Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vu au MACROSCOPE
Visiteurs
Depuis la création 1 378 952
Newsletter
25 février 2010

Intervention choc de Ségolène Royal à Marçay lors de la présentation de sa liste

Avatar    Par Désirs d'avenir Paris le 23/02/2010  

   

Intervention d'Alexis Blanc (MoDem , Charente-Maritime) :

Intervention de Ségolène Royal :

 

 

POITOU-CHARENTES. Les élus socialistes s'affichent derrière leur candidate et sa liste d'ouverture, en espérant agréger les forces écologistes et centristes

Royal avec la famille socialiste

(sources : journal "Sud Ouest")

Ségolène Royal avait choisi un lieu symbolique pour présenter sa liste régionale : une exploitation d'élevage biologique à Marçay, dans la Vienne, à un quart d'heure de route de Poitiers. Un village de 1 000 habitants assez proche de la capitale régionale pour ne pas rebuter la presse nationale débarquée du TGV le matin même et assez agricole pour symboliser le combat d'une présidente en faveur d'une « ruralité vivante ».

D'emblée, la présidente sortante de la région Poitou-Charentes a dû expliquer devant la presse dans quelles conditions elle avait élargi sa liste à des élus verts et à des centristes, au grand dam des candidats socialistes investis par son parti : « Je l'ai fait pour la région » a-t-elle précisé. « J'ai choisi la diversité, parce que la diversité, c'est la vie. »

En contrepoint, Olivier Falorni, tête de liste en Charente-Maritime et premier secrétaire fédéral du PS, tempérait. « Nous l'avons rencontrée ce week-end et Ségolène Royal nous a entendus. Dans le département, sur les six candidats socialistes menacés, deux sont aujourd'hui en position éligible, deux ont été réintégrés dans la liste et deux n'y sont plus, mais l'ont accepté. Elle a su faire preuve d'intelligence, mais c'est notre département qui s'est le plus sacrifié pour l'ouverture. »

Il ne fallait pas gâcher la fête et tout le monde faisait contre mauvaise fortune bon coeur. Il fallait se montrer à la hauteur d'un événement célébré en grande pompe face aux caméras de télévision et aux micros des radios, comme à chacun des événements où paraît Ségolène Royal. Celle-ci était tout à fait dans son élément pour évoquer une région qui encourage, qui innove et qui protège, « face à une politique gouvernementale qui détruit les valeurs. »

Écolos et centristes

Au milieu du chantier des bâtiments d'élevage construits en bois selon les règles de l'art écologique, avec une isolation en chanvre local, un toit constitué de cellules photovoltaïques européennes, Ségolène Royal a pu détailler son programme en faveur de l'environnement et de l'agriculture, fondé sur le soutien au développement durable, les produc- tions bio, le refus des OGM et des pesticides. Elle a rappelé ainsi que Georges Stupar, vice-président (Verts) sortant, figurait sur sa liste de premier tour, tout comme Benoît Biteau (PRG), agriculteur bio connu en Charente-Maritime.

La présidente sortante, qui s'entoure de personnalités de la société civile en enrôlant des syndicalistes découverts dans les luttes sociales, comme chez Heuliez ou New Fabris, et de personnalités politiques d'ouverture depuis les Verts jusqu'au Modem, entend bien élargir son influence dans la société picto-cha- rentaise. Elle espère ainsi virer au plus large dès le premier tour, pour distancer les concurrents avec lesquels elle devra fusionner sa liste au second.

En matière d'écologie et d'agriculture, elle a marqué un premier point dès hier, et il faut s'attendre à ce que les prochaines étapes l'amènent sur le terrain de l'industrie, des transports et de l'éducation. En s'appuyant sur un bilan dont elle a pris soin de faire la publicité depuis longtemps.

Elle n'oubliera pas non plus à chaque étape de montrer à quel point Poitou-Charentes est un laboratoire d'idées pour d'autres destinées.

Auteur : Jean-Pierre Deroudille

ROYAL AU BON AIR DE CAMPAGNE

Ségolène Royal a rassemblé hier tous ses colistiers dans la course aux régionales dans une ferme poitevine. Pour un double message: vive l'ouverture et vive la ruralité.

(source "la Charente libre")

 

Et l'affaire Frêche? Et les sondages de popularité favorables à Strauss-Kahn et Aubry? Ségolène Royal balaie les questions des journalistes parisiens. Elle ne les a pas invités là, à Marçay, petite bourgade au sud de Poitiers, les pieds dans la boue devant une chèvrerie, pour tenir des conversations de salon. «J'ai un unique mandat. Mon objectif est de faire de Poitou-Charentes une des premières régions écologiques d'Europe. Ni le sujet ni l'heure ne sont à l'élection présidentielle de 2012.» Fermez le ban. Non, ce jeudi matin, Ségolène Royal donne un second départ à sa campagne pour les élections régionales des 14 et 21 mars. La liste des candidats est déposée depuis lundi. Ses 62 colistiers sont presque tous là, autour d'elle, plus les présidents des comités de soutien départementaux, Maxime Bono, député-maire de La Rochelle, Jean Grellier, député des Deux-Sèvres, Alain Claeys, député-maire de Poitiers, Jean-Claude Viollet, député de la Charente, qui supplée Michel Boutant retenu au Sénat.

«Une ruralité vivante»

Premier message: les chicaneries de la composition des listes sont dans le rétroviseur. «Fraternité, tolérance, intelligence collective, voilà ce dont nous avons plus que jamais besoin en cette période de crise. C'est pourquoi j'ai voulu et je veux encore rassembler des gens venus d'horizons divers», martèle Ségolène Royal. Et chaque couleur de sa liste arc-en-ciel (orange, rose, vert, rouge) a son temps de parole: le syndicaliste CGT châtelleraudais Guy Eyermann, l'ancien cheminot communiste saintais Jacky Emon, le Vert et vice-président sortant Georges Stupar, la «centriste humaniste», pour ne plus dire MoDem, Marie-Laure Tissandier, médecin urgentiste à La Rochelle, le radical et agriculteur de Charente-Maritime Benoît Biteau au discours détonant.

Deuxième message: la ruralité sera l'un des thèmes majeurs du reste de la campagne de Ségolène Royal: «Nous avons agi depuis six ans pour une ruralité vivante et nous allons continuer de le faire avec d'autant plus de conviction que, plus que tout autre secteur, l'agriculture s'articule avec notre préoccupation écologique.»

Elle n'avait pas choisi de rassembler ses colistiers par hasard à «La Ragondillère» de Marçay. A 300 mètres du bourg, le chemin débouche sur la ferme d'un jeune agriculteur. Sur 10 hectares, au milieu des céréaliers, Stéphane Moreau, la trentaine, élève quarante chèvres poitevines, celles qui ont donné au fromage de chèvre du Poitou toute sa finesse. Encarté nulle part, proche de la Confédération paysanne, soucieux de l'écologie et d'une production de qualité, il met la dernière main à la construction de sa chèvrerie, un bâtiment écologique: bois du pays, panneaux photovoltaïques, chanvre comme isolant, eau chaude solaire. «Je fonctionne en autonomie énergétique», résume-t-il. Les circuits courts de distribution, la mise en place d'un réseau de magasins coopératifs, l'aide à l'installation des jeunes, le soutien aux agro-industries que promet de développer Ségolène Royal, Stéphane Moreau y croit: «Elle fait de la politique concrètement, je l'ai vérifié pour construire ma chèvrerie.» Il est midi trente. Rien à ajouter. Casse-croûte à la bonne franquette contre les bottes de paille. Opération communication rurale réussie. La prochaine sera «sur un autre thème, sur place aussi, c'est encore un secret», glisse Blanka Scarbonchi, l'une de ses proches collaboratrices.

Ségolène Royal contre vents et marées sur Europe 1 :

 

 

Désirs d’Avenir Paris


Blog : http://desirsdavenirparis.fr/
Post.fr : http://www.lepost.fr/perso/desirs-d-avenir-paris/
Facebook : http://fr-fr.facebook.com/desirsdavenir.paris

Google Buzz : http://www.desirsdavenirparis.fr/ext/http://www.google.com/profiles/coordinationdaparis#about

Par Désirs d'avenir Paris

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Vu au MACROSCOPE
Derniers commentaires
Archives
Publicité