Quand Gérard Collomb insulte Ségolène Royal, il se révèle tel qu'il est !
Vous le savez sans doute si vous lisez Le Monde ou Le Post.
Ce jeudi 29 Avril 2010, Gérard Collomb, maire de Lyon, président
de la Courly, sénateur, membre du bureau national du Parti Socialiste, s'est lancé dans une série
d'insultes d'une rare violence à l'encontre de Ségolène Royal au
cours d'une interview, où le fond, les propositions avaient bien peu de
place.
Ce comportement assez lamentable de la part d'un socialiste, de
la part d'un élu en responsabilité comme on dit, sont tout simplement
inadmissible.
Ces insultes de Gérard Collomb ont choqué de très nombreux militants,
y compris Lyonnais qui se sentent en accord avec la réponse faite par l'équipe de
Ségolène Royal hier (cf. cette réponse en fin de billet). C'est
assez simple. L'équipe et l'ensemble des militants seront là pour
défendre Ségolène Royal, sa conception de la
République du respect et pour ne pas laisser des dirigeants
irresponsables transformer le débat politique en un pugilat et une
enfilade d'injures.
Enfin, le comportement lamentable de Gérard Collomb en dit plus long
sur le bonhomme que sur celle qui est insultée, Ségolène Royal.
Tout d'abord Gérard Collomb est à côté de la plaque.
Il se trompe de moment politique. Pas vraiment fin pour un politique.
Celui qui se veut "moderne" a juste un an de retard.
Nous ne sommes plus en 2009. Ces paroles insultantes, il les a livrées 2
jours après que le Parti Socialiste dans l'unité et le rassemblement
ait voté pour un projet économique, social et écologique qui consacre la
victoire idéologique de Ségolène Royal. 2 jours avant un 1er Mai que
l'on espère historique pour la gauche et qui est aussi un moment d'unité
et de combat. En se comportant de la sorte, ce n'est pas seulement
Ségolène Royal et ses électeurs que Gérard Collomb insulte, c'est
l'ensemble du peuple de gauche.
Comment expliquer un tel déversement de haine du sénateur-maire?
Il
y a tout d'abord l'audience, une audience nationale qui manque
cruellement au Maire de Lyon. Gérard Collomb est un peu comme ces
posteurs, ces internautes ou même ces sites web qui utilisent le tag
« Ségolène Royal » pour faire du clic.
Cela correspond d'ailleurs une blessure profonde de Gérard Collomb
dont on sait qu'il digère mal son manque de notoriété, son absence
de stature nationale et le fait de ne pas être reconnu à la hauteur de
son estime pour lui-même ou à la hauteur d'un Bertrand Delanoë...
D'où ce comportement. D'où peut être aussi ces fuites sur le fait que Nicolas Sarkozy pourrait
recruter Gérard Collomb au gouvernement et en faire un ministre
d'ouverture aux côtés d'un Besson, d'un Kouchner ou d'une Amara...
D'où
aussi cette ambition présidentielle puisqu'il n'exclut pas de se
présenter aux primaires et à l'élection présidentielle si son nouveau
champion DSK devait renoncer. Retenez-le ou il fait un malheur...
L'autre raison qui explique ces insultes à l'égard de Ségolène
Royal?
C'est qu'elle toujours là, en position de leadership.
Contrairement au plan sur la comète de certains socialistes, Ségolène
Royal est toujours cette femme debout et présente sur la place politique
nationale, forte de son travail de terrain exemplaire, de sa victoire
idéologique et de la confiance des électeurs, des militants socialistes
et de ceux de Désirs d'Avenir.
Gérard Collomb ferait mieux de s'inspirer de la démarche de Ségolène
Royal. En faisant comme elle des propositions, ici à propos du
capitalisme et de la crise européenne, en donne du sens à nos actions comme avec cette lettre du 1er
Mai et en se donnant à fond pour le mandat pour lequel on a été
élu...
PS: Voici la réponse de l'équipe de Ségolène Royal :
17 Millions de français ne sont pas des illuminés !
Gérard
Collomb qui a annoncé une bonne dizaine de fois dans l'indifférence
générale sa candidature à la présidentielle a enfin trouvé le moyen de
faire parler de lui :
Taper sur Ségolène Royal et au passage dénigrer ses électeurs.
Non les dix sept millions de français qui ont voté pour elle ne sont pas
des illuminés, pas plus que soixante et un pour cent des électeurs de
sa région.
Non elle n'a pas changé
d'avis sur la taxe carbone en fonction des sondages car elle a
toujours été contre l'écologie punitive et a pris position bien avant
les sondages. Monsieur Collomb, notable cumulard et macho notoire qui a
pris la grosse tête, met ses pas dans ceux de Vincent Peillon en reniant
ses amitiés d'hier pour exister et en maniant l'insulte.
Ce
n'est pas avec ce genre de petitesse que l'on se construit un destin !
Attention à la chute !
(Sources: LeMonde.fr, Désirs d'Avenir)