Du FN à l'extrême gauche en passant par le PS, l'opposition a fustigé l'interview télévisée de Nicolas Sarkozy avec Barack Obama à une heure de grande écoute, la qualifiant d'"opération de communication électoraliste" à cinq mois de la présidentielle en France.
Du FN à l'extrême gauche en passant par le PS, l'opposition a fustigé l'interview télévisée de Nicolas Sarkozy avec Barack Obama à une heure de grande écoute, la qualifiant d'"opération de communication électoraliste" à cinq mois de la présidentielle en France.
"Ce qu'a révélé cette émission au-delà de la communication, c'est de bonnes intentions - ça a été même un catalogue -, mais peu de traductions concrètes", a réagi le candidat PS à l'Elysée François Hollande, après cet entretien inédit en deux langues diffusé dans les JT de 20 heures de TF1 et France 2 vendredi.
"C'était une opération de communication", "la deuxième en deux semaines" pour M. Sarkozy, a relevé Pierre Moscovici, un proche du candidat PS. "Je me réjouis qu'on célèbre l'amitié franco-américaine", mais "l'aspect électoraliste de la démarche n'aura échappé à personne", a-t-il ajouté.
Cette prestation cathodique, clôturant un sommet du G20 à Cannes phagocyté par la crise grecque, a été l'occasion d'un assaut d'amabilités entre les présidents américain et français.
"Nicolas a toujours été un partenaire ouvert, qui travaille beau