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11 août 2011

Pour un "nouvel ordre international juste" (1) S. Royal (vidéo)

 

 

°°°°°

Royal s'empare de la crise

Ségolène Royal continue d’animer l’été socialiste parisien en exigeant un "nouvel ordre international". Mercredi, depuis Solferino, la candidate à la primaire PS a fustigé un "système qui marche sur la tête". La présidente de Poitou-Charentes veut faire de cette crise une occasion de "remettre au pas" le "système financier". Car selon elle, l’"inertie" conduirait à "une nouvelle crise beaucoup plus grave".

Ton "très solennel", débit rapide, Ségolène Royal a profité de son point presse hebdomadaire pour exiger la mise en place d’un "nouvel ordre international juste" pour faire face à l’ "extrême urgence de la situation". Une sorte de version économique et augmentée de son fétiche "ordre juste". Pour la candidate socialiste à la primaire, les politiques ont le "devoir d’empoigner cette nouvelle accélération de l’Histoire" liée à la crise des dettes souveraines. D’où une attitude et un discours qui se veulent particulièrement volontaristes.

Dénonçant un "système qui marche sur la tête", la présidente de Poitou-Charentes a exigé le "passage du discours aux actes". Soit la mise en application des solutions prônées en 2008 par les gouvernements européens lors de la crise des subprimes. Ségolène Royal qui voudrait être la "présidente des solutions" les a ensuite égrenées. Fond souverain européen, agence publique de notation, ministère franco-allemand de l’économie, taxation des transactions financières, interdiction de la spéculation sur les dettes des Etats, plan de relance européen, réforme du système bancaire.

"Remettre au pas" le système financier

Après l’ "occasion manquée de 2008", Royal espère que ce nouvel épisode permettra de "changer le système" car "nous sommes au pied du mur". En somme, la candidate à la présidentielle de 2007 plaide pour "un socialisme de transformation et pas un socialisme de gestion". Dans son viseur "un système financier trop puissant" qui pratique "le chantage" et qu’elle veut "remettre au pas". En rendant publique, par exemple, la liste des acteurs financiers qui spéculent sur la dette des Etats. Ou, comme Arnaud Montebourg, en se déclarant favorable à un démantèlement des agences privées de notation. "Cela va de soit. Les agences privées se sont gravement trompées" et "ont perdu leur crédibilité", a-t-elle justifié.

Présente à Solferino tous les mercredis depuis le début de l’été, Ségolène Royal a mis en avant son activisme estival pour se démarquer des ses rivaux socialistes. "La gravité de la situation me pousse à être là [à Paris, ndlr]. Je ne vois pas pourquoi dans un contexte où l’on va demander beaucoup d’efforts aux Français, nous ne ferions pas des efforts", a-t-elle ajouté soulignant ainsi l’absence des autres candidats socialistes. Celle qui compare les sondages - qui lui sont défavorables - à des "bulles spéculatives" se heurtant "aux principes de réalité" se dit "optimiste" pour la suite de la primaire.

 

Arthur Nazaret - leJDD.fr

mercredi 10 août 2011

Ségolène Royal

Ségolène Royal en appelle à un "nouvel ordre international juste". (Reuters)

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