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14 juin 2011

Royal, la brouilleuse de pistes

Par Gino Delmas, publié le 14/06/2011 à 17:17

 
 
Royal, la brouilleuse de pistes

Ségolène Royal lors de la visite de Nicolas Sarkozy en Charente.

AFP/Philippe Wojazer

 

 

Ce mardi, Ségolène Royal témoignera en faveur de José Bové. Quelques jours après avoir soutenu une partie du rapport de l'UMP Eric Ciotti. La candidate à la primaire aime dépasser les clivages politiques. Et ce n'est pas nouveau.

 

Ségolène Royal et José Bové, même combat. L'eurodéputé reçoit ce mardi le soutien de la présidente de Région dans son procès pour le fauchage de plants OGM.  

La semaine dernière, l'affiche était toute autre: Ségolène Royal au secours d'Eric Ciotti. La candidate à la primaire avait en effet soutenu une partie de ce rapport UMP sur l'application des peines de prison

Entre l'élu UMP et le militant écolo, il y a un fossé. Et pourtant, l'ancienne candidate l'a comblé en quelques jours, se permettant même, au passage, de mettre l'accent sur l'appartenance à la nation française et sur l'amour du drapeau, des thèmes chers à l'extrême droite.  

 

A droite, comme à gauche

Europe Ecologie-Les Verts, UMP, Front national,... Les clivages politiques traditionnels n'arrêtent pas Ségolène Royal. En 2007, c'était déjà le cas. Durant la campagne présidentielle, elle militait ainsi "pour que chaque foyer possède son drapeau français". Au risque de se fâcher avec ses camarades socialistes.  

Aujourd'hui, ses soutiens sont persuadés que la méthode Royal expérimentée en 2007 est la bonne. La preuve, selon eux, se trouve dans le rapport Ciotti, qui préconise un encadrement militaire des délinquants, comme l'ancienne candidate le proposait lors de la dernière présidentielle: "A l'époque, on a préféré en rire et se contenter de ne rien proposer. Aujourd'hui, des enfants courrent le risque de se prendre une balle perdue a l'école. On se demande s'il était bien raisonnable de rire pour en arriver là", lâche Najat Vallaud-Belkacem, royaliste de toujours. 

Dans la course à la primaire, une telle politique iconoclaste ne risque-t-elle pas pourtant de déboussoler l'électorat de gauche?  

Pour un "socialisme de transformation"

Selon Dominique Bertinotti, maire du 4e arrondissement de Paris, "elle n'investit pas ces thématiques par simple plaisir de se démarquer", mais "répond aux préoccupations réelles de catégories sociales, notamment populaires, qui ne se retrouvent pas dans les discours et les solutions proposés." Najat Vallaud-Belkacem parle, elle, "d'une indépendance rare et précieuse qui lui permet de dénoncer les connivences et les arrangements sans Etat d'âme, avec honnêteté et courage". 

Pour Guillaume Garot, député-maire de Laval, "les lignes de partage évoluent et il s'agit plus que jamais de proposer non pas des grandes déclarations, mais des solutions concrètes". (.....)

 

Lire l'article: L'EXPRESS 

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