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14 décembre 2011

Les faux sondages Le Pen : Washington pris la main dans le sac

Sur AGORAVOX

 

Extraits:

1- DE PRÉTENDUS « SONDAGES » SANS AUCUNE VALEUR SCIENTIFIQUE (...)

2 – LA SURMÉDIATISATION DES SONDAGES LE PEN EST UNE OPÉRATION DE DÉSINFORMATION (...)

3 – LA DÉNONCIATION D’UNE MANIPULATION, MAIS PAS DES MANIPULATEURS (...)

..... 

Si l'on y réfléchit bien, cette réponse est un aveu. Car un institut de sondage digne de ce nom, s'il n’avait en tête que la seule fiabilité scientifique des études qu’il produit, devrait être le premier à vouloir augmenter le niveau d’exigence de la loi afin d’empêcher de nuire les officines de désinformation. En s’opposant au contraire à l’édiction législative de meilleurs contrôles des « sondages » produits, Harris Interactive France a jeté le masque : il n’est pas là pour éclairer l’opinion mais pour la déformer.

Du reste, les grands politiques ne sont pas plus dupes de cette désinformation délibérée.

Interrogé sur la radio RMC, l’ancien ministre socialiste des affaires étrangères Roland Dumas n’a pas caché qu'il pensait que ce « sondage », qu'il a qualifié de « plaisanterie », n’était qu'une manipulation :

« Mais Marine Le Pen ne fait pas peur… Même le père ne faisait pas peur. La dernière fois, c’était une rigolade, la menace de Le Pen…., on a fait voter tous les socialistes comme des couillons qui sont allés voter pour voter pour Juppé ou je sais plus qui, pour Chirac, Ce sondage est très intéressant mais pas comme on l’entend… Moi, je pense que ce sondage a été bien présenté de façon à faire peur, il faut faire peur … ce sondage c'est une plaisanterie »

http://www.agoravox.tv/actualites/politique/article/roland-dumas-a-propos-du-sondage-29453

 


Roland DUMAS, ancien ministre des affaires étrangères, interrogé par le 7 mars 2011 par la radio RMC : « Mais Marine Le Pen ne fait pas peur… Même le père ne faisait pas peur. La dernière fois, c’était une rigolade, la menace de Le Pen…., on a fait voter tous les socialistes comme des couillons qui sont allés voter pour voter pour Juppé ou je sais plus qui, pour Chirac, Ce sondage est très intéressant mais pas comme on l’entend… Moi, je pense que ce sondage a été bien présenté de façon à faire peur, il faut faire peur … ce sondage c'est une plaisanterie »

 

Ségolène Royal, candidate socialiste à l’élection de 2007, l’avait précédé dans cette voie en ne mâchant pas ses mots : « cela fait longtemps que je pense que les sondages font partie d'une manipulation de l'opinion. Ceux qui commanditent les sondages pensent qu'au fur et à mesure, ils vont finir par influencer l'opinion. ».

Ségolène Royal

Ségolène ROYAL, qui avait été lancée médiatiquement en 2006 par l'agence de publicité anglo-saxonne Ogilvy (groupe WPP) avait assuré la victoire de Nicolas Sarkozy. Dépitée, elle commence à comprendre que les commanditaires d'outre-Atlantique se passeront de ses services cette fois-ci.

 

Chose curieuse, ni Ségolène Royal, ni Roland Dumas, ni aucun des responsables politiques qui ont fait savoir que ces prétendus sondages relevaient à leurs yeux d'une manipulation, n'est allé jusqu'au bout du raisonnement : s'il y a "manipulation", qui sont les "manipulateurs" ?

 

4 – MAIS QUI EST DONC HARRIS INTERACTIVE ?

Ce qui est finalement le plus étonnant dans toute cette affaire, c'est que personne ne semble avoir songé à examiner qui était exactement « l’institut » Harris Interactive.

Cela vaut pourtant que l’on s'y intéresse.

La société Harris Interactive France n’est qu’une toute petite entreprise, qui ne regroupe qu’une cinquantaine de personnes. En revanche, elle est la filiale d’un groupe beaucoup plus puissant, le groupe américain Harris Interactive, qui dispose de près de 1 300 personnes au niveau mondial.

Le siège social de Harris Interactive est situé à New York (161 Sixth Avenue, New York, NY 10013) et le groupe est dirigé par un conseil d’administration de 7 membres, dont on trouve la liste sur http://ir.harrisinteractive.com/directors.cfm

Parmi ces membres dirigeants, deux doivent plus spécialement retenir notre attention.

La PDG de Harris Interactive a été sélectionnée par la Maison Blanche et le FBI

 

Kimberly TILL - PDG de Harris Interactive
Mme Kimberly TILL, PDG de Harris Interactive, a servi dans les allées du pouvoir de Washington, notamment comme assistante spéciale du directeur du FBI. Elle est membre du fameux CFR (Council on Foreign Relations)

 

La personnalité du PDG du groupe américain Harris Interactive, Mme Kimberly Till, est peu banale et assez inattendue à la tête d’un institut de sondage.

Présentée comme un « global leader », Mme Till a été auparavant PDG de l’institut d’enquête d’opinion Taylor Nelson Sofres pour l’Amérique du nord (de mai 2006 à mars 2008), après avoir été vice présidente d’une filiale de Microsoft Corporation (de 2003 à 2008) et, auparavant encore, une haute responsable du groupe AOL Time Warner, dans des emplois tournés vers les médias.

Plus intéressant encore, Mme Till a été sélectionnée en 1990 pour suivre le très prestigieux Programme « White House Fellowship ». Fondé en 1964 par le Président Johnson, le Programme « White House Fellowship » a été conçu pour offrir à une quinzaine de jeunes hommes et femmes triées sur le volet la possibilité de travailler pendant quelque temps au plus haut niveau du gouvernement fédéral avant d’aller « essaimer » dans la sphère privée. Comme le précise le site même de la Maison Blanche, « ce programme non-partisan » permet, pour reprendre les termes mêmes du président Johnson, « de donner aux boursiers une expérience de première main et de haut niveau des rouages du gouvernement fédéral et d'accroître leur sentiment de participer à affaires nationales ». En contrepartie de cette année d’expérience, le président Johnson estimait que « les boursiers devaient « payer cette faveur en retour » [« repay that privilege » selon la formule américaine], après leur départ, en « continuant à travailler en tant que citoyens à leurs devoirs publics ». Il espérait notamment « que les boursiers pourraient contribuer à la nation comme les futurs dirigeants ». http://www.whitehouse.gov/about/fellows (cf. photos de la dernière promotion sur http://www.flickr.com/photos/40021250@N05/with/4291737802/)

 

Pour dire les choses plus directement, les anciens stagiaires du Programme « White House Fellowship » sont censés servir, pendant le reste de leur vie active, les autorités gouvernementales américaines dans les fonctions professionnelles qu’elles exercent. .

S’agissant de Mme Till, on notera que, lors de son passage au Programme « White House Fellowship, l’actuelle PDG de Harris Interactive est devenue l’assistante spéciale du Représentant américain au Commerce (le responsable des négociations commerciales à l’Organisation Mondiale du Commerce), puis l’assistante spéciale… du Directeur du FBI. Rappelons que le FBI (« Federal Bureau of Investigation » ou « Bureau fédéral d'enquête ») est le principal service fédéral américain de police judiciaire et un service de renseignement intérieur. En 2010, la juridiction du FBI recouvre plus de 200 catégories de crimes fédéraux, faisant du FBI l'organisme d'enquête majeur du gouvernement américain, ses attributions incluant notamment « l'anti-terrorisme », le « contre-espionnage » et « le crime informatique ».

 

Enfin, il n’est pas inutile de savoir que Mme Till a été sélectionnée comme membre du très célèbre Council on Foreign Relations (CFR) (Conseil des relations étrangères), qui est considéré comme l'un des « think tanks » américains les plus influents et qui ets au cœur de très nombreuses polémiques sur son rôle exact dans la politique américaine (cf. par exemple http://fr.wikipedia.org/wiki/Council_on_Foreign_Relations )

 

Le Français Antoine Treuille, membre du conseil d'administration de Harris Interactive, est aussi le Président de la French American Foundation

 

Antoine TREUILLE - David de ROTHSCHILD
Antoine TREUILLE (ici à droite), membre du conseil d'administration de Harris Interactive, est aussi président de la French American Foundation (en compagnie de David de ROTHSCHILD, à gauche)

 

Parmi les 6 autres membres du conseil d'administration du Groupe Harris Interactive, figure un Français, dénommé Antoine Treuille, dont la personnalité est encore moins banale et encore plus inattendue, à la tête d’un institut de sondage. américain, que l’est Mme Kimberly Till.

M. Antoine Treuille, qui est né aux États-Unis, est partenaire dans un fonds d’investissement appelé Altamont Capital Partners. Mais il présente la particularité d’être :

  • un officier de l’armée de l’air française
  • et, plus encore, d’être, depuis 2008, le président de la French American Foundation.

Les lecteurs qui ignoreraient ce qu’est exactement cette association – qui est l’une des pierres angulaires de l’euro-atlantisme en France - consulteront avec profit le décryptage qu’en a fait Pierre Hillard (par exemple dans « Un relais des États-Unis en France » : http://www.voltairenet.org/article146888.html ou « la French-American Foundation, lobby discret de l’euro-atlantisme » : http://www.revue-republicaine.fr/spip.php?article1347 )

Antoine TREUILLE
Biographie de M. Antoine TREUILLE, président de la FRENCH AMERICAN FOUNDATION, telle qu'elle figure sur le site même de cette institution. La biographie précise que M. TREUILLE est également "colonel et commandant des réservistes de l'Armée Française aux Etats-Unis" et également membre du conseil d'administration de Harris Interactive

 

Rappelons que, selon Pierre Hillard, « les noms américains et français, membres des Young Leaders [sélectionnés par la FAF], sont véritablement une élite dont l’objectif officiel est de « renforcer la relation franco-américaine considérée comme un élément essentiel du partenariat transatlantique ». Côté américain, nous pouvons relever le président Bill Clinton ; sa femme, Hillary Clinton ; l’ex-patron de l’OTAN en Europe, le général Wesley Clark... La liste est longue. Dans le cas des Young Leaders français, nous trouvons de nombreux journalistes comme Christine Ockrent, Jean-Marie Colombani (Le Monde), Emmanuel Chain, Jérôme Clément (président d’ARTE) ; mais aussi de nombreux députés socialistes, François Hollande, Pierre Moscovici, Arnaud Montebourg ; et de l’UMP, Alain Juppé, Yves Censi, Valérie Pécresse, Philippe Auberger, Jacques Toubon, Eric Raoult ou encore Nicolas Dupont-Aignan… »

http://www.france-amerique.com/articles/2008/11/18/il-n-y-a-pas-de-pays-plus-proche-des-etats-unis-que-la-france-en-matiere-de-defense.html

 

5 – HARRIS INTERACTIVE EST ÉGALEMENT TRÈS ACTIF POUR PROMOUVOIR « DSK »

Ce serait une erreur de croire que Harris Interactive a limité son action politique, au cours du mois écoulé, à la seule diffusion et promotion de « sondages » dépourvus de toute scientificité propulsant mme Le Pen au second tour de la présidentielle. Il a également été très actif pour promouvoir la candidature de M. Strauss-Kahn à la présidence de la République en publiant, le 18 février, une étude dithyrambique à son sujet : http://www.harrisinteractive.fr/news/2011/18022011.asp

Sondage Harris - OchestrationAu même moment que Harris Interactive orchestre la présence de Mme Le Pen au 2ème tour, il publie aussi une étude dithyrambique sur M. Strauss-Kahn

Sondage Harris - Orchestration

L'institut de sondage américain assure que "les sympathisants socialistes lui reconnaissent majoritairement toutes les qualités testées", et précise que "les sympathisants de droite sont majoritairement d’accord avec eux", de même "que les sympathisants Front de Gauche" et aussi "les sympathisants d’extrême-gauche". De telle sorte que "Dominique Strauss-Kahn apparaît ainsi bénéficier globalement auprès de son coeur de cible (les sympathisants socialistes) mais aussi auprès de l’ensemble des Français d’une meilleure image que Ségolène Royal".

Selon Harris Interactive, cette étude fait apparaître que :

1. Dominique Strauss-Kahn dispose actuellement, pour les Français, d’une stature de présidentiable, sa compétence et sa capacité à représenter la France à l’étranger étant reconnues par une majorité d’entre eux, et ce quelle que soit leur proximité politique.

2. Un peu plus d’un Français sur deux estime même qu’il ferait un bon Président de la République, qu’il a de bonnes idées pour la France et qu’il pourrait réformer le pays dans le bon sens.

3. Cependant, il souffre d’un déficit de proximité : une majorité doute ainsi de sa bonne compréhension des préoccupations des citoyens. Nous pouvons y voir une des conséquences de son éloignement de la scène politique française. Ce reproche a souvent été adressé, par les Français à travers les sondages, à l’actuel dirigeant du FMI.

4. Les sympathisants socialistes lui reconnaissent majoritairement toutes les qualités testées, mais les sympathisants de droite sont majoritairement d’accord avec eux sur la moitié des qualificatifs, à savoir : la compétence, la capacité de représentation à l’étranger, le courage et la sympathie. Notons également que les sympathisants Front de Gauche lui accordent ces quatre traits d’image, et les sympathisants d’extrême-gauche trois d’entre eux (tous sauf la sympathie).

5. Dominique Strauss-Kahn apparaît ainsi bénéficier globalement auprès de son coeur de cible (les sympathisants socialistes) mais aussi auprès de l’ensemble des Français d’une meilleure image que Ségolène Royal.

En bref, Harris Interactive a déjà choisi : M. Strauss-Kahn a toutes les qualités et il doit être le candidat des socialistes. C'est une information qui est tombée pile-poil. Car au même moment, le magazine L'Express consacrait justement sa Une de couverture à "DSK OBJECTIF ELYSEE".

Sondage l'Express. DSK objectif Elysée

 

6 - UN BALLET BIEN RÉGLÉ

L'orchestration de l'opération a été très soignée puisque, comme dans un ballet parfaitement bien réglé, un certain nombre de protagonistes ont rempli le rôle qui leur était dévolu.

José Bové a ouvert le bal en affirmant, dès le mercredi 23 février, que s'il y avait un "risque de reproduction du 21 avril 2002, il fau(drait) que le candidat (d'Europe Ecologie-Les Verts) se retire".

"Pour l'instant, on maintient une candidature. Par contre, on se donne la possibilité 3, 4, 5 mois avant l'élection, si on est dans cette situation-là, de retirer notre candidature."

(Opinion partagée par Daniel Cohn-Bendit, cf. http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/02/24/le-candidat-ecologiste-pourrait-se-retirer-pour-eviter-un-nouveau-21-avril_1484554_823448.html)

 

Quelques jours après la parution des sondages Harris Interactive, c'est François Hollande qui s'est joint à ce mouvement en plaidant "pour un front uni de la gauche dès le 1er tour"

http://blogs.lesechos.fr/guillaume-tabard/ps-entre-peur-et-primaires-a5252.html

Puis ce fut au tour de Mme Kosciusko-Morizet, ministre de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, qui a fait savoir, le 9 mars, que « face au FN, elle choisit le PS ».

http://www.marianne2.fr/Face-au-FN-Kosciusko-Morizet-choisit-le-PS_a203647.html?com

Rappelons que Mme Kosciusko-Morizet est « Young Leader » de la French American Foundation, promotion 2005-2006

http://www.frenchamerican.org/cms/youngleaders?nid=349

Ce mouvement a été suivi, en perspective des prochaines élections cantonales, des déclarations de

Gérard Larcher qui a annoncé, lui aussi, qu’il voterait « bien sûr » PS, et de Laurent Hénart, bras droit de Jean-Louis Borloo, qu’il voterait « évidemment » PS.

 

http://blogs.lesechos.fr/guillaume-tabard/l-ump-et-la-tentation-du-front-republicain-a5259.html

 

CONCLUSION

Il est absolument exclu que le prétendu « sondage » publié le 5 mars et donnant Mme Le Pen en tête du 1er tour de l’élection présidentielle ait pu être conduit et diffusé par la simple petite filiale française de 50 personnes de Harris Interactive France, sans que celle-ci n’ait, au moins, prévenu le siège de l’institut de sondage américain.

Car tout le monde – et en premier lieu l’institut lui-même ! – pouvait parfaitement prendre par avance la mesure du caractère extrêmement sensible d’une telle information, la polémique qu’il ne manquerait pas de provoquer et les éventuels problèmes qu’elle pourrait poser vis-à-vis des autorités françaises en exercice.

Mieux encore, l’exceptionnel retentissement médiatique qui a été organisée autour de cet prétendu « sondage », et l’influence évidente que les médias tentent de lui donner pour influencer le débat politique en France au cours de l’année qui vient, prouvent que l’ensemble de l’opération a été mûrement réfléchie et à un niveau qui ne peut pas être celui de la seule filiale française de Harris Interactive.

Un tel prétendu « sondage » a donc nécessairement été au moins autorisé, sinon commandé, par le PDG du groupe, avec au moins l’accord du membre français de son conseil d’administration, militaire français très lié aux militaires américains et par ailleurs président de la French American Foundation.

Ceux qui auraient encore des doutes sur l’implication du siège américain de Harris Interactive ne pourront plus en avoir si l'on rappelle que, le premier sondage publié en France ayant fait la Une de tous les médias français et ayant placé Harris Interactive France sous les feux de l’actualité, le même institut a confirmé et signé en publiant, le surlendemain, un second sondage confirmant le premier. Il ne faut pas connaître à la vie des affaires pour croire que le siège mondial de Harris Interactive n’ait pas suivi les déroulements de tous ces rebondissements heure par heure.

Pour comprendre les sondages Le Pen, il faut donc remonter la chaîne de commandement et expliquer aux Français que leur origine se situe aux États-Unis d'Amérique, à un institut de sondage présidé par une femme sélectionnée par la Maison Blanche et le FBI (et sans doute très proche de la CIA) et à un conseil d’administration où siège un officier supérieur français, président de la fameuse French American Foundation (FAF) créée par John Negroponte, dont l’objectif explicite est de contribuer à sélectionner les dirigeants français pour le plus grand bénéfice des États-Unis d'Amérique.

C'est justement parce que cette recherche conduit immanquablement aux services d’influence américains que les dénonciations faites sur la manipulation de ces sondages, notamment par Ségolène Royal, Roland Dumas ou l’Observatoire des sondages se sont arrêtées en chemin.

 

 

Le présent dossier conforte donc pleinement toutes les analyses que l’UPR fait depuis maintenant de nombreux mois :

  • le Système a décidé de faire élire coûte que coûte M. Strauss-Kahn à la présidence de la République française en 2012 ;
  • comme d'habitude depuis 28 ans, le Système a prévu d’avoir recours aux basses oeuvres du FN pour neutraliser les 15 à 20 % d’électeurs fatidiques qui pourraient s’opposer à ses projets, en divisant  les Français sur des sujets polémiques et odieux ;
  • les deux faux sondages, des 5 et 7 mars 2011, présentant Mme Le Pen au second tout de l’élection présidentielle ont été conçus à cette fin, de même que l’hypermédiatisation de Mme Le Pen

L’objectif des faux sondages Le Pen est triple :

- organiser une panique à gauche pour simplifier la procédure de choix du candidat socialiste et imposer M. Strauss-Kahn aux socialistes ;

tout faire pour que Mme Le Pen soit présente au second tour, afin d’assurer à M. Strauss-Kahn une élection sans coup férir avec plus de 75 % des voix.

en profiter au passage pour salir toute idée de libération nationale, de sortie de l’UE et de l’euro, en entretenant la confusion, dans l’esprit de l’électorat, entre ces propositions salvatrices et légitimes et les obsessions xénophobes et racistes d’extrême droite du FN.

 
par François Asselineau (son site) mardi 15 mars 2011 - 172 réactions
 
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D'accord avec l'article ?
 
78%



Mon commentaire: 
Je me questionne aussi sur l'OBJECTIF: pourquoi voulaient ils faire passer DSK ...mon avis est que les nombreuses casseroles dont nous savons maintenant que "là haut" ils le savaient, l'auraient rendu plus "malléable" ...auraient constitué un moyen de "persuation"...

A ce propos, pourquoi actuellement les sondages et appels au feu persistent sur MLP? Et pourquoi poussent-ils à voter Hollande?.. et dans la foulée, pourquoi celui ci REFUSE T IL TOUT ECHANGE-DEBAT avec Mélenchon (qui lui représente une gauche incontestable dans ses projets et objectifs....et Hollande est-il vraiment LE  "candidat de la Gauche?  )...
Mon sentiment est que, fragile  comme il est (va signer ses bouquins en Corrèze pendant le G20 , se désimplique de l'affaire du PS de la fédération du Nord, lié à une certaine frange du PS dont beaucoup doutent qu'elle soit résolument de gauche, il serait ..."la marionnette " idéale.   
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E
Oui, tu as raison, c'est troublant. <br /> Comme le fait qu'il a fallu moins de 10 jours aux sondeurs pour nous fourguer Hollande après le 14 mai...
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