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23 juillet 2009

Grimaud-Cohn-Bendit, même combat

                                                                     

Le préfet de police Grimaud, celui qui a géré Mai-68 à Paris, c'est Daniel Cohn-Bendit qui en parle le mieux. Les médias ne s'y sont pas trompés, qui tous n'ont interrogé que lui à l'annonce de sa mort (Europe 1, France Info, ...). On s'étonne, bien sûr, de la bienveillance avec laquelle l'ancien leader étudiant parle de l'action de son adversaire de l'époque. C'est que Maurice Grimaud a plutôt donné des consignes de modérations à ses troupes dans la répressions des manifestations: «Frapper un manifestant tombé à terre, c'est se frapper soi-même en apparaissant sous un jour qui atteint toute la fonction policière, écrit-il le 29 mai 1968 dans une circulaire adressée à la “Maison”. Il est encore plus grave de frapper des manifestants après arrestation et lorsqu'ils sont conduits dans les locaux de police pour y être interrogés.»

 

Cliquer sur l'image pour lire le document

 

Les deux hommes s'étaient déjà parlé, par télévision interposée, en 1977 sur le plateau d'«Apostrophe», lorsque le haut-fonctionnaire publiait son récit de 68 sous un titre libertaire (En mai, fais ce qu'il te plait, Stock) et qu'à front renvers, «Dany» sortait son Grand Bazar (Belfond), autant dire la «chienlit»!

 

L'entretien n'était quand même pas allé bien loin, tournant autour de l'interdiction de séjour en France imposé à Daniel Cohn-Bendit, Maurice Grimaud sortant néanmoins de sa réserve fonctionnariale en déclarant: «nous avons signé les accords d'Helsinki, qui autorisent la libre-circulation des hommes et des idées. M. Cohn-Bendit est homme, il a quelques idées — même si nous ne les partageons pas ; je crois que le gouvernement s'honorerait en levant cette mesure». (Cliquez sur l'image pour lire la vidéo.)

 

 

Pour partager ces idées, il faudra attendre avril 2008 et l'invitation du Point à célébrer de concert les quarante ans de Mai. Où l'on découvre, sous les questions d'un Dany passé du rouge au verts, un préfet promoteur de la ville sans voiture, à une époque où Pompidou ne rêvait que d'«adapter la ville à la bagnole».(...........)

Lire l'article MEDIAPART

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