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19 mars 2011

"Les 3 clés des pouvoirs qui dirigent le Monde" - L'intégrale de l'opuscule. par Philippe Dorthe

"Les 3 clés des pouvoirs qui dirigent le Monde" - L'intégrale de l'opuscule.

Dans ce petit opuscule, Philippe Dorthe analyse en partie les raisons des maux engendrés par un libéralisme forcené.

Il souhaite attirer l’attention sur la logique et la capacité de cette machine infernale à utiliser tous les moyens pour réguler l’ordonnancement planétaire au profit d’un tout petit nombre d’individus : la Synarchie. La Synarchie, une réalité souvent niée par ceux qui la défendent en se réfugiant derrière la « théorie du complot ».

Aujourd’hui, la Synarchie détourne trois concepts récents à connotation humaniste: « le Développement Durable », « le Droit d’Ingérence » et « le Principe de Précaution ».

La Logique d’ordonnancement planétaire prônée par cette organisation discrète repose sur le concept primitif défendu par les droites et particulièrement l’extrême droite, en s’appuyant sur les lois naturelles.

Loi de la jungle, où naturellement le fort domine le faible, où il y a les prédateurs et les proies.

Seulement,  la différence entre l’Homme et l’animal, c’est la conscience.

 

 

 

Les 3 clés des pouvoirs qui dirigent le monde.

 

« Développement durable » - « Droit d’ingérence » - « Principe de précaution »

 

Depuis la fin du xxe siècle, trois formules « clé » entrées dans le langage courant justifient des règles, des positions et des décisions particulièrement marquantes dans l’ordre et la marche du monde :

 

 Avant propos:

 

À la première lecture de ces trois formules « clé » nous pouvons y voir des principes humanistes relevant du bien commun, de la justice et de la protection.

 

Il est d’ailleurs fort probable que les « initiateurs » de ces concepts n’ont été mus que par des idées positives et altruistes. Par exemple, je suis certain que Bernard Kouchner « inventeur » du « droit d’ingérence » a développé cette idée dans un réel but humanitaire et de justice vis-à-vis des peuples opprimés.

 

Mais au-delà de ce qui se rattache à ces trois concepts, l’important est de bien comprendre ce que « LES » pouvoirs en ont fait et comment ils les utilisent.

 

Si je dis « LES » pouvoirs, c’est en pensant d’abord aux États et à leur déclinaison normée, du haut jusqu’en bas et en pensant également aux pouvoirs plus discrets mais bien plus puissants comme les réseaux synarchiques, organisés de manière rationnelle par les élites qui les composent et qui maîtrisent les fondamentaux du libéralisme: la finance, les banques, l’armement, l’industrie pharmaceutique, l’acier, les pétroliers, les médias… pour les principaux.

  

Chapitre I

 

LE DÉVELOPPEMENT DURABLE

 

En premier lieu, ce terme est issu d’une mauvaise traduction d’un concept anglais, qui parlait de « Sustainable development » en français « développement soutenable ».

 

Comment aujourd’hui, ne pas être d’accord avec l’idée de consommer différemment, de faire attention à la nature, en fait de faire attention à ce bien commun qu’est la planète, dont hériteront nos descendants?

 

Cependant, en y regardant de plus près, « les pouvoirs » que je décris dans mon préambule ont très rapidement compris les intérêts financiers qu’ils pouvaient en tirer.

 

Lentement et avec beaucoup d’adresse, ce concept a remplacé l’idée judéo-chrétienne du bien et du mal.

 

On a doucement conditionné les consciences populaires sur le sujet.

 

Si on ne coupe pas son robinet en se brossant les dents, si l’on prend trop de bains, si on roule dans une vieille voiture qui pollue plus que les autres… on est très vite en état de péché; on peut même être montré du doigt si on fait une erreur en jetant par inadvertance dans sa poubelle verte un déchet inapproprié. Le lendemain matin, un ruban accusateur entourant votre conteneur à déchets verts vous inflige une sorte de « pilori » moderne vous désignant à la vindicte populaire de votre rue… « Hou le vilain qui a mal trié ses déchets !!! »

 

En fait, cette ponctuelle erreur vous fait rentrer au sein du groupe des « mauvais disciples de la ligne » tout comme au Moyen Âge on devenait mécréant en ratant une fois ou deux la messe.

 

Pourtant, on connaît bien dans l’Histoire les positions « des églises » pour le petit peuple : « Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais ». En fait, vivez pauvre, le royaume des cieux vous appartient, mais à nous dans ce bas monde la chasuble d’or, comme cela est bien décrit dans la chanson « des canuts ».

 

Et bien, pour le développement durable c’est pareil !!!

 

Nous le vivons au quotidien dans nos villes, à droite comme à gauche d’ailleurs. Mais ici, chez moi, à Bordeaux c’est à droite… pas de chance !!!

 

Comment à Bordeaux, sur ce sujet, ne pas penser à cette phrase « faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais ». Le maire de Bordeaux, présenté à grands coups d’opérations médiatiques comme le Al Gore français, est tout à fait dans cette logique judéo-chrétienne du bien et du mal, cachant derrière un peu de bien surmédiatisé, beaucoup de mal qui l’est beaucoup moins.

 

Il est extraordinaire de voir cet homme, avec sa petite maison écocitoyenne, ses quelques ruches et panneaux photovoltaïques, ses deux ou trois angéliques de l’estuaire plantées au jardin botanique, son tardif agenda 21, défendre avec aplomb l’axe de circulation Lucien Faure, antithèse du développement durable avec ses 55 000 véhicules par jour, qui vont faire de cette rue un facteur de dégâts environnementaux considérables : CO2, NO2, gaz à effet de serre divers et variés…

 

L’antidote à cette ineptie politique reviendrait en équivalent carbone à semer des millions de tonnes de petites plantes médiatiques du Maire.

 

Nous sommes là devant la métaphore locale du système judéo-chrétien de base : je plante trois fleurs et quelques arbres, j’installe deux ruches et je laisse tout le Nord de ma ville en proie à l’automobile. Transposons : je vais à la messe, je me confesse et j’expie avec mes petites fleurs.

 

La semaine je mène mes petites affaires immobilières et routières et dimanche prochain, nouvel acte de contrition médiatique avec mes ruches, mes arbres… etc., etc. fort le maire, très fort !!!

 

À plus grande échelle, parlons de l’ami Nicolas… Hulot bien sûr.

 

Nous ne sommes plus à Bordeaux, on a changé de braquet, là on joue dans la cour des grands…

 

Nicolas Hulot, personnage sympathique au demeurant, décline depuis des années et avec raison les méfaits de l’activité humaine sur la nature. Il est bien sûr hors de question de mettre en doute son honnêteté sur le sujet.

 

Non, ce qui rend mal à l’aise, ce sont les moyens employés par notre vedette, qui d’ailleurs en passant, aurait été épinglée par un rapport parlementaire sur l’opacité de ses comptes et sur son train de vie. Train de vie certainement financé par ses sociétés, elles-mêmes financées par ses sponsors, dont une large partie est issue de la grande industrie polluante et aussi par France Télécom dit-on, entreprise, qui comme tout le monde le sait, est irréprochable vis-à-vis de son personnel !

 

Là encore, on retrouve la recherche du pardon avec tous les actes de contrition qui vont avec… on pollue, on finance Hulot, on rachète largement ses péchés, on continue et on recommence…

 

Un mécanisme bien rodé, qui a fait ses preuves, mais dont on n’aime pas parler, que l’on tente de mettre sous le boisseau.

 

L’excellent humoriste pamphlétaire Stéphane Guillon en a fait les frais à France Inter, après avoir fustigé le « faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais » de Nicolas Hulot. En effet, Stéphane Guillon avait commenté dans l’une de ses chroniques, « l’expérience » de Nicolas Hulot à l’intérieur d’un avion de chasse de l’armée française, narrant ses sensations dans l’absorption des « G* » produits par l’accélération du monstre volant qui, en quelques minutes, avait « brûlé » (6000 litres de kérosène à l’heure) l’équivalent pétrole annuel de la consommation de chauffage de plusieurs pavillons ou appartements… Après ça: dehors Guillon, mais il y a encore une justice, il a gagné aux prud’hommes.

 

Voilà donc comment les grands pouvoirs financiers, à partir d’une idée intelligente, détournent le sujet à des fins d’exploitations juteuses. Bien sûr en faisant porter par le petit peuple, avec la connivence des médias, les maux écologiques de la planète.

 

Ce type de subterfuge ne dure que depuis 2000 ans… au moins.

 

Serions-nous pris pour des cons ?

 

En tout cas moi, comme tous les mercredis soirs, je vais sortir ma poubelle verte en faisant bien attention de ne pas avoir mis par inadvertance un mauvais déchet… je souffrirais trop d’être pris pour un mécréant…

 

* Le symbole G est une unité d’accélération utilisée principalement en aéronautique. 

 

Chapitre II

 

LE DROIT D’INGÉRENCE

 

Dans mon avant-propos, j’ai signalé que cette idée était issue de la pensée de Bernard Kouchner et que je n’y voyais pas malice. Au fur et à mesure que je progresse dans la rédaction de cet article, j’ai l’impression que je me suis peut-être trop rapidement avancé. Notre French Doctor n’avait-il pas quelques arrière-pensées? Connaissant depuis longtemps le personnage et ses positions interventionnistes au moment de la guerre en Irak, je me sens un peu perplexe à son sujet.

 

Bref… forçons-nous à rester naïfs et supposons que cette formule soit réellement en faveur des plus vulnérables de la planète. Nous nous trouvons là devant « l’invention » la plus perverse et redoutable de notre triptyque.

 

En pratique, envoyer un contingent militaire de la force internationale (ONU) intervenir au cœur de pays meurtris par des dictatures sanglantes, affameuses voire génocidaires, est sans doute nécessaire ou en tout cas acceptable.

 

Mais là encore, la multitude de détournements de ce concept laisse pantois au vu des exemples descriptibles à l’infini.

 

Mon propos n’en retiendra qu’un seul, particulièrement caricatural, justement, l’affaire irakienne.

 

Il est d’abord important de rappeler que la dictature irakienne fut longtemps soutenue par les États-Unis et en matière d’armement particulièrement par la France et cela, sous de nombreuses présidences.

 

Si nous reprenons l’idée première du terme « Droit d’Ingérence », il nous faut alors revenir bien des années en arrière sur le génocide Kurde, peuple vivant en partie en Irak et amputé en 1988 de près de 100.000 femmes, enfants et hommes, par le gazage ordonné par Saddam Hussein et exécuté par son cousin Ali Hassan al-Majid, dit « Ali le chimiste ».

 

Nous avions, à cette époque, tous les paramètres pour mettre en application ce fameux « Droit d’Ingérence ».

Nous pouvions stopper ce régime dictatorial qui, dans cet acte ignoble, a fait d’une « pierre deux coups »: élimination d’un maximum de membres de cette ethnie pour les pousser à partir vers la Turquie ou le Kurdistan et expérimentation des quelques armes chimiques dont ce pays disposait à ce moment-là.

 

Les grands de ce monde ne se sont pas bousculés pour « s’ingérer » dans cette sale affaire et je n’ai pas souvenir que Bernard Kouchner se soit distingué à ce moment-là ou alors de manière très confidentielle.

 

Question: quand doit-on « s’ingérer » et pour qui?

 

<span> </span>

<span>Mise à mal de la systématique réplique des défenseurs du système: la sacro-sainte « théorie du complot ».</span>

 

Bien plus tard, après les attentats du 11 septembre, nous avons, à l’ONU, assisté à de bien étranges choses.

 

Nous avons tout d’abord, comme pour le « Développement Durable », retrouvé nos bonnes recettes judéo-chrétiennes sur le bien et le mal, avec les multiples discours du Président des États-Unis Bush junior qui, comme un prêcheur, haranguait le monde pour […« Combattre l’axe du mal »…].

 

À cette époque, « le mal » était parfaitement identifié, puisque Oussama Ben Laden en personne avait revendiqué l’attentat perpétré par les commandos du réseau terroriste Al-Qaïda.

 

Ce réseau, particulièrement connu pour entraîner ses hommes en Afghanistan, se retrouve d’un seul coup transporté en Irak, pays certes dirigé par un dictateur mégalomaniaque et sanguinaire mais laïque et peu ou pas impliqué dans la logique extrémiste du « Djihad ».

 

À partir de là, le Monde, en direct, assiste à un processus de déclenchement de guerre totalement surréaliste.

 

La synarchie n’a même pas pu brandir la « théorie du complot » face aux détracteurs de ce montage d’amateur.

 

En effet, peu de temps après l’engagement des troupes en Irak, des experts, anciens membres ou jeunes retraités de la CIA, de la NSA, même de la DGSE, dénoncent et expliquent de manière fort claire les rouages de la manipulation.

 

Remémorons-nous les faits. À l’ONU, le Secrétaire d’État américain à la Défense, l’ancien général Colin Powell, en direct devant la planète entière, a été pris en flagrant délit de mensonge, en exposant des photos satellites de simples camions et en faisant croire à des bases mobiles de lancements de missiles chargés d’armes de destruction massive. Voyons-le encore exhiber une petite fiole, remplie d’un produit inconnu, qui serait une arme biologique redoutable et concentrée en énormes quantités sur le sol irakien.

 

Balivernes, mensonges et manipulations pour justifier au monde, non plus le « Droit d’Ingérence », mais mieux encore « le Devoir d’Ingérence », pour sauver l’occident de la destruction massive et libérer ces braves irakiens, dont les démocraties venaient tout d’un coup de prendre conscience de leur situation inacceptable.

 

Non… là, pas de « théorie du complot » mais « flagrant délit de complot ». Les faits ont démontré l’absence de toutes ces armes que l’on affirmait, preuves à l’appui, être dispersées sur tout le territoire irakien.

 

Alors à qui a profité ce « crime d’ingérence »?

 

Simple… utilisation d’une belle idée généreuse, orchestrée encore une fois par la branche synarchique de l’industrie pétrolière, dont le synarque le plus influent n’est autre que Georges Bush père, personnage central du cercle fermé des pétroliers.

 

En fait, derrière cette mascarade aux justificatifs humanitaires, se cachait simplement la main mise des sociétés pétrolières américaines sur les puits de pétrole irakiens, avec distribution de miettes et autres contrats industriels aux complices de la manipulation et particulièrement aux sociétés britanniques, dont le pays fut l’allié majeur des États-Unis.

 

Dans cette histoire, il est juste de remarquer que la France n’a pas mordu à l’hameçon.

Ce fut sans doute le seul grand acte de Chef d’État de Jacques Chirac et de son Ministre des Affaires Étrangères, Dominique de Villepin, prononçant à l’ONU un discours de paix qui restera dans l’Histoire comme une des positions d’honneur de la République Française.

 

Si, à cette époque, nous avions eu le Chef de l’État actuel, la France aurait à coup sûr suivi la position américaine dans cette aventure guerrière.

 

« Le Droit d’Ingérence » dans l’esprit de nos élites, n’est envisageable que pour les dictatures militairement faibles.

Personne n’a eu l’idée d’appliquer le « Droit d’Ingérence » en Chine, pour libérer le Tibet. Tout le monde sait que la très puissante armée chinoise renverrait en quelques jours dans ses foyers n’importe quelle force du monde y compris celle des États-Unis.

 

Nous avons dans ces faits la démonstration claire et parfaite de l’utilisation « inversement proportionnelle » à l’objet même d’une idée et de son but.

 

D’ailleurs, il semble difficile aujourd’hui de trouver un acte d’ingérence appliquant son concept originel de mettre fin par la force à l’oppression d’un peuple sans contrepartie économique.

 

Nous nous trouvons donc devant une formule qui, pour l’instant, reste une spéculation intellectuelle du domaine de l’utopie…

 

« Droit d’Ingérence », belle et très intelligente invention qui ouvre la porte à tous les abus au nom des peuples opprimés.

 

Chapitre III

 

LE PRINCIPE DE PRÉCAUTION

 

La « précaution » est une action vieille comme le monde dont la mise en œuvre précède la « défense ».

Depuis le paléolithique, on prenait ses précautions avec des feux, pour se prémunir des attaques d’animaux prédateurs, puis dans l’antiquité, on prenait ses précautions pour se prémunir des guerres de siège en construisant des remparts.

Au Moyen Âge on prenait, dans le domaine des épidémies de lèpre, ses précautions en forçant les lépreux à s’annoncer en faisant du bruit avec une crécelle et en montrant de loin au marché à l’aide une baguette les victuailles souhaitées.

 

Plus proche de nous, avec l’évolution des techniques, s’est développée la précaution contre les maladies par le développement systématique de la vaccination contre des attaques virales graves, pouvant entraîner des épidémies, des endémies voire des pandémies…

 

Encore plus proche de nous et dans le domaine militaire, la possession de la force nucléaire par les pays les plus puissants, a été une précaution garantissant la paix aux pays détenteurs.

 

Toutes ces précautions furent prises suite à des problèmes réels et parfaitement avérés.

 

Par exemple, l’évolution exponentielle des techniques, nous permet de prendre nos précautions en prévoyant suffisamment à l’avance les catastrophes naturelles, comme les tremblements de terre et les séismes. Un bémol quand même en constatant la différence entre les pays riches et les pays pauvres.

 

Un exemple… après la catastrophe du 12 janvier 2010 en Haïti, c’est la Guadeloupe et la Martinique qui furent touchées par un séisme de magnitude de 4.7 sur l’échelle de Richter.

 

Les risques sismiques sont bien connus dans ces régions et depuis longtemps.

Pourtant, en Haïti, la catastrophe humaine n’a pu être évitée. Cela nous fait distinguer deux choses : la connaissance d’un côté et la manière d’y faire face de l’autre.

 

Haïti, pays très pauvre, n’a pu bénéficier de ce qui est devenu un concept nouveau dans la précaution, la notion de « principe ».

 

Cette nouvelle formule « Principe de Précaution », contrairement aux deux autres formules « clé » de notre propos, a réellement une application dans sa vision originelle, « prévoir et prendre ses précautions pour sauver ».

 

Contrairement à la réalité haïtienne, la Guadeloupe et la Martinique ont bénéficié du « Plan Séisme Antilles », créé le 17 janvier 2007 par l’État français. Celui-ci visant à renforcer la sécurité des bâtiments et à développer de nombreuses actions de sensibilisation de la population vivant dans les zones à risques.

 

Le « Principe de Précaution » est aussi devenu un outil de protection de notre administration, dit « Principe du Parapluie » qui pêche par excès de zèle. Par exemple, dans notre région, on interdit régulièrement pendant un temps indéfini la vente des huîtres du Bassin d’Arcachon, afin de protéger le consommateur d’algues ou autres bestioles vecteurs d’intoxications non avérées… Les ostréiculteurs eux-mêmes ont toujours mangé leurs huîtres dans ces moments de fermeture, sans avoir eu la moindre indisposition.

 

Cependant, les catastrophes non évitables existeront toujours, et seules, la solidarité et la capacité de découvrir des techniques et procédés de prévention efficaces seront en mesure  de servir l’Homme en laissant de côté « les marchands de peurs »…

 

Les marchands de peur

 

C’est là que nous retrouvons notre logique implacable du détournement de « l’Idée » par la manipulation des masses, par le même réseau, mais ici orchestrée par la « branche pharmaceutique » de la synarchie internationale.

 

Comment ne pas avoir de doute sur l’utilisation perverse et financière du « Principe de Précaution » dans l’affaire de la grippe A, appelée au départ, au Mexique, pays le premier touché, « grippe porcine ».

 

En quelques heures, les aéroports mettent en place le « Principe de Précaution ». Immédiatement les presses internationale et nationale relayent l’information à grand renfort de communiqués.

Les thèses les plus alarmantes sont déclinées. Force virale foudroyante, épidémie imminente, puis le mot est lâché « pandémie » (Maladie qui atteint tout un pays, voire tout un continent. déf. Petit Robert).

Les laboratoires du monde entier se mettent au travail pour trouver le vaccin.

Les médias reprennent la main, description des symptômes, évaluation du nombre de cas en France, interviews d’experts, comparaison avec la grippe Asiatique et Espagnole de nos grands-parents, nombre de morts potentiels dans notre pays, personnes particulièrement vulnérables, etc., etc. …

 

La peur populaire prend le dessus, l’angoisse nous étreint.

Les descriptions horribles nous font penser aux grandes épidémies de peste bubonique qui dévastèrent le Moyen Âge du xiie au xive siècle.

Nous avions l’impression que tous les matins, comme dans ces temps reculés, nous allions ramasser par tombereaux entiers nos voisins décédés dans la nuit, pour les inhumer dans des fosses communes remplies de chaux…

 

Puis annonce de la mise au point d’un vaccin.

Distillation des mesures de précaution à prendre, notamment lavage des mains avec un produit qui détruit 99 % des microbes et bactéries, mais l’industrie du produit se laisse 1 % de marge d’échec… au cas où !!!

 

Puis livraison dans les administrations de millions de masques en papier et enfin, commande à l’industrie pharmaceutique de centaines de millions de doses de vaccin dans le monde…

 

Vaccin que la France commande au nombre de 97 millions de doses, soit dit en passant, curieusement achetés 1 Euro de plus par dose que nos voisins anglais et allemands… Mais où sont donc passés ces 97 millions d’Euros ?

 

Puis le temps est venu de proposer aux gens de se vacciner. Pas fou le peuple, personne ne se précipite, notre ministre de la santé Roselyne Bachelot, est obligée de donner l’exemple avec une très médiatique vaccination… Personne n’a jamais bien su ce qu’il y avait dans la seringue !

 

Malgré cela, fiasco de l’opération vaccination, avec en bruit de fond, quelques courageux experts et professeurs de médecine qui publiquement disent se méfier des effets secondaires d’un vaccin mis sur le marché sans le recul « de précaution » nécessaire. Ils se posent également la question de la dangerosité du virus qui, pendant toute cette agitation, avait peine à nous assurer les victimes attendues.

 

Puis le temps est passé, presque personne ne s’est fait vacciner et résultat, pas plus de victimes que notre grippe saisonnière à l’habitude d’en faire.

 

Alors serais-je encore atteint du symptôme de la « théorie du complot » ?

 

Bien des choses, pour l’instant, resteront sans réponse sur la virulence de la maladie.

Par contre, bien des choses sont quantifiables dans cette affaire : un nombre de morts identique à la grippe normale, les milliards de litres de produits antiseptiques et de masques en papier vendus dans le monde, les milliards de Dollars et d’Euros d’argent public dépensés dans des vaccins inutilisés…

 

Voilà comment, à partir d’une pandémie qui laisse penser qu’elle est virtuelle, on a renfloué l’industrie pharmaceutique, avec comme « alliés » des synarques patrons de ces groupes, quelques hauts responsables de l’OMS.

 

Et dire que nous n’aurons plus d’argent pour payer nos retraites et nos médicaments.

 

 

CONCLUSION

 

Pendant des décennies, le pouvoir synarchique a utilisé « la crise », élément structurel du capitalisme et du libéralisme, comme élément déclencheur d’actions visant à s’enrichir un peu plus.

Jusqu’à la moitié du xxe siècle, ces actions étaient essentiellement concentrées sur les grandes guerres mondiales occidentales.

On fait de l’argent avec l’économie de guerre (chars, avions, canons…), on décime des millions de femmes, d’enfants et d’hommes, on détruit toutes les installations de production, les équipements et infrastructures.

Quelques années plus tard, les mêmes relancent une économie de paix basée sur la reconstruction, ce que l’on a appelé après la dernière guerre « les trente glorieuses ».

Cette citation de Paul Valéry illustre parfaitement cela : « La guerre est faite par de braves gens qui s’entre-tuent sans se connaître au profit de gens qui se connaissent mais ne s’entre-tuent pas ».

 

Aujourd’hui, plus de grandes guerres occidentales, certainement et heureusement grâce en partie à la construction européenne.

Alors que faire pour que nos élites de la synarchie à la tête de toutes les formes d’industries, retrouvent le moyen de continuer à faire toujours plus d’argent ?

Et bien comme les virus, le système mute en tenant compte du nouvel environnement qui l’entoure.

 

Cette mutation s’est opérée de manière magistrale en tenant compte d’abord du pouvoir de la presse, puis de la rapidité de la circulation de l’information, avec la télévision et aujourd’hui internet. Utilisation entre autres des nouveaux principes du bien, que nous retrouvons dans nos trois formules « clé » décrites dans les trois chapitres de mon propos.

Mise en œuvre de manipulations, de mensonges, financements de grandes causes populaires. Invention d’éléments virtuels de peur et d’angoisse, pressions sur les Etats pour renflouer les banques en faisant planer le risque d’une banqueroute planétaire et… le tour est joué.

 

Dans l’Histoire, la synarchie n’a trouvé sur son chemin pour la freiner que les grands mouvements populaires, comme le « Front Populaire » en 1936 ou la révolte estudiantine de 1968 qui, certes, a remis les mêmes au pouvoir mais a fait bien avancer la société moderne française.

En Amérique latine, c’est entre autres avec le Brésil de Lula que la Synarchie a trouvé son grain de sable qui l’a légèrement ralentie…

 

Certains appellent ça des révolutions, mot dont il est important de rappeler qu’il n’est pas nécessairement synonyme de violence.

 

En fait… seul le rapport de force « Peuples - Synarques - États » fait évoluer les situations, tout en gardant bien à l’esprit que ce pouvoir « discret » qu’est la Synarchie est une hydre mutante, retombant toujours sur ses pieds…

 

D’où la nécessité de mise en œuvre d’une pression permanente, sur cette organisation mutante.

 

 L’analyse que je propose dans cet opuscule est loin d’expliquer toutes les raisons des maux engendrés par un libéralisme forcené.

Je veux simplement attirer l’attention sur la capacité de cette machine infernale à utiliser tous les moyens pour réguler au profit d’un tout petit nombre d’individus l’ordonnancement planétaires. Cette logique repose sur le concept primitif, défendu par les droites et particulièrement l’extrême droite, en s’appuyant sur les lois naturelles c'est-à-dire, celles de la jungle, où naturellement le fort domine le faible, où il y a les prédateurs et les proies.

Seulement la différence entre l’Homme et l’animal, c’est la conscience.

 

Le seul outil dont dispose les peuples c’est donc la « Conscience »; c’est pour cela que je terminerai cet article avec la phrase de Jean Jaurès : « Il ne peut y avoir révolution que là où il y a conscience ».

 

En espérant que ce modeste travail apporte une petite pierre à cette « prise de conscience collective », en tout cas c’est le seul but qui m’anime.

 

Philippe Dorthe

Le 27 février 2011

 

 

SYNARCHIE : (Déf. Larousse) « Mode de gouvernement dans lequel plusieurs princes ou souverains administrent simultanément les diverses parties d’un État – Autorité exercée par un groupe de personnes ».

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