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28 novembre 2009

Ségolène Royal: "L'objectif caché de Vincent Peillon était de m'éliminer" pour préparer 2012

 

Par La rédaction du Post                                    

le 26/11/2009

      Pour elle, il s'est montré aussi virulent à son encontre, car il voudrait "se porter candidat aux primaires". Vincent Peillon ne souhaite pas réagir.

               Vincent Peillon et Ségolène Royal, à Paris, le 19 janvier 2008.         

Vincent Peillon et Ségolène Royal, à Paris, le 19 janvier 2008.

  Une semaine après son coup de force de Dijon, Ségolène Royal s'est confiée au journaliste du Nouvel Observateur spécialisé sur le PS, Matthieu Croissandeau.

Alors que le conflit ouvert entre l'ex-candidate à la présidentielle et le député européen n'est toujours pas rêglé, puisque l'on ne sait toujours pas qui est le vrai leader du courant L'Espoir à gauche, Ségolène Royal souhaite rêgler la question "en faisant voter les militants de son courant" après les régionales, indique l'hebdomadaire.

"Je ne pensais pas qu'il pourrait faire sa route en me trahissant"

Surtout, comme elle le confie au journaliste du Nouvel Observateur, pour elle, c'est évident: si Vincent Peillon s'est montré aussi virulent à son encontre, c'est parce qu'il préparerait la présidentielle de 2012. "L'objectif caché de Vincent Peillon était de m'éliminer afin de pouvoir se porter candidat aux primaires", assure-t-elle à Matthieu Croissandeau.

"Sinon comment justifier une telle violence dans ses réactions? C'est la seule explication que je vois à cette crise de nerfs", ajoute-t-elle. Avant de regretter l'attitude de son ex-lieutenant: "Je ne pensais pas qu'il pourrait faire sa route en me trahissant."

Vincent Peillon a pourtant affirmé en septembre dernier qu'il ne serait pas candidat pour 2012. Les observateurs le voient plus briguer la succession de Martine Aubry à la tête du PS, en 2011.

"Tant pis si tout cela m'éclabousse"


Même si leur affrontement lui vaut une baisse dans les sondages, Ségolène Royal ne regrette rien: "Tant pis si tout cela m'éclabousse. Cette histoire ne va pas me faire monter dans les sondages, c'est sûr, mais il fallait aller jusqu'au bout", confie-t-elle encore au journaliste du Nouvel Obs.

"Peillon ne peut plus s'autoproclamer patron du courant"

La présidente de Poitou-Charentes pense même que leur clash lui est bénéfique. "Le putsch" de Vincent Peillon "a avorté", se félicite-t-elle. Et désormais, elle pense que "Vincent Peillon ne peut plus s'autoproclamer patron du courant comme il le faisait (...) S'il continue à s'exprimer dans les médias, ce sera désormais comme simple député européen."

Contacté par Le Post, l'entourage de Vincent Peillon indique que ce dernier ne souhaite pas réagir.


Une faute d'orthographe, de grammaire, une erreur à signaler? Ecrivez à politique@lepost.fr avec votre correction et en indiquant l'url du post.

                    

   
   (Sources:             Le Nouvel Observateur, Le Post.fr)

   
   A lire sur LePost.fr:
         - Royal et "la psychiatrie lourde": qui dit vrai entre Peillon et BFM?
         - Vote: Vincent Peillon aurait-il les chocottes face aux militants du PS?
         - Peillon va demander un vote de confiance à ses troupes: une bonne idée?
   

         
                     

                     Par La rédaction du POST

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