphique: Journal des Finances, selon lequel Sanofi-Aventis devrait faire 7,2 milliards d'euros de profits en 2009.
La Fondation de la coopération scientifique sur la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées
Le premier conseil d’administration de la "Fondation de la coopération scientifique sur la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées" a eu lieu le 7 novembre 2008, présidé par Philippe Lagayette, désormais "vice-président de la banque JP Morgan pour la région EMEA" et "président du groupe dédié aux fonds souverains en Europe". Les banquiers et l’Alzheimer, par les temps qui courent, est-ce vraiment une sage association ? Espérons que M. Lagayette ne nous créera pas une "bulle Alzheimer" oublieuse de la raison et faisant des investissements à risque au travers de hedge funds pour lequel seul le profit est "souverain"…
Je propose qu’un collectifs de médecins et d’usagers indépendants de tous bords testent régulièrement les capacités cognitives de tous ceux qui sont impliqués dans la gestion tant financière qu’intellectuelle et scientifique de la "grande cause Alzheimer".
La précaution ne serait pas inutile. Parce que, décidément, il doit y avoir une affinité secrète entre les fonds souverains – destinés à maîtriser la crise financière - et les firmes pharmaceutiques. (................)
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