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5 mars 2010

Sarkozy/Royal : le duel industriel

    Nicolas Sarkozy en 2007, lors de la campagne présidentielle semblait sûr de lui et de sa politique libérale     pour relancer l’industrie française. Face à lui, Ségolène Royal proposait une autre politique plus interventionniste pour soutenir les petites et moyennes industries dans des secteurs     innovants ou fortement confrontés à la concurrence internationale.  

    Déterminée, Ségolène Royal a pu mettre en oeuvre sa politique dans sa région relevant le défi et appelant à     faire le bilan non sur des slogans de campagne mais sur « la politique par la preuve ».  

    Renversement de situation … Dans la campagne régionale, Ségolène Royal peut aujourd’hui faire le bilan de son action en Poitou-Charentes. Sa politique industrielle a permis de sauver des emplois et dynamiser de nouveaux secteurs notamment dans les activités liées à la révolution verte. Pressentant cette indispensable mutation, celle     dont on mettait en doute les compétences a su accompagner cette mutation pour assurer à sa région un avenir industriel. Un accompagnement qui aurait dû se faire davantage sur le plan     national.  

 

    Dans une intervention dans l’Expansion.com, Ségolène Royal défend cette politique :  

 

    « Nous sommes à un tournant de l'histoire économique, et, dans le nouveau monde qui est en train de se     dessiner, nous devons prendre des parts de marché rapidement dans les secteurs qui vont compter demain. La conversion écologique doit être massive, et concerner toutes les branches, du bâtiment     aux transports en passant par les industries traditionnelles lourdes, comme l'automobile ou la sidérurgie. Toute l'économie doit se transformer, et la politique industrielle de la France doit     passer au travers du prisme écologique. Pour cela, et pour éviter une casse sociale dans l'économie carbonée, il faut que cette mutation soit accompagnée par un vaste plan de formation, dans les     lycées, dans le supérieur, dans les entreprises via la formation professionnelle »  

    Face à la mise en lumière de la politique active de sa rivale, l’échec de Nicolas Sarkozy s’avère dur à     accepter, pour celui qui regardait de haut la présidente de région,   d’où la surenchère actuelle. Dans son intervention à Marignane (Bouches-du-Rhône), ce jeudi 4 mars, le président     affaibli annonce une série de mesures destinées à enrayer la « désindustrialisation » et prévoit d’augmenter la production industrielle     de 25% en cinq ans. Un objectif repoussé à l’après élection présidentielle qui s’apparente, une nouvelle fois, davantage à un effet d’annonce.   

    Reste que dans la confrontation qui s’annonce pour la prochaine campagne     présidentielle, l’argument d’incompétence dans la politique industrielle pourrait se retourner en défaveur du président actuel.

EAG avec S. Royal
 

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Commentaires
J
Quand? Qui?
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C
Dans la dégringolade que notre pays subit : désindustrialisation accélérée entraînant un chômage exponentiel, endettement qui devrait se situer autour de 80%du PIB, une fiscalité en constante progression, notre régime de protection sociale gravement menacé, une immigration incontrôlée malgré les effets d'annonce, la perte de l'identité nationale à tel point qu'il faut s'interroger pour savoir ce qu'elle est devenue, un recul sur à peu près tout, on pouvait se demander qui pouvait encore faire confiance à notre agité de l'Elysée : eh bien vous êtes de ceux là. Arrêtez donc de prendre comme argument "Nous sommes moins mauvais que les autres" [...]. Il fut un temps où nous étions les meilleurs.
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