Mélenchon sur BFM/RMC 16.4.12: "C'est cuit" pour Sarkozy
Ce lundi, Jean-Luc Mélenchon a estimé que c'était "cuit" pour Nicolas Sarkozy après son meeting à la Concorde, le candidat du Front de Gauche n'écartant pas une "surprise" au premier tour de la présidentielle. [Vidéo]
Invité de BFMTV, Jean-Luc Mélenchon a affirmé avoir envoyé des émissaires dans les deux meetings parisiens des favoris des sondages. "Ils m'ont dit que c'était cuit du côté de Sarkozy, qu'ils le savent", "qu'ils ont perdu". C'est ce qu'"ils disent eux, je ne suis pas devin".
Le "côté méprisant" de François Hollande
"Du côté de Hollande, ça a mis beaucoup de temps à se remplir, c'était dans le ton du jour, glacé et humide", a-t-il ironisé.
Interrogé sur ses relations avec le candidat du PS, l'ex-socialiste a affirmé qu'à l'époque, François Hollande "était un porte-parole de parti plutôt drôle. Ce n'était pas désagréable". Mais "on n'était pas d'accord sur les sujets politiques. De là à s'inventer une querelle majeure !", a-t-il lancé, relevant toutefois le "côté méprisant" de son concurrent.
Un futur Premier ministre ? "Non, non, non !"
Pourrait-il accepté le poste de Premier ministre en cas de victoire du député de Corrèze ? "Non, non, non !", a redit celui qui oscille entre 13 % et 17 % dans les sondages, n'écartant pas même une "surprise" au premier tour vu la "volatilité de la situation".
"Ça va chauffer !"
Selon lui, François Hollande "se trompe" avec sa politique qui "repose sur l'idée qu'il va pouvoir éviter le choc avec les marchés". Face à la finance, "il faut frapper avant d'être frappé" et "si, c'est moi (qui suis élu), ça va chauffer !".
Mais, a-t-il reconnu, "son projet et le mien ont un point commun : pour qu'ils commencent à se réaliser, il faut faire perdre Nicolas Sarkozy".
- N. A., avec l'AFP