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15 janvier 2012

Mélenchon appelle à "résister" face aux agences de notation

 

Sur LE MONDE

Extrait:

"LES QUATRE DALTON DE L'AUSTÉRITÉ"

Dénonçant le "concours du sang et des larmes" des autres candidats à la présidentielle qui souhaitent mettre en oeuvre selon lui des politiques d'austérité, l'eurodéputé a fustigé leur "capitulation sans condition". "Et voilà les quatre Dalton de l'austérité", s'est-il moqué, visant Marine Le Pen (Front national), Nicolas Sarkozy (UMP), François Bayrou (MoDem) et François Hollande (Parti socialiste). "Et vous savez que chez les Dalton, c'est le petit le plus méchant et la plus grande, la plus bête !", a-t-il poursuivi sous les applaudissements du public. Particulièrement ciblée, la candidate du FN, qualifiée "d'hallucinogène, d'opium du peuple qui fait croire que l'ennemi c'est l'immigré alors que c'est le financier". "Camarade, regarde où est ton intérêt, a-t-il lancé. Ton intérêt de classe, c'est de voter avec ta classe !"

Dans un discours d'une heure et demie, M. Mélenchon, qui appelle à une relance de l'économie par l'activité, a réclamé plusieurs mesures : une augmentation du smic horaire "de deux euros" pour le porter à 1 700 euros brut, un "audit citoyen" sur la dette, un "emprunt forcé" sur les banques ou encore que la Banque centrale européenne puisse prêter directement aux Etats "au même taux qu'elle prête aux banques, c'est-à-dire à 1 %". "Ce n'est pas nous qui fossoyons la gauche, nous la construisons, a-t-il estimé. Il faut donc partager, de gré ou de force." "Dans ce pays, c'est le peuple qui commande, pas les banques", a-t-il enfin jugé, appelant le public à "résister" et à "prendre le pouvoir". Conscient que la position du Front de gauche peut aussi les isoler, il a appelé ses "camarades socialistes" "à la rescousse". "Aidez nous, faites comprendre à François Hollande qu'il se trompe quand il dit 'ce qui est doit être changé, ce n'est pas le rapport au agences et aux marchés mais le rapport des Français à leurs dirigeants'. Tu as tort, François (...) il faut rendre les coups, il faut frapper le système !"

 

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