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26 septembre 2011

Sénatoriales. Les réactions

Politique lundi 26 septembre 2011
 
 

LES SOCIALISTES

Martine Aubry, candidate à la primaire socialiste : «C’est un échec pour le président de la République. L’UMP recule partout». Selon elle, les grands électeurs «ont voté avec la même exaspération que les Français devant la République abîmée».

Pour Ségolène Royal, il s’agit «d’une sanction d’une sévérité extrême de la politique de la droite». Le résultat «marque un très profond rejet par les élus locaux de la politique injuste et inefficace du système sarkozyste qui plonge le pays dans l’une des pires crises économiques et morales qu’il ait connu».

François Hollande (PS) : « Un échec grave pour Nicolas Sarkozy. Une décomposition du système politique. » C'est «d'une certaine façon prémonitoire de ce qui va se passer en 2012».

Jean-Pierre Bel (PS) présenté comme le futur président du Sénat : « La gauche réussit pour la première fois l’alternance. »

Jean-Paul Huchon (PS), président de la Région Ile-de-France : «L’Ile-de-France bascule à gauche. La gauche voit son score une nouvelle fois progresser après la poussée des municipales et des régionales. Ces résultats constituent un désaveu cinglant de la réforme territoriale et des mesures d’étranglement des collectivités adoptées à la hussarde par l’actuelle majorité».

LES ECOLOGISTES

Eva Joly, candidate Europe Ecologie-Les Verts à l’élection présidentielle : «Ce soir, la Ve République vit un tournant historique. Les grands électeurs de toute la France ont choisi de mettre fin à « l’anomalie démocratique ». Pour la première fois de l’histoire de nos institutions, la Haute Chambre prend la couleur de l’aspiration de millions de citoyens français : la couleur du changement».

LES CENTRISTES

Hervé Morin, le président du Nouveau centre : «Ce recul s’explique également par le mécontentement des élus locaux face à la réforme territoriale qui a été un échec et la réforme fiscale qui est incompréhensible.» L’ancien ministre de la Défense ajoute : «les grands électeurs, qui sont des citoyens, ont aussi clairement décidé de sanctionner les candidats du parti du président. Le climat des affaires a sans doute pesé dans ces résultats.»

A DROITE

Le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire a affirmé que la défaite de la droite aux sénatoriales était «un avertissement sérieux» pour la majorité.

Jean-François Copé, secrétaire général de l’UMP : « La défaite de la droite au Sénat constitue une déception mais pas une surprise» en raison «des défaites locales successives » depuis 2004. «C’est au troisième tour que se dessinera vraiment la majorité sénatoriale» avec l’élection du président du Sénat, le 1er octobre, a-t-il quelque peu nuancé, en affirmant par ailleurs que «les vrais rendez-vous, c’est l’année prochaine», avec la présidentielle et les législatives.

Jean-Pierre Raffarin (UMP), sénateur : «Je reconnais la poussée de la gauche, je pense que c’est pour nous une leçon sévère dont il faudra tirer les conséquences. Mais, je crois qu’avec les chiffres annoncés autour de 175 voix, grosso modo les deux blocs sont à peu près à égalité, et comme la majorité sénatoriale est plus large que la majorité partisane, je pense que rien n’est joué et le pronostic Larcher reste pour moi le pronostic favorable» pour la présidence du Sénat, un scrutin qui aura lieu samedi 1er octobre.

L’Élysée a commenté dans une courte déclaration les résultats : «L’Élysée prend acte des résultats du scrutin sénatorial, qui est la conséquence de la progression de la gauche aux élections locales intervenues depuis 2004».

Patrick Ollier (UMP), ministre chargé des relations avec le Parlement : «Il n'y a pas de poussée de la gauche, c'est mathématique, cela aurait pu être pire». «Je ne vais pas vous dire que je suis content».

François Fillon (UMP), Premier ministre, reconnaît «Une forte poussée de la gauche, accentuée par les divisions de la majorité».

Valérie Pécresse (UMP), ministre du Budget, et porte-parole du gouvernement: «Je le regrette et je suis triste pour (le président du Sénat) Gérard Larcher et les sénateurs de la majorité présidentielle qui ont fait un formidable travail». «C’est la logique arithmétique des élections locales qui a joué et qui a fait basculer le Sénat», après les victoires de la gauche dans plusieurs scrutins locaux depuis 2008 (municipales, régionales, cantonales). «Mais cela n’est en rien un point de blocage politique pour le gouvernement puisque c’est l’Assemblée qui a le dernier mot».

Gérard Larcher, président sortant a annoncé qu’il se présenterait à l’élection de la présidence du Sénat.

Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République (DLR) : «Comme je m’y attendais, c’est une véritable gifle que les grands électeurs ont envoyée à ceux qui ont écorné la solidarité territoriale, principe fondamental de notre République.»

AU FN

Marine Le Pen (FN) : «très satisfaite» des scores de son parti, en soulignant une «très forte poussée» dans certains départements, même si les résultats ne dépassent pas, au mieux, 3 à 4 %.

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