Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vu au MACROSCOPE
Visiteurs
Depuis la création 1 378 950
Newsletter
5 juillet 2011

DSK : Tristane Banon porte plainte pour tentative de viol

 

Par Jim Jarrassé
04/07/2011 | Mise à jour : 20:40
Réactions (284)
Tristane Banon, en mai dernier.
Tristane Banon, en mai dernier. Crédits photo : CHARLES PLATIAU/Reuters
VIDÉO - La romancière de 32 ans, qui accuse l'ancien directeur général du FMI d'avoir tenté de la violer, en 2003, déposera sa plainte mardi. Réplique immédiate de DSK, qui va porter plainte pour dénonciation calomnieuse.
 

Une nouvelle affaire DSK est en passe de débuter, à Paris cette fois. Trois jours après le revirement de situation, à New York, et la libération sur parole de l'ex-directeur général du FMI, la romancière Tristane Banon a annoncé lundi, par la voix de son avocat, son intention de poursuivre Dominique Strauss-Kahn pour tentative de viol. Elle déposera sa plainte mardi à Paris, à précisé à L'Express.fr Me David Koubbi.

Dans la foulée, les avocats parisiens de DSK ont annoncé leur intention d'attaquer l'écrivaine pour dénonciation calomnieuse. Dominique Strauss Kahn «a pris connaissance de l'intention de Mme Tristane Banon de déposer plainte à son encontre», or les faits qu'elle évoque sont «imaginaires», affirment Me Henri Leclerc et son associée, Me Frédérique Baulieu, dans un communiqué.

 

«Dossier extrêmement solide et étayé»

Les faits remonteraient à février 2003 - le délai de prescription, qui est de dix ans en matière de tentative de viol, ne serait donc pas écoulé. Dans le cadre de la préparation de son livre, Erreurs avouées au masculin, Tristane Banon, alors âgée de 23 ans, aurait rencontré Dominique Strauss-Kahn à deux reprises. Lors d'un entretien dans un appartement, Tristane Banon assure avoir été agressée sexuellement par DSK, alors député du Val-d'Oise. «Quand je suis rentrée dans cet appartement, je me suis sentie tout de suite mal à l'aise, explique la plaignante à L'Express (...) Il m'a proposé un café, j'ai sorti mon dictaphone, il a voulu qu'on aille sur le canapé, puis que je lui tienne la main pour répondre. (...) J'ai voulu m'en aller. Il a arrêté le dictaphone, m'a attrapé la main puis le bras, je lui ai demandé de me lâcher, et c'est de là qu'est partie la bagarre».

Selon Me Koubbi, Tristane Banon avait à l'époque été dissuadée de porter plainte par sa mère, Anne Mansouret, conseillère régionale socialiste de Haute-Normandie. Tristane Banon avait tout de même raconté sa version des faits en février 2007 dans une émission de télévision animée par Thierry Ardisson : «Ca s'est très, très mal fini, parce qu'on a fini par se battre (...) Moi, j'ai donné des coups de pied. Il a dégrafé mon soutien-gorge, il a essayé d'ouvrir mon jean».

 

(Source : Paris Première)

 

 

L'avocat de Diallo soutient Tristane Banon

L'affaire avait resurgi avec l'arrestation à New York de Dominique Strauss-Kahn, le 14 mai dernier. Deux jours plus tard, l'avocat de Tristan Banon annonçait que sa cliente envisageait de porter plainte contre DSK, avant de temporiser quatre jours plus tard, revoyant la décision à une date ultérieure. «Nous ne témoignerons pas dans le cadre du procès américain», expliquait-il alors, assurant que sa cliente refusait d'être «instrumentalisée» par la justice américaine.

Lundi, l'écrivaine a reçu le soutien de Kenneth Thompson, l'avocat de la femme de chambre du Sofitel de New-York. Mais alors que le dossier DSK est en passe de s'écrouler outre-Atlantique, Me David Koubbi tient à distinguer la procédure judiciaire américaine de celle que sa cliente va engager en France. «Ce qui se passe aux Etats-Unis ne nous concerne pas. Si le dossier de l'accusation contre M. Strauss-Kahn est vide, le nôtre ne l'est pas. Il est extrêmement solide et étayé» explique-t-il. Il ajoute que Tristane Banon a pris la décision de porter plainte dès la mi-juin, avant le coup de théâtre de vendredi, même si la jeune femme assure dans L'Express que «voir Strauss-Kahn libéré puis aussitôt dîner dans un restaurant de luxe entre amis, (la) rend malade».

L'avocat dément enfin toute tentative de manœuvre politique, alors que Dominique Strauss-Kahn pourrait opérer un retour dans la course à la présidentielle : «Que ce soit bien clair: je n'ai été contacté par personne à droite, je ne suis à la solde de personne».

 

 

LIRE AUSSI :

» Banon restera à l'écart du procès DSK aux États-Unis

» Les deux précédentes affaires sexuelles qui gênent DSK

» DOSSIER SPÉCIAL - L'affaire DSK

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Vu au MACROSCOPE
Derniers commentaires
Archives
Publicité