21 octobre 2011
Mélenchon sur TF1 : «Hollande est complètement dépassé»
Sur LE PARISIEN
Marie Poussel | Publié le 20.10.2011, 20h13 | Mise à jour : 22h08
Jean-Luc Mélenchon veut faire le lien entre un parti de gouvernement et les idées révolutionaires : «Les deux vont ensemble», assure-t-il. Le candidat du Front de gauche a juré à Laurence Ferrari, jeudi soir, qu'il plaiderait pour faire ce trait d'union lors de la campagne présidentielle. Invité de la nouvelle émission politique Parole directe, orchestrée par la présentatrice du 20 heures de TF1, il s'est prêté au jeu de l'interview-vérité une fois n'est pas coutume, souriant et détendu sur le plateau de la Une, il n'a pas pour autant perdu son franc-parler, teinté de quelques grammes de provocation. Après avoir évoqué la crise, raillant notamment «les bonnes médecines du docteur Strauss-Kahn», Mélenchon entre dans le vif du sujet : ce qu'il pense de son éventuel allié François Hollande. Il a déjà juré de le «secouer». Une formule choc qui lui a permis de se faire (ré)entendre dans le débat à gauche, après la longue séquence de la primaire socialiste et «cet abus du temps de parole des socialistes». Brandissant l'étendard de l'éthique politique, Mélenchon le martèle : il n'y aura «pas d'arrangement en cachette» avec ses anciens camarades du PS, bien qu'il n'exclue pas littéralement un accord. Mais en l'état actuel des choses, une entente est loin d'être trouvée.
«Complètement dépassé» à ses yeux, François Hollande représente «la gauche des années 90». Pour Mélenchon, les positions du candidat PS n'ont même rien de raisonnable, contrairement aux critiques qu'on lui fait. «La saison des tempêtes arrive, s'inquiète Mélenchon. Et être dans la demi-mesure n'a rien de raisonnable ! Que faut-il faire : rallumer les feux de la consommation. L'austérité, cela fait dix ans que cela ne marche pas». Lui, contrairement à Hollande, n'ira pas recevoir «des leçons de Zapatéro» s'amuse-t-il en faisant référence au voyage de François Hollande, mardi en Espagne.
Mélenchon montre ses muscles. Il veut reprendre «le pouvoir à l'argent et à la finance» et plaide pour le retour de la retraite à 60 ans «à taux plein, sans décote, calculée sur les dix meilleures années» «Ce n'est pas parce qu'on vit plus vieux qu'il faut travailler plus, c'est une sottise», ajoute-t-il. S'il se réjouit - rapidement - du succès de la primaire socialiste,et du poids pris par la thématique de la démondialisation plaidée par Arnaud Montebourg, cela ne l'empêche pas de se moquer de celui qui a représenté la gauche du PS dans les débats. Pour lui, le député de Saône-et-Loire a été «pris dans des logiques d'appareil» en raillant à titre personnel la candidature de François Hollande entre les deux tours. Lui n'irait pas se proclamer altermondialiste et appeler à voter Hollande. Mélenchon provoque même Montebourg en duel, lui proposant un débat télévisé. Prêt à en découdre aussi avec Hollande, dès que le candidat socialiste le souhaitera!
«Complètement dépassé» à ses yeux, François Hollande représente «la gauche des années 90». Pour Mélenchon, les positions du candidat PS n'ont même rien de raisonnable, contrairement aux critiques qu'on lui fait. «La saison des tempêtes arrive, s'inquiète Mélenchon. Et être dans la demi-mesure n'a rien de raisonnable ! Que faut-il faire : rallumer les feux de la consommation. L'austérité, cela fait dix ans que cela ne marche pas». Lui, contrairement à Hollande, n'ira pas recevoir «des leçons de Zapatéro» s'amuse-t-il en faisant référence au voyage de François Hollande, mardi en Espagne.
Mélenchon montre ses muscles. Il veut reprendre «le pouvoir à l'argent et à la finance» et plaide pour le retour de la retraite à 60 ans «à taux plein, sans décote, calculée sur les dix meilleures années» «Ce n'est pas parce qu'on vit plus vieux qu'il faut travailler plus, c'est une sottise», ajoute-t-il. S'il se réjouit - rapidement - du succès de la primaire socialiste,et du poids pris par la thématique de la démondialisation plaidée par Arnaud Montebourg, cela ne l'empêche pas de se moquer de celui qui a représenté la gauche du PS dans les débats. Pour lui, le député de Saône-et-Loire a été «pris dans des logiques d'appareil» en raillant à titre personnel la candidature de François Hollande entre les deux tours. Lui n'irait pas se proclamer altermondialiste et appeler à voter Hollande. Mélenchon provoque même Montebourg en duel, lui proposant un débat télévisé. Prêt à en découdre aussi avec Hollande, dès que le candidat socialiste le souhaitera!
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