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9 novembre 2011

Les emprunts toxiques de la ville de Chambéry : la vérité des prix

Sur le blog CHAMBERRY 100% A GAUCHE

Extrait: (...)  

Au-delà du coût de ces opérations de refinancement, qui n’ont porté que sur la moitié de ses emprunts structurés et n’ont fait souvent que reculer les échéances, la ville a surtout mené une politique d’austérité drastique, qui s’est traduite comme nous l’avons vu lors du vote du budget 2011 par des coupes dans les services de la ville, mais aussi par une augmentation des taux d’imposition de 5 %. La municipalité entendait ainsi obtenir les moyens financiers nécessaires à la réduction de l’encourt de ses emprunts, afin de limiter au maximum son exposition à des taux usuraires. En 2010, la ville est ainsi parvenue à diminuer l’encourt de ses emprunts à hauteur de 2 millions d’euros, la dette passant de 125,2 millions au 1/1/2010 à 123,2 millions au 1/1/2011. Sur les 9 premiers mois de l’année 2011, la municipalité est allée encore beaucoup plus loin, puisqu’elle a diminué l’encourt de ses emprunts de plus de 5 millions, puisque sa dette n’est plus au 1/09/2011 que de 118,1 millions, ce qui en dit long sur la brutalité des coupes que subissent actuellement les services de la ville.

Face aux banques, qui profitent de la situation pour percevoir des intérêts scandaleux, il existe pourtant une autre solution que d’accepter de renégocier à perte ses emprunts, ou encore de les rembourser à vitesse accélérée en présentant la facture aux contribuables et en asphyxiant les services de la ville. Il n’y a en effet aucune raison de continuer à servir des taux d’intérêts usuraires à quelques requins de la finance ou d’accepter de se saigner pour renégocier à leurs conditions les contrats des emprunts.

Sur la base de ces éléments, dont on trouvera une présentation synthétique dans ce tableau, Chambéry 100 % à gauche demande donc que la dette de la ville, comme celles de toutes les collectivités territoriales, fasse l’objet d’un véritable audit citoyen.
Sur la base de cet audit, nous demandons que l’on annule purement et simplement les paiements dès lors qu’ils relèveraient d'une opération d’escroquerie. Enfin,
nous demandons que les collectivités territoriales puissent désormais se financer à des taux normaux (le taux directeur de la BCE, auprès de laquelle les banques comme Dexia se financent est aujourd’hui de 1,25 %), en créant une caisse publique chargée de les financer par émission monétaire.



Audit citoyen, annulation de la dette illégitime, création d'un monopole public bancaire destiné à financer les collectivités territoriales : tels sont les trois axes d'une véritable politique de lutte contre la crise et l'asphyxie des collectivités locales !  

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