Présidentielles en Charente-Maritime : Falorni désavoué
Olivier Falorni, premier fédéral du parti socialiste en Charente-Maritime, a reçu hier un courrier signé Pierre Moscovici pour l'informer qu'il ne serait pas mandataire de François Hollande pour la campagne présidentielle. En principe, ce rôle est toujours confié aux premiers fédéraux. En l'occurrence, c'est Maxime Bono, maire de La Rochelle et député sortant (qui ne se représente pas) qui a été désigné.
Olivier Falorni vit cet épisode comme un nouveau camouflet et reste persuadé que Ségolène Royal a œuvré pour l'évincer. Rappelons qu'il a contesté le fait que les militants ne puissent pas voter pour désigner leur candidat aux élections législatives dans la circonscription la Rochelle-Ré laissée vacante par Maxime Bono, Ségolène Royale ayant été imposée par les instances nationales du parti. Et il est encore possible qu'Olivier Falorni soit également candidat dans cette circonscription.
De son côté Maxime Bono souhaite rassembler. Il a donc contacté la députée Catherine Quéré, Daniel Groscolas, président de l'Union Départementale des élus Socialistes et Républicains, Yann Juin, responsable départemental du PRG et... Olivier Falorni pour leur proposer de le rejoindre afin de "former une équipe". Certains lui ont déjà donné leur accord. Olivier Falorni n'a pas encore répondu.