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11 mars 2011

Voila pourquoi le projet du PS de taxer les banques pour payer les retraites n'est pas crédible , Strauss-khan n'en veux pas !

Financement des retraites, le PS aurait trouver dans son programme une recette miracle :

"Le Fonds de réserve des retraites alimenté par une surtaxe
de 15% de l’impôt sur les sociétés acquitté par les banques. Cela permettra de faire
face aux aléas sans avoir à remettre en cause le niveau des pensions. "

"25 milliards d’euros prélevés sur le capital à l’horizon 2025 pour une
réforme équilibrée qui fait participer tous les revenus au financement des retraites. "

Seulement il y a un gros hic, aujourd'hui un état vient de mettre ce type de mesure à exécution la Hongrie, et celui-ci est menacée à cause de cette décison par l'Europe et le FMI.

Lire ci- dessous l'article de Paul Jorion à ce propos et chacun comprendra que sur ce sujet que le PS dans son programme fait de la "politique fiction", car faire de telles propositions sans modifier de fond en comble la place de la finance dans le monde cela relève de l'utopie, et comme il n'y a rien ou pas grand chose sur une réforme sérieuse de la finance dans le programme du PS, cela relève plutôt de la démagogie !

A lire donc et à méditer :

Dans quel camp, le Fonds Monétaire International est-il ?

Auteur : Paul Jorion | Classé dans : Economie, Monde financier

Ce texte est un « article presslib’ » (*)

 

Le parlement hongrois a voté hier jeudi une taxe sur les banques, les compagnies d’assurance et autres établissements financiers, s’élevant à 0,45% de leur bilan – leurs actifs et passifs étant additionnés. La taxe représentera environ un tiers du bénéfice des banques et la moitié de celui des compagnies d’assurance. La mesure a été adoptée à une très large majorité : 301 voix pour, 12 contre et une abstention. Il s’agit d’une taxe d’exception qui sera d’application pour trois ans. Elle devrait rapporter 200 milliards de forints, soit environ 700 millions d’euros.

 

Le premier ministre hongrois, Viktor Orbán, dont le parti Fidesz dispose depuis le mois d’avril d’une majorité des deux tiers au parlement, a déclaré que cette taxe était logique du fait de la responsabilité des banques dans la crise, il a ajouté que les 200 milliards de forints permettraient que les avantages sociaux soient préservés. La Hongrie s’efforce en ce moment de réaliser des économies de fonctionnement substantielles en fusionnant ses communautés locales ; les effectifs de l’administration publique devraient également être réduits de 15% pour réaliser une économie d’environ 419 millions d’euros. Ces mesures combinées permettraient de réduire le déficit à 3,8 % du PIB hongrois en 2010, et à 3 % en 2011.

 

Jusqu’ici tout cela paraît éminemment raisonnable (je ne dispose pas d’assez d’éléments pour me prononcer sur la réduction d’effectifs prévue dans l’administration publique hongroise). Ce qui l’est beaucoup moins, c’est le fait que l’Union européenne et le Fonds Monétaire International ont interrompu le 17 juillet les négociations que ces institutions tenaient depuis le 6 juillet avec le gouvernement hongrois à propos de son déficit en raison précisément du projet de taxe qui a été voté hier. La raison avancée : ces mesures mettraient en danger la relance et affaibliraient les banques. Résultat : le prochain versement du prêt de 20 milliards d’euros accordés par le FMI à la Hongrie en 2008, n’aura pas lieu.

 

La véritable raison est plus prosaïque : les banques étrangères présentes en Hongrie, dont les principales sont les autrichiennes Erste et Raiffeisen, les italiennes, UniCredit et Banca Intesa, la belge KBC et l’allemande BayernLB, ont fait savoir à l’Union européenne et au FMI que ces taxes étaient trop élevées à leur goût, et ces deux institutions se sont tout bonnement faites leur porte-parole. Ces banques craignent essentiellement la contagion : elles ont peur que les autres pays d’Europe centrale et orientale ne considèrent l’initiative hongroise excellente, et ne veulent la copier.

 

Le premier ministre hongrois avait annoncé dans la journée de jeudi que son pays se passerait des 5,7 milliards d’euros encore disponibles dans le cadre de l’accord que la Hongrie avait conclu avec le FMI en 2008. « Nous voulons que la Hongrie recouvre sa souveraineté économique », avait-il déclaré.

 

Mr. Bartosz Pawlowski, stratège à la BNP Paribas Londres, a commenté à l’intention du Wall Street Journal, le vote de la taxe, dans les termes suivants : « Cela constitue une atteinte majeure à la crédibilité de ce gouvernement ». Il a ajouté que « La prime de risque de la Hongrie a crû », ce qui dans sa bouche est sans doute davantage une menace qu’une simple constatation puisque le taux de change du forint vis-à-vis des autres devises s’est en fait raffermi dans la journée de jeudi

 

J’aimerais personnellement savoir ce que Mr. Dominique Strauss-Kahn, directeur général du Fonds Monétaire International, pense du fait que l’institution qu’il dirige se trouve dans le même camp que le remarquable stratège qu’est Mr. Bartosz Pawlowski.

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Mon commentaire : La taxe représentera environ un tiers du bénéfice des banques et la moitié de celui des compagnies d’assurance. La mesure a été adoptée à une très large majorité : 301 voix pour, 12 contre et une abstention.

Le président du FMI peut-il se permettre de remettre en cause une souveraineté nationale ? et si oui qu'en pense le PS le parti dont il se réclame encore ?

 

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Commentaires
C
si DSK n'en veut pas ce sera avec un T à la fin. Et pareil s'il en veut d'ailleurs...<br /> Je veux<br /> Tu veux <br /> Il veut <br /> Nous voulons<br /> Vous voulez <br /> Ils veulent
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