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5 avril 2011

«Le Brésil pourra aider le Portugal»

29/03/2011 10h38 


 
 
L'ex-chef d'État brésilien Luiz Inacio Lula da Silva et la présidente actuelle, Dilma Rousseff, sont prêts à venir en aide aux anciens maîtres coloniaux du Brésil.
© Agence QMI

LISBONNE - «Le Brésil pourra aider le Portugal», qui traverse de graves difficultés économiques et financières, a déclaré mardi la présidente brésilienne Dilma Rousseff à son arrivée à Coimbra, dans le centre du pays, citée par l'agence Lusa.

«Oui, le Brésil pourra aider le Portugal, tout comme le Portugal a aidé le Brésil économiquement», a répondu la présidente brésilienne interrogée par un journaliste à son arrivée à son hôtel, sans autre précision.

Dilma Rousseff doit assister mercredi matin à une cérémonie d'hommage à son prédécesseur Luiz Inacio Lula da Silva par l'université de Coimbra, avant de rencontrer dans l'après-midi à Lisbonne son homologue portugais Anibal Cavaco Silva et le Premier ministre démissionnaire José Socrates.

«Le Brésil peut, et est en mesure d'aider le Portugal», a affirmé de son côté l'ancien président Lula, qui était à Lisbonne pour recevoir le prix du Centre Nord-Sud du Conseil de l'Europe.

«Le gouvernement portugais doit en discuter avec l'exécutif de Dilma Rousseff», a-t-il suggéré assurant que celle-ci «fera preuve d'une grande solidarité avec le Portugal».

L'ex-chef d'Etat brésilien, qui a critiqué l'Union européenne pour les délais jugés trop longs avant d'aider la Grèce, avait affirmé à son arrivée à Lisbonne que «le FMI ne résoudra pas les problèmes du Portugal», considéré comme le prochain candidat à une aide financière de l'Union européenne et du Fonds monétaire international, à l'instar de la Grèce et de l'Irlande.

«À chaque fois que le FMI a essayé d'aider des pays endettés, il a apporté davantage de problèmes que de solutions», a estimé Lula.

Un nouveau programme d'austérité censé «garantir» la réduction du déficit public et éviter un recours à l'aide international a été rejeté par le parlement portugais la semaine dernière, entraînant la démission du Premier ministre socialiste José Socrates et ouvrant la voie à des élections législatives anticipées.

Selon la plupart des économistes, le Portugal est au bord de la rupture de financement car il doit rembourser 9 milliards d'euros de dette d'ici la mi-juin alors que les marchés exigent des taux d'intérêt historiquement élevés pour le refinancer.

Pour certains analystes, le Portugal pourrait tenter de surmonter les échéances à venir grâce à des «prêts relais», sous forme de placements directs de dette.

La Chine, qui selon des informations de presse jamais démenties aurait déjà acheté plus d'un milliard d'euros de dette portugaise en janvier, s'est dite prête la semaine dernière à «renforcer ses liens» avec le Portugal.

 

JOURNALDEQUEBEC

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