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23 mars 2012

Mélenchon redonne espoir aux cheminots

 

Sur LE PARISIEN

 

Le candidat à la présidentielle du Front de gauche a été accueilli hier à Villeneuve-Saint-Georges par plus de 300 cheminots. Du jamais-vu.

agnès vives | Publié le 23.03.2012, 05h49


Villeneuve-Saint-Georges, hier. Entre 300 et 500 salariés de la SNCF, selon les organisateurs, attendaient Jean-Luc Mélenchon, le candidat à la présidentielle du Front de gauche, venu visiter le centre de triage et de fret. Pressé de toute part, celui-ci peine à avancer mais garde le sourire (à dr.).
Villeneuve-Saint-Georges, hier. Entre 300 et 500 salariés de la SNCF, selon les organisateurs, attendaient Jean-Luc Mélenchon, le candidat à la présidentielle du Front de gauche, venu visiter le centre de triage et de fret. Pressé de toute part, celui-ci peine à avancer mais garde le sourire (à dr.). | (LP/A.V.)

 

 

De mémoire de cheminots, on n’avait jamais vu autant de monde sur le site ferroviaire de Villeneuve-Saint-Georges. Hier, entre 300 et 500 salariés de la , selon les organisateurs, attendaient sous un soleil éclatant le candidat à la présidentielle du Front de gauche. La buvette était ouverte. Les baffles crachaient les tubes de la lutte syndicale.

 
 

Pendant ce temps, arrivé une demi-heure en avance, fait plutôt rare pour un , Jean-Luc Mélenchon visitait les installations du centre de triage et de fret. « Quel gâchis! » lâche-t-il, en jetant un regard sur les voies ferrées. Selon la , aujourd’hui, il ne reste plus que deux trains, l’équivalent de 30 wagons triés par jour. La majorité de l’activité a cessé au printemps 2011.

Pressé de toute part, Jean-Luc Mélenchon peine à avancer. Les salariés veulent tous saluer le leader du Front de gauche. Les candidats aux législatives n’en perdent pas une miette. Les mains se serrent. Les sourires s’échangent. « Bienvenue chez nous, Jean-Luc », lui lance un cheminot. « On est à 13%. Bientôt, on sera à 14 ou 15% », s’enthousiasme un retraité. « C’est pas assez, lui répond du tac au tac le candidat. Pour l’instant, ça se présente bien. Notre force, c’est qu’on est partout. » Un mot sur le tueur de Toulouse qui vient d’être neutralisé, et le défenseur des « travailleurs » enchaîne sur son programme de « ferroutage généralisé » « au cœur de la planification écologique ». Avant d’appeler aux nouveaux rassemblements comme dimanche à la Bastille, sur les places de Marseille et Toulouse, « deux grandes métropoles marquées par l’histoire de la lutte ouvrière ». « On y sera », s’époumone un salarié de la SNCF, chasuble orange fluo sur le dos.

Bref un mini-meeting qui a remis du baume au cœur aux cheminots. « Il nous parle de défendre le service public. C’est le seul, constate Laurent, un conducteur. Forcément, ça donne de l’espoir. » « On sent une vraie dynamique, indique Alexandre Boyer, secrétaire CGT et animateur du collectif Front de gauche, qui compte déjà 62 membres. On ne pensait pas réunir autant de monde. » Mais dans l’assistance, quelques militants communistes, cégétistes et habitants ont aussi écouté avec attention le candidat. « Ça fait plaisir de le voir ici, sourit Chantal, une habitante de Villeneuve-Saint-Georges. Il n’y a pas que les grandes villes. On n’est pas oubliés. » Et avec en toile de fond les élections législatives, ce communiste de prédire : « Il est venu l’an dernier, on a gagné la cantonale. Il revient. On va gagner la circonscription. »

 

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