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28 août 2011

Dans une atmosphère survoltée, Ségolène Royal trace le chemin de la victoire !

 

 
Atmosphère survoltée, électrique, extraordinaire, inouïe, les qualificatifs manquent pour décrire le discours de Ségolène Royal à La Rochelle devant plus de 1000 partisans. Une telle atmosphère, avec en milieu de discours une « standing ovation » de plus de 15 minutes avec des militants scandant « Présidente », c’est, personnellement, du jamais vu… depuis le dernier meeting de Ségolène Royal de 2006 à la fin de la campagne des primaires à Paris, Gymnase de Japy !

Ségolène Royal dans une atmosphère survoltée, à la fin de son discours à La Rochelle le 26 Août 2011
Ségolène Royal à la fin de son incroyable discours à La Rochelle, le 26 Août 2011 - © Razak

L’atmosphère a chauffé très vite. Dominique Bertinotti, maire du 4ème arrondissement de Paris et directrice de la campagne de terrain de Ségolène Royal et ses équipes ont commencé par une réunion de travail et d’organisation. Puis sont montés à la tribune. Najat Vallaud-Belkacem, élue de Lyon, Bernard Lesterlin député de l’Allier, Kamel Chili élu de l’Ariège… venus dire les raisons pour lesquelles ils sont convaincus de la capacité de la candidate à remporter les primaires et ensuite l’élection présidentielle. Ce d’autant plus qu’ils ont pu vivre cet été des rencontres avec les Français particulièrement chaleureuses, dans les campagnes, dans la ruralité ouvrière et dans les quartiers populaires.

Guillaume Garot, Charles Fiterman et Dominique Bertinotti
Guillaume Garot, Charles Fiterman et Dominique Bertinotti - © Razak


Moment d’émotion avec l’arrivée à la tribune de 2 générations que Ségolène Royal veut allier en politique comme dans la vie avec les interventions de Guillaume Garot, député de Laval et celle de Charles Fiterman, ancien ministre communiste de François Mitterrand.

Et puis Ségolène Royal enflamme la salle à son arrivée et en commençant un vibrant appel à toutes les forces citoyennes pour un « nouveau souffle démocratique », une « nouvelle page de notre histoire, vibrante et populaire » :

« Au moment où la voracité financière sans limite et la mauvaise gouvernance aggravent les souffrances, ici et dans le monde, la France attend le changement à gauche. Elle nous appelle. Nous devons répondre, courageux, déterminés, audacieux.

La parole vous est aujourd’hui donnée dans le cadre de ces primaires citoyennes. Eminente responsabilité car c’est vous qui, par votre vote, allez décider du souffle démocratique qui permettra la victoire de 2012, et de la nouvelle espérance.

Oui ou non, voulons-nous, ensemble, écrire une nouvelle page de notre histoire, vibrante et populaire ?
Oui ou non, notre pays va-t-il s’ouvrir à toutes les forces de la créativité et renouer avec le meilleur de son histoire ?
Oui ou non, le peuple que j’ai vu tellement présent et attentif au cours de ces années va-t-il venir vers nous car nous aurons su lui redonner l’espoir ?

Notre avenir est à portée de main. A nous de le saisir. Nous avons les talents individuels. A nous de mettre en œuvre le talent collectif.

Je veux allier une nouvelle génération d’hommes et de femmes, de toutes origines, de tous les territoires, aux générations politiques expérimentées. »


Et Ségolène Royal de présenter ses 5 priorités pour sortir le pays de l’ornière et des solutions concrètes pour chacune de ces priorités :

1. Faire de la France un pays d’entrepreneurs,

2. Faire de la France la première puissance écologique d’Europe,

3. L’Education, encore l’éducation, toujours l’éducation, avec un très émouvant rappel de ce rôle essentiel de l’école républicaine dans la vie de la nation,

4. Faire des banlieues une partie de la solution,

5. Mettre en œuvre des solutions efficaces pour la sécurité de toutes et de tous.


Etonnant discours, plein de volontarisme, d’enthousiasme communicatif, rappelant autant l’atmosphère d’un concert New Yorkais des Black Eyed Peas que celle d’un meeting du Front Populaire, c’est cela l’alliage de l’ancien et du nouveau.

Najat Vallaud-Belkacem lors du discours de Ségolène Royal à La Rochelle

Najat Vallaud-Belkacem lors du discours de Ségolène Royal à La Rochelle - Photo © Razak


Guillaume Garot, Charles Fiterman et Dominique Bertinotti

Comment vous décrire cela ? Peut-être avec 2 anecdotes. La première c'est ce moment inoubliable où j'ai vu l'émotion de Jean-Louis Bianco à l'évocation vibrante de l'école républicaine puis de voir le même Jean-Louis Bianco, 10 ans secrétaire général de l'Elysée sous Mitterrand aux côtés de la toute jeune Najat Vallaud-Belkacem applaudir à tout rompre en agitant le « chiffon rouge », symbole nouveau des soutiens de Ségolène Royal.
Quel autre moment marquant lorsque tout près de Charles Fiterman, ancien ministre communiste de François Mitterrand, j'ai vu son émotion, les larmes aux yeux, lorsque Ségolène Royal racontait ses rencontres avec le président Lula du Brésil et comment lui un ouvrier, loin de toutes les connivences, a réussit à mettre les banques de son pays au service de l'économie réel et de l'emploi ...

Ce discours incroyable de Ségolène Royal, c'est le prélude à une campagne éclair, audacieuse et victorieuse.
Les militants et les politiques qui l'ont vu hier en sont persuadés. Ségolène Royal seule est capable de recréer le lien particulièrement distendu entre la gauche et les milieux populaires et les classes moyennes touchées par la crise industrielle et agricole qui frappe le pays.

Un discours incroyable, positif tourné vers les solutions et l'espoir, loin du sang et des larmes promises par les autres candidats Aubry et Hollande notamment.

Voilà pourquoi, plus que jamais, je crois que la victoire de Ségolène Royal est à notre portée, quelle créera la surprise le 9 octobre, portée par la force citoyenne qui se met en place.

N'oubliez pas que les primaires citoyennes sont ouvertes à toutes et à tous. Il suffit d'être inscrit sur les listes électorales pour voter.


Ségolène Royal lors de son discours de La Rochelle

Ségolène Royal lors de son discours de La Rochelle - Photo © Razak




 

 

 

 

 

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Commentaires
V
Jamais je n'avais entendu un politique si bien parler et surtout clairement, sans langage compliqué, avec des exemples vrais de la précarité, du surendettement, des inégalités qui font que notre devise nationale est bafouée tous les jours par cette droite dure et indécente qui hélas nous a fait perdre cinq ans !!
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