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22 juillet 2011

Filippetti entendue ce matin

Par Laurence De Charette sur 
22/07/2011 | Mise à jour : 12:10
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En 2003, Aurélie Filipetti racontait notamment à Anne Mansouret comment elle avait refusé de se rendre à un rendez-vous avec DSK, «à cette fameuse adresse» où Tristane Banon affirme avoir été agressée.
En 2003, Aurélie Filipetti racontait notamment à Anne Mansouret comment elle avait refusé de se rendre à un rendez-vous avec DSK, «à cette fameuse adresse» où Tristane Banon affirme avoir été agressée.
INFO LE FIGARO - Des e-mails entre les deux élues PS évoquent un homme «dangereux pour les femmes». La députée est entendue vendredi par les policiers en charge de l'affaire Banon-DSK.

La députée Aurélie Filippetti est entendue vendredi par les policiers qui enquêtent à la demande du parquet de Paris, cherchant à vérifier les déclarations de Tristane Banon après sa plainte pour tentative de viol contre DSK. L'élue PS figure parmi les personnalités que la jeune femme assure avoir informées, directement ou par l'intermédiaire de sa mère, de son agression, après les faits. Les enquêteurs disposent d'échanges d'e-mails entre Aurélie Filippetti et Anne Mansouret, datant de 2003, dans lesquels l'élue évoque un homme «dangereux pour les femmes».

À l'époque, Tristane Banon réfléchit encore à porter plainte, elle a consulté un premier avocat, mais celui-ci ne l'a pas encouragée à engager une action. Sa mère décide de prendre conseil autour d'elle. Elle contacte Aurélie Filippetti, qui se serait déjà plainte de l'attitude de DSK vis-à-vis d'elle.

«Je souhaitais vous dire que ma fille cadette, âgée de 24 ans, (…) s'apprêtait à déposer une plainte pénale contre un quinqua malheureusement étiqueté PS», écrit-elle dans cet e-mail, dont dispose les enquêteurs, le 18 décembre 2003, qualifiant l'homme - sans le nommer - de «chimpanzé en rut pathologique aux initiales tristement célèbres». «J'ai pensé que cette information vous ferait plaisir» , ajoute l'élue de l'Eure en adressant à la jeune femme qui est encore chez les Verts ses amitiés «socialistes et féministes».

«Peut-être d'autres filles ont été victimes»

Aurélie Filippetti se montre attentive à ses interlocutrices. Même si les choses «ne sont pas allées aussi loin» pour elle, précise-t-elle, elle répond dans la foulée: «Le peu que j'ai vu me montre à quel point le personnage est dangereux pour les femmes.» «Votre fille et vous pouvez compter sur mon soutien si besoin», ajoute-t-elle. Puis, à l'attention de Tristane Banon et de sa volonté de se tourner vers la justice: «Transmettez-lui mes félicitations.»

Le 26 décembre, dans un nouvel échange de courriers électroniques, Aurélie Filippetti, sollicitée par Anne Mansouret en quête d'un autre avocat pour sa fille, adresse avec amabilité quelques conseils: «Je pense qu'il est important pour elle de porter plainte, car cela transférera sa culpabilité sur lui et non plus sur elle.» «En outre, précise-t-elle encore, c'est aussi bénéfique pour d'autres femmes qui éventuellement pourraient être victimes du satyre.» C'est alors qu'elle livre une part de sa propre histoire, qui offre des similitudes avec celle de Tristane Banon: «Pour ma part, il m'avait invité à prendre un café pour discuter, à cette fameuse adresse. J'en avais parlé à un copain qui m'a mise en garde en m'interdisant pratiquement de m'y rendre. (…) Mais peut-être d'autres filles ont-elles été victimes des mêmes pratiques et peut-être parleront-elles.» Plus tard, elle recommandera à la mère de Tristane Banon le nom d'un conseil qu'elle juge de confiance.

Plusieurs personnalités du monde politique, médiatique et culturel doivent encore être entendues, les enquêteurs ayant déjà planifié des auditions début août. La deuxième épouse de DSK, Brigitte Guillemette, qui a déjà été entendue, a, elle, décidé de porter plainte contre Anne Mansouret, déclarant que «tous les propos qu'elle me prête sont faux, je ne suis pas une de ses proches, ma fille Camille n'a jamais été une amie de Tristane Banon».

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Affaire Banon-DSK: Filippetti entendue ce matin

Par LEXPRESS.fr avec AFP, publié le 22/07/2011 à 09:35, mis à jour à 11:30

 
 
Affaire Banon-DSK: Filippetti entendue ce matin

La députée PS Aurélie Filippetti à La Rochelle le 28 août 2010

afp.com/Nathalie Magniez

La députée PS Aurélie Filippetti est entendue ce vendredi dans le cadre de l'enquête consécutive aux accusations de tentative de viol de Tristane Banon contre Dominique Strauss-Kahn.

Cette audition était attendue, puisque les enquêteurs ont entrepris d'entendre toutes les personnes à qui Tristane Banon affirme avoir raconté la tentative de viol dont elle aurait victime en 2003 de la part de l'ex patron du FMI. 

Après François Hollande mercredi, c'est donc au tour de la députée socialiste d'être entendue en tant que témoin. Précédée par Stéphane Le Foll, responsable de la campagne de François Hollande, elle est arrivée à 11h15 ce vendredi matin dans les locaux de la brigade de la répression de la délinquance contre la personne (BDRP). 

Son témoignage pourrait être capital. En effet, Le Figaro révélait hier soir des extraits de mails échangés en 2003 par Anne Mansouret et Aurélie Filippetti à propos des accusations de Tristane Banon à l'encontre de Dominique Strauss-Kahn. 

"Votre fille et vous pouvez compter sur mon soutien"

Informée par la mère de Tristane Banon de sa volonté de porter plainte, Aurélie Filippetti ne se montre pas étonnée, affirmant notamment, à propos de l'ancien directeur du FMI: "Le peu que j'ai vu me montre à quel point le personnage est dangereux pour les femmes". "Votre fille et vous pouvez compter sur mon soutien si besoin", ajoute-t-elle. 

Dans un autre échange entre les deux élues, daté par le quotidien du 26 décembre, la députée souligne l'importance que Tristane Banon porte plainte contre son supposé agresseur. "Je pense qu'il est important pour elle de porter plainte, car cela transférera sa culpabilité sur lui et non plus sur elle", écrit-t-elle. "En outre, précise-t-elle encore, c'est aussi bénéfique pour d'autres femmes qui éventuellement pourraient être victimes du satyre". 

Avant de révéler un épisode de sa propre expérience avec le ténor socialiste: "Pour ma part, il m'avait invité à prendre un café pour discuter, à cette fameuse adresse. J'en avais parlé à un copain qui m'a mise en garde en m'interdisant pratiquement de m'y rendre. (...) Mais peut-être d'autres filles ont-elles été victimes des mêmes pratiques et peut-être parleront-elles". 

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