Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vu au MACROSCOPE
Visiteurs
Depuis la création 1 378 952
Newsletter
3 février 2010

Ségolène Royal et les renégats de Poitou-Charentes.

La présidente de Poitou-Charentes Ségolène Royal, contrairement à ce que la presse a annoncé, se retrouve confrontée à une fronde de 80 socialistes et non 60, dans sa région. Son crime: rassembler, au-delà de son parti. Encore une main de Solférino alors que dans le même temps,  le Bureau national est contraint de procéder de la même façon en Languedoc-Roussillon. Pourtant, la première secrétaire, elle, le fait à Lille. Donc, interdiction de faire comme elle.

Pourquoi ce n’est que maintenant que des élus, des militants et sympathisants du Parti socialiste en Poitou-Charentes, comme par hasard, se réveillent ? Une crise de conscience ou une crise de nuisance hypocrite ?  Au moment où tout le monde sait que cette union avec des ralliements pas forcés donnent la présidente Ségolène Royal largement gagnante malgré tous les cas de figure, cette fronde semble être téléguidée. Il ne faut pas avoir fait Science-Po pour le comprendre.

En adressant une lettre ouverte à Ségolène Royal, sans objet surtout, quels intérêts défendent-ils ? Quel est le but d’une telle manoeuvre à quelques semaines d’une échéance capitale, qui pourrait renforcer la gauche en vue des épreuves à venir ? Donc, afin de manifester leur hostilité à la présence de représentants du Modem et des Verts sur la liste de la présidente du Poitou-Charentes aux Régionales, ces hommes et ces femmes ont donc pris une initiative solidaire dans leur petit coin de France, prêt à en découdre.

Parti socialiste ou Parti soviétique ? Après la remise en cause du vote des militants en Languedoc-Roussillon, va-t-on assister à la même opération en Poitou-Charentes ? Le Poitou-Charentes a semble-t-il, comme par enchantement, trouvé ces dernières 48h des matadors pour dézinguer Ségolène Royal, l’affaiblir surtout, puisque 2012 c’est demain. Ceux qui aujourd’hui sont prêts à déboulonner la statue de « Ségolène » dont les agissements doivent troubler les « Etats d’âme  » de certains, ne sont que des félons, des fourbes et des renégats jouant contre leur propre camp en favorisant la droite. Mais quelle mouche a donc piqué ces gens ?

Certains, au Parti socialiste semblent vouloir rejouer la même comédie qui eut le succès que l’on sait aux élections Européennes ! Martine Aubry devrait semble voir des ailes pousser à la place de ses bras ! Les nerfs à vif, à ce jeu, avec ses déclarations à l’emporte-pièce non suivies d’effet, son Grand Chelem qu’elle avait envisagé risque de tourner en eau de boudin. Ce qui est amusant et il faut bien sûr le signaler, dans ses statistiques, elle incluait… Georges Frêche.  Quel courage ! Le Parti aime bien se tirer des balles dans les pieds par excès d’égo des uns et des autres.

En définitive, pas besoin d’être un grand clerc pour voir derrière cette traîtrise nommée « lettre ouverte » à l’adresse de Ségolène Royal, la piètre main de Solférino. Une volonté suicidaire de briser la trêve des confiseurs. Pour quel but ? Ce mélange malsain des genres, cette boulimie ridicule montre effectivement la fébrilité qui anime l’équipe dirigeante mal élue à la tête du Parti socialiste. Vouloir doubler tout le monde par des actes aussi ridicules est licencieux. Diviser pour mieux régner , entretenir un malaise permanent, se révélera comme une stratégie machiavélique qui les perdra.

ALLAIN JULES

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Vu au MACROSCOPE
Derniers commentaires
Archives
Publicité