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18 février 2012

En Grèce, Eva Joly appelle à un nouveau traité européen, le "traité d'Athènes"

Sur LE PARISIEN

 

Publié le 17.02.2012, 15h37

La candidate écologiste pour la présidentielle française Eva Joly a souhaité vendredi qu'un nouveau traité européen, qui serait appelé
 
La candidate écologiste pour la présidentielle française Eva Joly a souhaité vendredi qu'un nouveau traité européen, qui serait appelé "traité d'Athènes", succède aux accord actuels afin d'organiser une union plus "fédérale" et "plus solidaire" | Louisa Gouliamaki

 
La candidate écologiste pour la présidentielle française Eva Joly a souhaité vendredi qu'un nouveau traité européen, qui serait appelé "traité d'Athènes", succède aux accord actuels afin d'organiser une union plus "fédérale" et "plus solidaire".
"J'ai envie qu'un nouveau traité soit signé, un traité d'Athènes, qui symboliquement devrait être signé ici, dans le berceau de la , pour dire que la Grèce a toute sa place dans l'Europe", a déclaré la candidate EELV en visite de deux jours dans la capitale grecque "pour soutenir le peuple grec".
 

Ce traité mettrait en place une "Europe solidaire" et "fédérale", "avec une politique fiscale commune, avec une financière partiellement commune où on met l'endettement en commun et où la banque centrale peut émettre des -obligations", a souhaité Eva Joly.
Dans cette Europe nouvelle, l'Union bénéficierait de "ressources propres qui pourraient provenir de la taxe sur les transactions financières et d'un impôt payé par les sociétés cotées en bourse" pour financer les grands travaux d'infrastructure et le développement des énergies renouvelables.
 
Eva Joly veut croire qu'"une autre Europe est possible que celle défendue par Sarkozy, Merkel et la troïka, qui fait porter le poids de la restructuration de l'économie grecque uniquement sur le peuple, les retraités, les salariés".
 

A quelques mètres du lieu où l'eurodéputée s'exprimait aux cotés des membres du parti écologiste grec, environ 250 lycéens manifestaient contre le manque de fonds dans l'éducation devant le parlement. Le quartier a du coup été bouclé par les forces de l'ordre, contraignant la délégation française à se rendre à pied à la conférence de presse.

Pour aider "dans l'immédiat" la Grèce empêtrée depuis deux ans dans la crise de la dette, Mme Joly a émis plusieurs suggestions : 
- que la France abandonne les contrats de vente d'armement signés avec Athènes;
- que la Grèce elle-même augmente les coupes dans ses dépenses militaires, qui "restent trop élevées";
- que la Suisse "fournisse les listes des citoyens grecs qui possèdent des comptes dans le pays".


 Eva Joly a également souhaité que la Grèce, "beaucoup trop complaisante avec les riches", renforce la traque de la fraude fiscale des plus gros patrimoines en s'appuyant sur "les signes extérieurs de richesse" (voitures de luxe, maisons, yachts).
A cet égard, l'ancienne juge d'instruction a lancé un vibrant appel aux procureurs grecs "courageux" pour "qu'ils lancent de vraies enquêtes sur la corruption". "Les outils juridiques que vous avez sont excellents mais vous ne les mettez pas en oeuvre", a déploré Eva Joly, regrettant "ne pas connaître les grands procureurs grecs". "Peut-être qu'ils sont là et qu'il suffit de les réveiller".
 

Parmi les rendez-vous de la canditate écologiste durant son séjour athénien, une rencontre avec les deux vice-procureurs nommés cet été pour lutter contre l'évasion fiscale était envisagée.

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Commentaires
J
pour le retour des capitaux évaporés.Mais ce que j'ai mis en rouge , ce sont des pistes. Trop tard pour la Grèce? A eux de voir.<br /> <br /> Pour d'autres (dont la France) c'est pertinent.
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J
Les "vraies" enquêtes sur la corruption n'auront jamais lieu en Grèce, parce que la maffia a investi depuis longtemps tous les domaines du pays, de la magistrature jusqu'aux poubelles.<br /> <br /> <br /> <br /> C'est d'ailleurs un mot que les grecs n'osent même pas prononcer dans ce pays.<br /> <br /> <br /> <br /> La grèce ne pourra pas couper dans ses dépenses militaires avec juste en face, son ennemi de toujours : La Turquie.<br /> <br /> <br /> <br /> Je ne pense pas non plus qu'il y ait beaucoup d'évasion fiscale de Grèce vers la Suisse, quasiment tout se fait en sous-main et en cash. Quant à ceux qui auraient des sommes beaucoup plus importantes, ils auraient plutôt intérêt à les placer dans les vrais paradis fiscaux, ce que la Suisse n'est pas :-))) Comme Panama, etc... via des fondations ou sociétés bidon comme il y en a tant.<br /> <br /> <br /> <br /> Cela me fait un peu rire, cette façon de voir la Suisse comme un paradis fiscal et de vouloir l'attaquer à tout prix de la part de tous, y compris les US, on sait bien que ce n'est qu'une infime partie de l'évasion fiscale. Par contre il est vrai que ce sont des banques et avocats suisses qui servent de constructeurs juridiques de ces évasions vers d'autres pays.<br /> <br /> <br /> <br /> Faut arrêter de regarder pas plus loin que le bout de son nez. Il est simplement plus facile d'attaquer un pays au centre de l'Europe avec lequel on a des accords, que des pays plus lointains avec lesquels on n'en a aucun :-)
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