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18 février 2011

Scop et autogestion: "entre nos mains" a obtenu le césar 2011!!!

CÉSAR 2011 – Nomination


Meilleur Film Documentaire



entre nos mains



Un film de Mariana Otero

 

SORTIE EN DVD LE 16 FÉVRIER 2011


PRIX PUBLIC CONSEILLÉ DVD : 19.99€ TTC


Dossier de presse: ENTRE_NOS_MAINS___dp

******


POUR RAPPEL :


Les scop... Lorsque les travailleurs (force sociale) rencontrent...


... Mariana Otero (force artistique) et Ségolène Royal (force politique).


Entre nos mains, dentelle et lutte sociale

Par  Lexpansion.com, publié le 06/10/2010 à 12:32

Mercredi sort sur les écrans "Entre nos mains" de Mariana Otero. Il relate l'histoire d'un projet de reprise d'une entreprise de lingerie par ses salariés en Scop.

   

 

     

  Entre nos mains, dentelle et lutte sociale  

DR

L'intrigue a beau se passer au milieu de culottes et de soutien-gorge, Entre nos mains n'a rien d'un film léger. Confrontés à la faillite de leur entreprise de lingerie "Starissima", les salariés tentent de la reprendre sous forme de Société Coopérative et Participative (Scop). Mais au fur et à mesure que leur projet prend forme, les salariés - en majorité des femmes - se heurtent à leur patron et à la réalité du marché et de ses contraintes économiques.                         

 

Voir la bande annonce du film

L'entreprise devient alors le théâtre des questionnements des salariées, de leur enthousiame comme de leurs hésitations. "C'est une sorte de comédie politique et économique, où se mêlent à la fois un ton grave et léger", résume Mariana Otero, la réalisatrice.                         

Qu'est ce qu'une Scop?                         

Dans cette aventure collective, elles abordent des thématiques économiques et sociales fondamentales, découvent peu à peu ce qu'implique une transformation en coopérative. Car la principale caractéristique d'une Scop est que les salariés en sont les actionnaires majoritaires. Ils deviennent tous associés et détiennent au moins 51% du capital. Ils participent aux grandes décisions stratégiques en Assemblée générale et élisent leurs dirigents selon le principe "une personne = une voix", quel que soit le montant du capital détenu.                         

Chacun bénéficie du même pouvoir et devient co-responsable de l'entreprise. Les salariés décident également du partage des bénéfices qui ont une double vocation: privilégier ceux qui travaillent dans l'entreprise, sous forme de participation, d'intéressement, voire de dividendes. "Les Scops renversent complêtement l'organisation préscrite du travail et la division dirigeants/exécutants qui imprègnent aujourd'hui l'ensemble de notre société et de son fonctionnement, affirme la réalisatrice. C'était passionnant de suivre des gens qui décident de changer le monde à leur niveau en repoussant les règles préétablies".                         

  Entre nos mains, dentelle et lutte sociale  

DR

Pour réaliser Entre nos mains, Mariana Otero s'est immergée trois mois au sein de l'entreprise Starissima, auprès de ses salariées. Elle a vécu au rythme de leurs journées de travail et l'évolution du projet: "Plus le projet avançait, et plus l'enthousiasme grandissai, assure la réalisatrice. Les gens se mettaient à parler entre eux, à comprendre petit à petit les tenants et les aboutissants de la Scop. Les salariées suggèrent des idées, le projet arrive à maturation dans leur tête, elles comprennent la gestion économique... "                         

Les scops face à la réalité du marché

Tout au long du documentaire, on voit les employés s'inquiéter pour leur projet, pour leur statut mais également trouver un plaisir nouveau dans leur travail. "La Scop redonne du sens au travail. Les salariés savent pourquoi ils viennent. Ils connaissent les tenants et les aboutissants de leur tâche. Ils s'interressent davantage au processus et ont l'impression de participer à quelque chose de commun", assure la réalisatrice.                         

Les Scop, comme toutes les entreprises, ont été affectées par la crise financière. Sur l'exercice de 2008, la part des Scop bénéficiaires baisse de 77% à 74%. Pour autant, ces entreprises coopératives résistent. Selon le site scop.coop, malgré une conjoncture défavorable, leur chiffre d'affaires global a augmenté de 2,6 % entre 2007 et 2008. Enfin, les Scop ont continué de consolider leurs fonds propres, qui passent de 1 à 1,125 milliard d'euros en 2008, soit une progression de 12,5 % en un an.                         

"D'un point de vue économique, les Scops résistent souvent mieux aux turbulences et aux crises, du fait de l'engagement de chacun dans l'activité de l'entreprise, mais aussi parce qu'une grande partie des bénéfices sert non pas à rétribuer les actionnaires, mais à alimenter un fond de réserve qui leur permet de faire face en cas de difficulté", affirme Mariana Otero.  


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