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9 octobre 2011

Hollande ou Aubry: Embrassons nous Folleville.

Au fond, la question est simple

 
08 Octobre 2011 Par Dianne sur MEDIAPART

 

Très simple. On sait que Sarko va dégager... Cette droite-là va dégager.

Alors reste l'essentiel : veut-on oui ou non faire aussi le ménage dans les couloirs de Solférino ?

Car ne nous y trompons pas : ce n'est pas la droite qui verrouille le débat politique à gauche depuis des lustres.

C'est ce PS là. En position impériale pour traiter avec les vassaux, qui distribue postes et places comme on vend la peau de l'ours.

Qui infléchit les politiques des autres formations condamnées à avaler leur chapeau pour se construire en contre  ou bien à jouer le jeu dit démocratique en aidant à perpétuer l'éternelle main-mise des mêmes. Et que je te refile une circo ici et que tu me places machin là. Il faut dégager truc ? Pas grave on le recasera là... Et bidule ? Il attendra un peu. On va l'envoyer mariner dans cette collectivité là... Ad nauseam.

 

Quand ça ne suffit pas et qu'émerge un vrai talent critique (au hasard féminin) : "Bon ta copine a intérêt à la boucler sinon..." (complétez comme vous l'entendez). Car c'est ça actuellement le JEU politique dont parle M. Camba, ex futur vizir.

 

Ce jeu lamine les sincères, les talentueux au profit des complaisant(e)s petit(e)s marquis(es).  Ne soyons pas sexistes. Car s'il arrive que principalement des femmes soient broyées par ce système (à mettre ses entrailles sur la table, on s'expose davantage), celles-ci valent largement leurs homologues dans l'arrivisme lorsqu'elles disposent de quelques atouts pour s'accrocher envers et contre tout.



La compétence ? Vous rigolez ! Il ne s'agit pas de ça. Il faut que vive le parti. Point. Pour que la manne ne s'épuise pas. Pour que restent bien huilés les petits rouages à mouvement perpétuel.

 

Ségolène Royal (et aussi Arnaud Montebourg) ont essayé. De faire le ménage, dans tous les sens du terme. Dans les têtes et dans les couloirs.

 

On comprend que cela indispose ceux qui sont si habitués à ces dysfonctionnements, qui en vivent directement (politiques aux ordres) ou journalistes dénonciateurs de systèmes (de quoi vivraient-ils s'il n'y avait plus rien à dénoncer).

 

L'establishment ayant adoubé M. Hollande, l'appareil Mme Aubry, les deux camps s'entendront pour jouer "Embrassons nous Folleville" lundi matin, si les citoyens ne se réveillent pas d'ici là. 

Mais après tout peut-être que ça les arrange de continuer à roupiller pendant que les coupeurs de têtes peuplent leurs rêves de lendemains du grand soir indigné.

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