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28 mars 2012

Mélenchon : nouvelle démonstration de force à Lille

 

Sur LE PARISIEN

Publié le 28.03.2012, 13h05 | Mise à jour : 13h28

 

  • 15.000, puis 23.000 personnes : le Front de gauche a été saisi d'une ivresse des chiffres devant le Grand palais de Lille archi-comble, et à l'extérieur un boulevard bloqué par les supporteurs n'ayant pu rentrer pour assister au meeting de Jean-Luc Mélenchon. TWITTER/STEPHANE BURLOT

Après les 120.000 personnes revendiquées place de la Bastille le 18 mars, le Front de gauche de Jean-Luc Mélenchon a réussi une nouvelle démonstration de force mardi à Lille. 15.000, puis 23.000 personnes selon les organisateurs ont assisté au meeting du candidat à l'élection présidentielle, à l'intérieur et à l'extérieur du Grand palais.
 
Autre victoire : Jean-Luc Mélenchon, crédité parfois de 13%, est désormais au coude à coude dans les intentions de vote avec l'adversaire principale qu'il s'est choisie, .

«La bataille qui m'excite, c'est de sortir le de la scène», avait dit plus tôt l'eurodéputé, dans le train qui le menait à Lille. Lors de son discours, il s'est félicité d'avoir «fait dérailler le train de la dédiabolisation» du , en accusant Marine Le Pen d'avoir voulu récupérer les tueries de Mohamed Merah : «Nous avons été les meilleurs gardiens de la fraternité. La France a remporté une immense victoire : le tueur en série n'est arrivé à rien, et les chacals du Front national non plus».

«We are dangerous»

«We are dangerous», a-t-il aussi ironisé, dans une allusion aux propos de François Hollande qui s'était défendu d'être «dangereux» lors d'un déplacement à Londres. «Je peux passer devant François Hollande. Il y a un mois, personne ne pensait que je pourrais passer devant tous les autres», avait-il déclaré plus tôt à la presse. «Je peux aussi retourner à la case départ. C'est pour cela que je ne suis pas grisé», avait-il tempéré.
 
«La rivière est sortie de son lit et quoi qu'il arrive, elle n'y rentrera pas de si tôt», a lancé Jean-Luc Mélenchon au Grand Palais, devant une forêt de drapeaux rouges, d'où s'élevaient des «résistance, résistance».  Et de demander «solennellement» au candidat PS «d'en finir avec cette manière qui consiste à se dire: puisque je suis devant, je fais ce que je veux».

Le «gros menteur» Jérôme Cahuzac

L'ex-socialiste a regretté que le PS n'ait toujours pas répondu à son appel d'évoquer le cas des circonscriptions où la gauche pourrait être éliminée dès le premier tour en cas de division. Il a en revanche qualifié de «gros menteur» Jérôme Cahuzac, président PS de la commission des Finances de l'Assemblée, qui venait de parler d'un «accord» PS/PG pour que les amis de Mélenchon «aient quelques circonscriptions avec quelque espérance de gains». «Ne commencez pas à nous chercher, soyez polis avec nous, soyez respectueux avec la masse du Front de gauche, elle n'est pas à vendre», a déclaré le candidat acclamé par la salle.

Fidèle à son caractère impétueux, l'eurodéputé a éludé les questions sur les nouveaux rapports de force qui pourraient se dessiner avec le PS après la présidentielle : «Nous sommes une force de conquête du pouvoir», a-t-il proclamé. «Vous imaginez le nombre de députés que l'on va avoir !». Quant à lui, il a assuré qu'il ne sera ni ministre, ni député.

LeParisien.fr

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