Maroc : des milliers de manifestants dans les rue de Rabat

   

LeMonde.fr avec Reuters

      

Des manifestants à Rabat, le 20 février.AFP/ABDELHAK SENNA

   

Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées, dimanche 20 février à Rabat, pour exiger du roi Mohamed VI qu'il transfère une partie de ses prérogatives à un gouvernement élu et prenne des mesures énergiques contre la corruption.

A l'origine de cette journée de mobilisation, les organisateurs du "Mouvement du 20 février pour le changement" ont réuni sur Facebook plus de 19 000 adhésions.

Sous une pluie battante, des manifestants agitaient des drapeaux tunisiens et égyptiens, référence aux révolutions qui viennent de chasser du pouvoir les présidents Zine ben Ali et Hosni Moubarak.
Un organisateur a évoqué la présence de plus de 5 000 participants, une estimation révisée à moins de 3 000 par un responsable des forces de l'ordre.

La présence policière est restée discrète. Des agents en uniforme se tenaient à distance du lieu initial de rassemblement, dans le quartier de Bab el Ahad, mais des policiers en civil étaient mêlés aux manifestants, carnet de notes à la main.

"MANIFESTATION PACIFIQUE"

"Le peuple rejette une Constitution faite pour des esclaves!", "A bas l'autocratie!", scandaient les protestataires qui demandent également pour certains le départ du Premier ministre, Abbas el Fassi. Aucune attaque directe contre le roin n'a, en revanche, été relevée dans les slogans ou sur les banderoles des manifestants. le roi.

      

Des manifestants à Rabat, le 20 février.REUTERS/YOUSSEF BOUDLAL

   

"C'est une manifestation pacifique pour réclamer des réformes constitutionnelles, pour la dignité du peuple, contre la corruption et le gaspillage des fonds publics", a déclaré Moustapha Mouchtati, du groupe Baraka (Assez), qui a participé à l'organisation de ce rassemblement.(...)

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[Infos 95]

IRAN INFO



Mohammad Mokhtari, 22 ans, et Saneh Jaleh, 26 ans, tués lors des manifestations du 14 février






Mohamhad Mokhtari Saneh Jaleh





Manifestations et violents affrontements à travers l'Iran



Dimanche, 20 Février 2011 15:15


CNRI - Les Iraniens courageux manifestent dans diverses villes du pays contre la répression du 14 février et pour commémorer les souvenirs des martyrs de cette journée.
A Sanandaj, au Kurdistan, la population est en grève et les commerces comme le bazar de la ville sont fermés.

A Tabriz (nord-ouest) sur la place Sa'at et dans la rue Abressan, à Ispahan sur la place Enghelab, Darvazeh-Chiraz et le pont Si-o-seh, à Chiraz dans la rue et au carrefour Molla-Sadra, des manifestations se déroulent et des affrontements ont éclaté contre les forces répressives. Les insurgés lancent des slogans contre le pouvoir. A Racht (nord) dans la rue Motahari, la population crie « Mort à Khamenei » et se bat violement contre les agents.

A Hamedan, les étudiants de l'université Bou-Ali manifestent en lançant des slogans contre le pouvoir.

A Chahroud, les étudiants de l'université libre commémorent leur camarade assassiné Mohammad Mokhtari. Ils ont hacké le site internet de l'université en y postant en page d'accueil les portraits de Mohammad Mokhatri et Saneh Jaleh (l'autre étudiant assassiné le 14 février) avec l'appel à manifester en ce 20 février.



Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 20 février 2011





Téhéran : manifestation aux cris de "A bas le dictateur, au Caire comme à Téhéran » sur la place Vali-Asr
Dimanche, 20 Février 2011 14:40






Manifestations en Iran

CNRI - Malgré une présence massive de toute sorte de services de sécurité dans plusieurs points de la capitale, la population insurgée de Téhéran, en particulier la jeunesse intépide, poursuit les manifestations et les affrontements avec les agents.

Dans la rue Enghelab des heurts d'une grande violence ont éclaté avec des agents en civil. Les jeunes en colère résistent avec courage et se battent en lançant toujours plus fort leurs slogans. Les forces répressives ont arrêté un grand nombre de manifestants. Sur la place Vali Asr, le slogan « A bas le dictateur au Caire comme à Téhéran » retentit. Toutes les rues menant à Vali-Asr sont fermées. Les agents empêchent les gens de s'y rendre. Seuls les bus électriques sont autorisés à circuler.

Les agents et les miliciens du Bassidj poussent des hurlements dans les affrontements pour effrayer les manifestants et les disperser.

Des essaims de forces répressives à l'angle Est de la place Enghelab et des agents de la mairie ont enlevé les bennes à ordures pour éviter qu'elles ne soient incendiées.



Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 20 février 2011





Affrontements dans la rue Amir Abad, tirs sur les manifestants dans plusieurs points de la capitale
Dimanche, 20 Février 2011 13:44


Manifestation en Iran

CNRI - Dans la rue Amir-Abad, des affrontements ont éclaté à la suite de la charge des forces de sécurité contre les étudiants et la population. Les manifestants se défendent en jetant des pierres. Des slogans retentissent sur le boulevard Kechavarz.

Ce matin, les cris de « Mort à Khamenei » et « Mort au dictateur » ont aussi retenti dans les rues Navab Safavi et Vila ainsi que des coups de feu.

Les gens sont surtout regroupés dans les quartiers du nord et du centre de Téhéran.

La place Azadi est entièrement occupée par les forces répressives et leurs véhicules sont parqués tout autour. La place Vali Asr est également fermée par les pasdaran et les forces anti-émeute et des dizaines de leurs motos. Des cris de « Mort au dictateur » retentissent depuis la place avec les sirènes des ambulances. Le régime a déversé le gros de ses forces sur le terrain en vêtements civils.



Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 20 février 2011




Vidéo:
http://www.youtube.com/watch?v=zPwMZER_vJQ