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15 avril 2012

"Circus Politicus":comment Bilderberg a confisqué le pouvoir aux citoyens ! 19 Février 2012 Par giulietta

Par giulietta  sur MEDIAPART

Anticor conseille le livre "Circus Politicus "révélant comment le Groupe Bilderberg a confisqué le pouvoir aux citoyens !

 


Christophe Dubois : "Circus Politicus" par FranceInfo

Christophe Dubois, co-auteur de « L’argent des politiques » en 2009, et Christophe Deloire, directeur du Centre de formation des journalistes, viennent après enquête approfondie de sortir un livre dénonçant la perte du contrôle citoyen sur les processus de décision les concernant directement, notamment au niveau européen.

Cette perte du contrôle citoyen en général est l’une des préoccupations majeures d’Anticor et nous vous recommandons la lecture de “Circus Politicus”, qui ne fait pas un état des lieux des plus rassurants à ce sujet…

http://anticor.org/2012/02/15/sortie-du-livre-circus-politicus-sur-la-perte-du-controle-citoyen/

Une adhérente d’Anticor de La Rochelle a bien voulu nous en rédiger une fiche de lecture ci-dessous et nous l’en remercions :

Que dénoncent entre autres les deux auteurs dans leur ouvrage ?

Des délibérations et décisions du Conseil européen réunissant les vingt-sept Chefs d’état, à huis clos, toutes caméras éteintes. Des séances des ministres européens d’une « transparence orwellienne », car ponctuées par les interruptions et « défaillances techniques » (!) des systèmes vidéo, la rétention de documents et les diffusions « reportées »…

Des projets tels celui de Michel BARNIER (Commissaire en charge du Marché intérieur et des services financiers) visant à réguler les agences de notation, rejetés par la Commission…

Une volonté affichée de tenir l’ « Europe éloignée des contraintes électorales » (sic) (Mario Monti). Le Président du Conseil italien est pourtant un économiste réputé (ancien commissaire européen au Marché intérieur, puis à la Concurrence, conseiller de la banque Goldman Sachs, président de la section européenne de la (très secrète) Trilatérale(1), loué pour ses compétences et sa probité. Comme James MADISON, quatrième Président des Etats-Unis, l’expliquait : « le plus grand danger pour la démocratie, est que les citoyens s’organisent, se mobilisent, « s’instituent en factions » (sic) pour promouvoir la demande majoritaire de redistribution par rapport au droit à la propriété »

Des propositions visant à instaurer « une autorité budgétaire centralisée et indépendante qui fixerait les orientations budgétaires de chaque pays de l’Union européenne et allouerait des ressources provenant du budget central » (D. Strauss-Kahn, directeur du FMI au Congrès des banquiers allemands : Francfort, 19 novembre 2010), au mépris de l’indépendance des gouvernements et parlements européens. Selon le traité de Lisbonne, les décisions de la BCE sont prises sous le sceau du secret. Son Président n’est tenu de rendre compte devant le Parlement européen que quatre fois par an.

Cependant le Conseil européen et la BCE ne détiennent pas le monopole de l’opacité. 

A l’OMC (Organisation mondiale du commerce) les décisions sont prises à l’unanimité, mais dans le huis clos de la « green room », en cercles restreints. De même, l’ORD (« Organe de règlements des différends » de l’OMC) dont les décisions s’imposent, statuait également à huis clos, au mépris du principe le plus élémentaire de justice, jusqu’à ce que Pascal LAMY, son Président, autorise leur ouverture, en vertu d’une interprétation « dynamique »,  mais seulement « si les deux parties sont d’accord ». L’OIT, l’OMS, l’OCDE, l’OMC, les G8, G20, G24 et G77, le FMI, la BRI … fonctionnent également en circuits fermés.

Tutelle des agences de notation, tutelle de l’IASB(2) (International Accounting Standards Board), dont les normes sont imposées par un règlement européen à toutes les entreprises européennes cotées en Bourse, agence financée en grande partie par les Etats-Unis qui sont largement représentés dans l’organigramme, bien qu’eux-mêmes ne soient nullement concernés par ces normes. Influence souterraine des spin-doctors(3) des agences de communication.

Un Président du Conseil européen, H. van ROMPUY, non candidat, non élu. Préalablement adoubé par le Bilderberg(4) et la Trilatérale, clubs très huppés et très fermés, inconnus des médias donc des citoyens ?… Peu évoquées publiquement les rencontres au sein du Bilderberg, entre certains commissaires en charge de dossiers sensibles et les chefs d’entreprise concernés par les enquêtes des premiers.

Peu ébruitée la croisade d’Elisabeth GUIGOU lors de la réunion de la Trilatérale de Paris, du 7 au 9 novembre 2008, pour « sauver l’Europe de la tyrannie des référendums », car « les référendums sont des mécanismes purement destructifs ». A MINC parle de « vérole antidémocratique » (sic). Peu rappelée la vice-présidence de Mario DRAGHI, Président de la BCE, à la Goldman Sachs International et la contribution de ses collègues au maquillage des comptes publics grecs.

Des rapports étroits entre députés, experts et « comités » européens avec les très nombreux lobbyistes. Des « générosités » (pouvant s’élever de 2000 € à 11 000 €) ainsi que l’octroi d’une assistante parlementaire de la part de ces derniers. Des porosités anormales entre ces différentes fonctions.

Des décisions contestables telle celle concernant la suppression du Programme européen d’aide aux plus démunis. Des dérapages dans l’exécution des décisions, tel celui qui a permis l’autorisation du maïs transgénique en 2004 contre l’avis d’une majorité d’états membres. Des procès verbaux ésotériques ou « spéciaux » c’est-à-dire non publics. Une communication en faux semblants.

A ses origines l’Europe n’était qu’un Marché Commun qui pouvait prendre ses décisions à huis clos sans trop d’impact pour la démocratie. Il n’en est plus de même actuellement. Le déficit démocratique est criant.

Dans de telles conjonctures, quel avenir pour l’Europe ? Les chefs d’état et les gouvernements ont de moins en moins de pouvoirs. L’opinion publique est peu (ou n’est pas) informée. En vertu du principe de « transitivité démocratique » qui permet à un élu de choisir  arbitrairement un mandataire, lequel peut choisir, à son tour, un représentant et ainsi de suite, on ne sollicite plus (ou peu) le vote citoyen.

Des initiatives telle celle de Pascal CANFIN, député européen qui a créé, en avril 2011, Finance Watch  dans le but de dénoncer les paradis fiscaux et l’absence de contre-pouvoir aux lobbies financiers, son appel en juin 2011, soutenu par M. BARNIER ainsi que par de nombreuses formations syndicales et associatives (Anticor fait partie des membres fondateurs), constitueraient-ils une ébauche de réponse aux nombreuses questions que pose le fonctionnement actuel de nos institutions européennes ? “

 

Fiche de lecture de Marie Coutelou - Adhérente Anticor de La Rochelle

(1)   Il y a quarante ans, en juillet 1973, à l’initiative de M. David Rockefeller, figure de proue du capitalisme américain, naissait la Commission trilatérale. Cénacle de l’élite politique et économique internationale, ce club très fermé et toujours actif de hauts dirigeants a suscité nombre de controverses.

(2)   Le Bureau international des normes comptables est l’organisme chargé de l’élaboration des normes comptables internationales.

(3)   Conseiller en communication et marketing politique dont la moralité n’est pas toujours la première des qualités…

(4)   Rassemblement annuel et confidentiel d’environ 130 personnalités de la diplomatie, des affaires, de la politique et des médias, principalement américains et européens, qui se veut un forum d’échanges sur les affaires du monde.

 

 




Qui Sont Les BILDERBERG par LeVraiSarko

Christophe Dubois : "Circus Politicus"aux de 20 Minutes VOS QUESTIONS - Christophe Deloire a répondu à vos questions...

http://www.20minutes.fr/vousinterviewez/879124-les-electeurs-moins-moins-mot-dire

Christophe Deloire, l’un des deux auteurs de «Circus Politicus» était dans les locaux de 20 minutes pour répondre à vos questions. Voici une sélection de ses réponses.

«À notre avis, il est surtout important que les électeurs se réapproprient la démocratie. Et pour cela il faut être en mesure de contrôler les gens qui exercent le vrai pouvoir, pas ceux qui font semblant.Le Circus politicus c’est le décalage entre les décisions telles qu’elles nous apparaissent et telles qu’elles sont prises»

«Dans les élites s’est propagée l’idée que la démocratie ne permet pas de traiter les questions de long terme et que les peuples sont dangereux»

«Est-ce un hasard si les enquêtes prouvent que les Danois sont le peuple le plus heureux du monde? A l’inverse, en France la démocratie fonctionne très mal et nous figurons parmi les plus malheureux. Et si la démocratie permettait de retrouver la joie de vivre?»

«La présence régulière dans les cénacles a une influence politique, idéologique. Il s’agit notamment pour les laboratoires dans lesquels les esprits de nos dirigeants ont été sensibilisés à la mondialisation ultra-libérale, à l’ouverture la plus large possible des frontières commerciales»

«On est de plus en plus obsédés par les hommes, mais la forme des institutions et les mécaniques politiques influencent le pouvoir plus que les êtres humains»

«Oui, nous sommes dans une démocratie, mais limitée, imparfaite, où les électeurs ont de moins en moins leur mot à dire. Une démocratie où les contraintes sont de plus en plus fortes sur les politiques»

«Il y a longtemps que l’équilibre a été rompu dans les cénacles, que les quelques syndicalistes ouvriers ont disparu. Ce sont des endroits où le business peut imposer doucement son idéologie et ses intérêts»

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Vous évoquez le Club du Bilderberg et la Commission Trilatérale. Quelle est la différence entre ces deux clubs?
Il s’agit de deux clubs du genre des rencontres de Davos, mais beaucoup plus discrets, dans lesquels se rencontrent des patrons de multinationales, de banques d’affaires, d’organisations internationales et des responsables politiques. Sans oublier des patrons de services de renseignements... Le Bilderberg a été créé au milieu des années 50, et la Trilatérale au début des années 70 pour recevoir des membres asiatiques, ce que le Bilderberg avait refusé.

Club du Siècle, Club Bilderberg, Commission Trilatérale... Il me semble normal que les politiques puissent rencontrer et échanger des personnalités d'entreprise, des médias...  Peut-on vraiment croire que ces rencontres ont une influence sur les décisions qui sont prises aux plus hautes fonctions?
La présence régulière dans ces cénacles a une influence politique, idéologique. Il s’agit notamment pour les deux derniers de laboratoires dans lesquels les esprits de nos dirigeants ont été sensibilisés à la mondialisation ultra-libérale, à l’ouverture la plus large possible des frontières commerciales. Par ailleurs s’y rencontrent des responsables politiques et des businessmen à propos desquels ils doivent prendre des décisions : des commissaires européens à la Concurrence et des patrons dont les entreprises font l’objet ou sont à l’initiative de procédures... D’où le risque de conflits d’intérêts.

Avez-vous essayé d'introduire un de ces cercles si fermés?
La Commission Trilatérale prétendait organiser “des conférences de presse off”, ce qui est un comble. En gros, nous répondrons à vos questions mais pas question d’en parler. Nous étions prêts à aller à la réunion annuelle à Washington, mais finalement les promesses d’ouverture n’ont pas été tenues. Nous sommes allés à Saint-Moritz, en Suisse, où s’est réunie la dernière conférence Bilderberg. Il n’y avait qu’un seul autre journaliste (à part les journalistes locaux), un journaliste du quotidien anglais The Guardian. Mais nous n’avons pas pu pénétrer dans l’hôtel Suvretta où se tenaient les réunions. En revanche, nous avons récupéré des archives et des documents internes lors de notre enquête, et des témoignages, qui nous permettent de raconter ce qui s’y passe.

Ces problèmes de conflits d'intérêts sont-ils un mal essentiellement Français? Pourrait-on retrouver ce type de phénomène dans d'autres démocraties, comme dans les pays scandinaves, où la corruption y est très basse et l'éthique politique plus élevée que chez nous?
Les questions portent sur ce sujet, mais Circus politicus parle de beaucoup d’autres choses. Ces clubs ont de l’influence, exercent un soft power, en raison de défaillances démocratiques. Et de ce point de vue les pays scandinaves ont un fonctionnement qui convient mieux à la nouvelle architecture du pouvoir. Le parlement danois contrôle étroitement les négociations de ses responsables politiques à Bruxelles, alors qu’en France nos parlementaires sont largement spectateurs. Est-ce un hasard si les enquêtes prouvent que les Danois sont le peuple le plus heureux du monde? A l’inverse, en France la démocratie fonctionne très mal et nous figurons parmi les plus malheureux. Et si la démocratie permettait de retrouver la joie de vivre?

Vous évoquez des “réseaux invisibles et puissants”. Plutôt que de les combattre, comment faire pour y entrer selon vous?
A notre avis, il est surtout important que les électeurs se réapproprient la démocratie. Et pour cela il faut être en mesure de contrôler les gens qui exercent le vrai pouvoir, pas ceux qui font semblant. Le Circus politicus c’est le décalage entre les décisions telles qu’elles nous apparaissent et telles qu’elles sont prises. La démocratie suppose que l’on sorte du théâtre d’ombres et qu’enfin les politiques, et les médias, montrent la réalité du pouvoir. Peu importe à quel niveau fonctionne la démocratie, national ou européen, pourvu qu’elle fonctionne.

Après Sexus Politicus, Circus Politicus... Sur quel domaine d’ombre allez-vous vous pencher par la suite?
D’une autre manière que Sexus Politicus, Circus Politicus met à nu la réalité du pouvoir. Et dans les deux cas la réalité rattrape notre enquête. Faudra-t-il faire une trilogie? Peut-être...

Je m'interroge, comment avez vous pu accéder et enquêter sur le groupe Biderberg?
Nous avons fouillé des archives aux Pays-Bas, interrogé des participants, des membres du Steering Committee, le comité d’organisation comme Etienne Davignon, cet ancien vice-président de la Commission européenne belge, grand patron au centre des réseaux. Et nous avons découvert l’existence d’un club d’anciens commissaires à la Concurrence qui se coopte à la Trilatérale, au Bilderberg, et jusque chez Goldmann Sachs, la fameuse banque d’affaires américaine.

Un événement en particulier vous a-t-il poussé à écrire ce livre?
Ce qui nous a poussé à écrire ce livre c’est la découverte que dans les élites s’est propagée l’idée que la démocratie ne permet pas de traiter les questions de long terme et que les peuples sont dangereux. L’un des membres les plus influents des réseaux dont nous parlons est Mario Monti, qui a pris le pouvoir en Italie lorsque Sarkozy et Merkel ont influé pour un changement à la tête du pays. Mario Monti publie cet après-midi dans Le Monde une tribune en faveur de plus de démocratie. Pourtant nous avons retrouvé des déclarations dans lesquelles il disait très clairement que ce qu’il apprécie dans l’Europe c’est une “démocratie éloignée des contraintes électorales”. Tout est dit.

Pensez-vous qu'il soit réellement possible de lutter contre ces conflits d'intérêts - du fait de la professionnalisation de la politique?
On est de plus en plus obsédés par les hommes, mais la forme des institutions et les mécaniques politiques influencent le pouvoir plus que les êtres humains. La démocratie, si ce n’est pas l’influence directe du peuple sur les décisions, c’est au moins la responsabilité des gouvernants devant le peuple.

Vous dites que les médias français ignorent les problématiques de politique union européennes. Que les journalistes politiques se sentent hors de l’eau à Bruxelles, Luxembourg ou Strasbourg. Comment expliquez-vous cela? Pouvez-vous nous donner l’exemple d’un événement politique européen non traité par les médias français?
Lorsqu’ils parlent d’Europe, les médias français traitent essentiellement des événements tels que les Conseils européens. Ainsi suit-on Sarkozy, et l’entend-on livrer sa version à la sortie. Grâce aux comptes-rendus que nous publions, nous racontons ce que se disent vraiment Sarkozy, Merkel et les autres. C’est très différent de ce qu’ils racontent lors des conférences de presse. Et l’actualité politique européenne ce n’est pas que ça. Quand entendons-nous parler de la Réunion du Collège, qui est l’équivalent du conseil des ministres à Bruxelles? Jamais. Quand entendons-nous parler des consultations de la Commission européenne, des textes en préparation, ou soumis au vote du parlement? Jamais. Nous n’entendons parler des textes, au mieux, que lorsque nos parlementaires les adoptent à la fin des fins. Et donc nous avons l’impression de subir Bruxelles, alors qu’il faudrait s’approprier ces questions. Nous avons d’autant plus l’impression de subir que nos responsables politiques tiennent un double discours. Parfois, ils accusent Bruxelles de décisions qu’ils ont eux-mêmes soutenues.

Une question simple mais complexe à la fois. A la lecture de votre lire, de ses révélations, peut-on toujours dire que nous sommes dans une démocratie?
Oui, nous sommes dans une démocratie, mais limitée, imparfaite, où les électeurs ont de moins en moins leur mot à dire. Une démocratie où les contraintes sont de plus en plus fortes sur les politiques.
DSK était coutumier du club Bilderberg, peut être l'est-il toujours. Vous pensez qu'une telle appartenance a pu jouer en faveur de sa nomination au FMI?
Sans avoir enquêté sur le sujet, il semble que DSK a surtout été nommé parce que Sarkozy a fait en sorte qu’il le soit.
Pourquoi les politiques fréquentent-ils ces cercles fermés, comme Bilderberg?
Pour élargir leur carnet d’adresses, entendre des conférences parfois passionnantes. le problème c’est que ces fréquentations les influencent. Il y a longtemps que l’équilibre a été rompu dans ces cénacles, que les quelques syndicalistes ouvriers ont disparu. Ce sont des endroits où le business peut imposer doucement son idéologie et ses intérêts.
Les médias participent à leur façon à ce cirque dont vous parlez. En tant que journalistes, avez-vous alors une réelle légitimité? Pouvez-vous vraiment en parler librement?
Nous n’avons pas subi de pressions. La seule légitimité des journalistes c’est d’apporter des faits qui éclairent la réalité. Je crois que Circus Politicus est rempli de révélations...

Dans votre livre, on voit l’idée du principe du carnet d'adresse qui sert de diplôme. Selon vous, si l'on commençait à sanctionner les politiques, aurait-on une chance que cela change?
On peut sanctionner la corruption financière. Mais la corruption des esprits c’est autre chose... Et surtout il n’y a pas de critères. La solution, c’est la transparence, l’équilibre politique, la responsabilité. Et que les électeurs aient de l’influence. Cela suppose de changer les institutions et la mécanique du pouvoir.
 Vous évoquez les cercles de Biderberg de la Commission Trilatérale. N'avez-vous pas peur de sombrer dans le “complotisme”?
Ce soupçon est aberrant. A aucun moment nous ne parlons de complot, de gouvernement mondial. Nous apportons en revanche les preuves sur la mise en place de règles qui empêchent les choix politiques, d’un système où le pouvoir repose de moins en moins sur le vote et où des réseaux profitent de plus en plus de la dérive anti-démocratique. Ces preuves sont-elles exactes ou pas? J’observe que des prix Nobel comme Amartya Sen et Joseph Stiglitz ont exprimé leur inquiétude à propos de la démocratie en Europe. François Hollande a évoqué “la finance qui gouverne”. Sont-ils tous complotistes?

Un mot de fin. La démocratie dépend d’abord des citoyens. Quand on s’intéresse à la dernière paire de bottes de Nadine Morano, il ne sert à rien de s’offusquer des dérives anti-démocratiques. A chacun donc d’ouvrir les yeux et d’aller regarder au-delà des hommes et femmes politiques que nous connaissons, auxquels nous sommes habitués. Merci à tous pour vos questions. Nous pouvons poursuivre l’échange sur mon compte Twitter @cdeloire.

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Présentation du chat:

Après le succès de Sexus Politicus, Christophe Deloire et Christophe Dubois publient Circus Politicus, une enquête qui cherche à démontrer comment le pouvoir a capitulé devant les puissances financières. Au fil des pages, les auteurs nous emmènent dans les coulisses de lieux connus du pouvoir européen et dans d'autres, plus secrets....
Quelle influence ont ces groupes, comme le Club Bilderberg ou la Commission Trilatérale, qui rassemblent annuellement et dans le plus grand secret une centaine de membres issus du monde diplomatique, des affaires, de la politique et des médias? Où est le vrai pouvoir? Au gouvernement, au parlement ou dans des réseaux plus secrets qui cherchent à nous influencer?
Christophe Deloire est directeur du Centre de formation des journalistes (CFJ). Christophe Dubois est grand reporter pour l'émission 7 à 8 sur TF1.

Cédric Garrofé

 

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 LECTURE COMPLEMENTAIRE:

 

Le MES est le nouveau dictateur européen. Quand il veut, et aussi souvent qu'il veut, il peut simplement exiger des pays de la zone euro de payer des milliards d'euros sous 7 jours!!! Il peut ruiner un gouvernement en moins d'une semaine!!! Lisez davantage sur www.courtfool.info

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V
je sais les bouquins ne sont pas donné mais là je crois qu'on peut acheter car on n'est pas déçu c'est moi qui vous le dit !!!!
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