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4 août 2011

Communiqué de Delphine Batho sur l'affaire Lagarde-Tapie

Sur le blog de Segorama

Communiqué de Delphine Batho
 
Ségolène Royal n'avait pas approuvé la candidature de Christine Lagarde à la tête du FMI pour deux raisons : son orientation très libérale alors que la crise économique appelle au contraire des mesures de régulation fortes d'une part, le risque auquel s'exposaient la France et le FMI d'autre part au regard de la procédure devant le Cour de Justice de la République dans la lamentable affaire Tapie.

Ségolène Royal avait vigoureusement mis en garde, en redoutant les dégâts d'un nouveau scandale et n'est donc pas surprise. La décision de la Cour de Justice, sur la base de la saisine déposée par les députés socialistes, d'ouvrir une enquête sur Christine Lagarde était parfaitement prévisible.

En fait, c'est Nicolas Sarkozy qui devrait rendre des comptes à la Cour de Justice. Dans cette affaire Christine Lagarde, même si ses responsabilités n'ont pas à être éludées, n'a été que l'exécutante des ordres du Président de la République. C'est lui le vrai responsable de l'arbitrage accepté par l'État qui a attribué de 285 millions d'euros de fonds publics à Bernard Tapie.

Cette affaire montre que c'est aussi le respect de la morale publique qui permettra de rendre à la France son prestige sur la scène internationale. Avec Ségolène Royal, la Présidence de la République sera à l'abri des influences du pouvoir de l'argent.
 
Delphine Batho, députée des Deux-Sèvres
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