Le « ségolénisme ». Militer à Désirs d’Avenir. Gagner en 2012.

    Désirs d’Avenir Paris avait organisé le 15 février dernier, en présence de Dominique Bertinotti, un forum d’échanges qui a regroupé une     bonne centaine d’adhérents parisiens à Désirs d’Avenir. 12 ateliers avaient été organisés sur les thèmes suivants :
   
    -    Pauvreté, précarisation : vers un nouveau pacte social ?
    -    La Nation : une réflexion nationale, européenne et mondiale
    -    Qu’est-ce que le ségolénisme ?
    -    Pourquoi militer à Désirs d'avenir ou quel mouvement politique au XXIe siècle ?
    -    Gagner en 2012, quelles primaires, quelles alliances ?
    -    Disparition de l’égalité des soins ?
    -    Apports et limites des Nouvelles Technologies (NT) dans le rapport politique aux citoyens
    -    Droit à l’enfant, droit des femmes : des idées divergentes ?
    -    L’expression et les formes de la citoyenneté chez les moins de 18 ans
    -    Pays émergents, pays pauvres, pays riches, quels nouveaux rapports ?
    -    « Quelle politique culturelle pour un développement humain ? »
    -    Un système éducatif français à refonder radicalement
   
    Un compte rendu de tous ces ateliers est consultable ici : http://www.facebook.com/l/df0ba;ddata.over-blog.com/xxxyyy/2/75/42/24/CR/CR-ateliers-Forum.pdf  

   

    Ci-dessous sont reproduits les comptes-rendus des ateliers 3, 4 et 5. Ils concernent la spécificité de     l’engagement des militants au sein de Désirs d’Avenir et les raisons pour lesquelles ils  soutiennent Ségolène Royal et souhaitent qu’elle se     représente comme candidate aux élections présidentielles de 2012.  

     

   

    Depuis la campagne interne du Parti socialiste en 2006, Ségolène     Royal bénéficie d’un réseau de soutiens important. Décriés comme « ségolâtres », subissant des campagnes de dénigrement, ses soutiens demeurent, malgré tout, attachés à leur engagement. Cette     fidélité s’explique parce qu’au-delà de la personnalité politique de Ségolène Royal, le « ségolénisme » apparaît de plus en plus comme un positionnement politique qui peut être défini en cinq     axes :  

 

    - Un ancrage dans des valeurs de justice, d’humanisme,     d’internationalisme et de fraternité, autant de valeurs qui ont nourri le socialisme.  

 

    - Une vision politique : loin des batailles politiques à court terme,     Ségolène Royal engage son combat dans une perspective globale pour défendre un type de société. Elle s’inscrit ainsi dans la posture des hommes d’Etat qui ont su tracer une voie d’avenir.  

 

    - Une écoute de tous les problèmes : il n’y a pas de petit sujet, et     une volonté d’apporter de vraies réponses sans tabou idéologique. Ce qui donne un programme innovant et inscrit dans le réel en réponse aux problèmes actuels.  

 

    - Une autre façon de faire de la politique en refusant l’intolérance     partisane, les discours convenus, les attaques personnelles. Ségolène Royal porte une éthique politique.  

 

    - Une audace incomparable dans le petit monde politique     d’aujourd’hui. Ségolène Royal n’a pas peur de déranger pour combattre et d’agir pour changer ce qui ne va pas en ouvrant de nouveaux chantiers.  

 

    Le terme de « ségolénisme » peut donc apparaître réducteur car il     s’agit, avec Ségolène Royal, de défendre un idéal politique. (P. Allard, V. Jéchoux)    

   

    Pourquoi militer à Désirs d'avenir ou quel mouvement politique au     XXIe siècle ?  

   

    - D'abord car Ségolène Royal a réconcilié beaucoup de monde avec la     politique en 2007 (notamment chez les jeunes et dans les banlieues) en faisant de la politique autrement, avec un langage nouveau, et en se démarquant des partis politiques trop sectaires et     rigides.  

 

    - Car DA est un mouvement (ce qui est différent d'un parti) à     l'écoute des gens, des associations, des militants de terrain et nous devons continuer ce maillage du territoire afin de créer de puissants réseaux d'échanges. Cette écoute et ce partage de     talents sont une flamme à entretenir pour gagner 2012.  

 

    - Pour changer le fonctionnement des institutions : Il faut quelque     chose de moins hiérarchique, plus transparent, gardant comme priorité la démocratie participative et les jurys citoyens afin que le pouvoir en place reste conscient des réalités et besoins des     gens.  

 

    - Proposition de créer des "action tank", à l'instar des "think     tank", pour proposer des événements adaptés à tous.  

 

    Nous devons développer les débats et cafés politiques, rester un     mouvement ouvert et en relation constante avec la société civile, souple, réactif, efficace.  

 

    Pour renverser la pyramide : le peuple participe aux décisions qui le     concerne.  

 

    Bref, il faut Militer à Désirs d'avenir pour inventer le parti     politique du futur, et plus largement une société d'avenir.  

   

    Gagner en 2012, quelles primaires, quelles alliances ?    

   

     Les conditions du succès en 2012 reposent sur trois axes qu'il faudrait aborder     dans cet ordre :  

 

    1. le     programme  

 

    A l'image de "combattre et proposer", le programme devra regrouper     tous les thèmes forts de la société, de la justice à l'environnement en passant par la santé et l'éducation. Chacun des thèmes pourrait être mis en débat au sein des comités désir d'avenir afin     de les enrichir.  

 

    2. les alliances     politiques  

 

    La question des alliances avec tous les démocrates devra être pensée     le plus tôt possible avant les primaires, comme l'a fait Ségolène Royal en Poitou-Charentes pour les élections régionales : Engager les discussions avec les différents partis en lice lui a permis     d'inclure dans son projet le meilleur de chacun et lui permettra de se passer des règlements de compte nocifs de l'entre-deux tours.  

 

    Les discussions avec les partis se feraient sur la base du programme     défini ci avant.  

 

    3. les     primaires  

 

    Après avoir rappelé les fondamentaux des rapports Montebourg et Terra     Nova, nous sommes arrivés au constat suivant :  

 

    Les primaires devraient avoir lieu le plus tôt possible (début 2011)     afin de permettre l'organisation à la rentrée 2011 d'un congrès qui rassemblerait tous les camarades autour du candidat sélectionné. Ce "rabibochage" n'avait pas été organisé après les primaires     de novembre 2006 de sorte que les rancoeurs étaient restées intactes à la veille des élections présidentielles.  

 

    L’électorat devrait être le plus large possible, sur le modèle     italien par exemple où chaque sympathisant de gauche signe un engagement moral sur les valeurs de gauche et paie une contribution de 1 ou 2 euros visant à couvrir les frais d'organisation de ces     élections. La question de savoir si le but des primaires est de sélectionner un candidat pour toute la gauche ou seulement pour le PS dépendra du résultat des discussions au sujet des     alliances.  

 

      Les primaires devront être loyales, afin de lever les soupçons       suscités par l'élection du 21 novembre 2008. Pour cela il est proposé de créer une commission multipartite/multi courant afin de surveiller le déroulement du scrutin. (R. Bokobza)

Source: adhérentPS