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29 décembre 2011

Pour le PS, l'Elysée "verrouille" les postes-clés de l'Etat

Sur METRO

De concert, la garde rapprochée de François Hollande a vivement critiqué ce mercredi les nominations à des postes-clés de l'Etat à quelques mois de la présidentielle.

La Caisse des dépôts et consignations est un investisseur public qui a un rôle conséquent et reconnu dans le développement économique du pays par l'appui apporté à ses acteurs grâce à sa capacité d'investissement qu'elle peut mobiliser pour le compte de projets à long terme.

 

Alors que le quotidien Libération présente, ce mercredi, l'arrivée du secrétaire général de l'Élysée Xavier Musca à la tête de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) comme "très probable, pour ne pas dire acquise", les responsables socialistes accusent Nicolas Sarkozy de verrouiller les postes-clés de l'Etat.


"Magistrature, police, préfectorale, les nominations des amis de Nicolas Sarkozy aux postes-clés de la République s'accélèrent", a ainsi estimé François Rebsamen, membre de l'équipe de campagne de François Hollande. "C'est sans doute le signe de sa fébrilité face à l'échéance de mai 2012", poursuit le chef de file des sénateurs PS dans un communiqué.


Interrogé sur RTL ce matin, le directeur de la communication de la campagne de François Hollande, Manuel Valls, a jugé "pas opportune" l'éventuelle nomination de Xavier Musca à la direction de la CDC.


Egalement candidat malheureux à la primaire de son parti, Arnaud Montebourg estime quant à lui que "les nominations en série et en catastrophe par le pouvoir sarkozyste dans des secteurs stratégiques de l'économie et de la justice montrent un pouvoir coupé de la société, cherchant à contrôler plutôt qu'à respecter et comprendre".


Car, si la succession de l'actuel directeur de la CDC, Augustin de Romanet, ne devrait pas intervenir avant mars, d'autres nominations, dans le domaine judiciaire cette fois, n'ont pas manqué de susciter des réactions.


Ainsi le sénateur PS André Vallini, chargé des questions de justice auprès du candidat François Hollande jugeait, en novembre dernier, "inacceptable" et "indécente" l'arrivée du directeur de cabinet du ministère de la Justice François Molins au poste de procureur de Paris. Aujourd'hui, l'élu de l'Isère dénonce "le grand verrouillage" de la magistrature avec "la nomination de magistrats réputés proches de la droite à des postes-clés".


Une attaque qui fait échos à la future nomination d'André Ride, inspecteur général des services judiciaires, au poste sensible de procureur général à Bordeaux. Là où est dorénavant instruite l'affaire Bettencourt.


La semaine dernière, après que le Conseil supérieur de la magistrature a rendu un avis favorable à la nomination de l'ex procureur générale de Grenoble au parquet de Bordeaux, le PS, soulignant sur son site que "le gouvernement avait décidé d'engager l’un des plus vastes mouvements de procureurs depuis longtemps" se posait la question de savoir "quelle est la justification de ce gigantesque mouvement si ce n’est de permettre, à cette occasion, quelques nominations sures ?"


"Plus que jamais une réforme des conditions de nomination des magistrats du parquet est nécessaire qui s'accompagnera, si François Hollande est élu, d'une réforme du Conseil supérieur de la magistrature", prévient ce mercredi André Vallini.
 

 
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