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30 avril 2012

Sarkozy-Libye : Edwy Plenel, le patron de Mediapart, contre-attaque

Sur OLIVIER BONNET Le journal

 

Créé le 29/04/2012 à 17h45

Edwy Plenel en avril 2012 à Paris

Edwy Plenel en avril 2012 à Paris / AFP/J.Demarthon

"Nous nous attendions à ce démenti contraint de Bachir Saleh, un homme de tout premier cercle du dictateur Kadhafi, qui se trouve aujourd'hui à Paris sous la protection des autorités françaises malgré sa longue compromission auprès de M. Kadhafi". Edwy Plenel, le fondateur du site d'information Mediapart, qui affirme que la Libye a accepté de financer la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007, a appuyé les informations dévoilés par ses journalistes malgré le démenti de l'ancien ex-président du Fonds libyen des investissements africains et ex-directeur de cabinet de Kadhafi. Ecouter Raphael Vantard | 29/04/2012 - 16h42 écouter Edwy Plenel, fondateur du site Mediapart : "Bachir Saleh est protégé par les autorités françaises" Plenel : "Que la justice fasse son travail"

"Nous maintenons l'ensemble de nos informations sur le secret libyen de cette présidence, ses relations de grande proximité et d'affaires avec la dictature de Mr Kadhafi à partir de 2005 quand Mr Sarkozy était ministre de l'Intérieur, avec Mr Guéant, Mr Hortefeux. Tout cela est public. Que la justice fasse son travail".

Edwy Plenel a immédiatement réagi après le démenti de Bachir Saleh, ex-président du Fonds Libyen des investissements africains, destinataire supposé d'une note citée par Mediapart, qui a affirmé dimanche "avoir été jamais destinataire d'un tel document", dans une déclaration transmise par son avocat.

Mediapart "n'est pas une officine mais un journal animé par des journalistes professionnels" qui "maintient le sérieux" de ses informations, a répliqué dimanche son fondateur Edwy Plenel à des accusations du Premier ministre François Fillon.

Fillon et "l'officine" Mediapart

M. Fillon a qualifié Mediapart, qui affirme que la Libye a accepté de financer la campagne de 2007 de Nicolas Sarkozy, d'"officine financée par de riches amis" de François Hollande, et a mis en doute l'authenticité d'un document publié par le site d'informations.
  
"Mediapart maintient le sérieux et la fiabilité de ses informations, fruit de dix mois d'enquête sur les relations nouées depuis 2005 par le premier cercle de Nicolas Sarkozy avec le régime dictatorial du colonel Kadhafi", explique Edwy Plenel, après que des doutes ont été émis sur l'authenticité d'un document publié samedi par le site.
  
Nicolas Sarkozy a riposté dimanche aux accusations sur un "accord" de la Libye au financement de sa campagne de 2007, mentionné dans une note publiée par Mediapart dont l'authenticité a été mise en doute, à une semaine du second tour de l'élection présidentielle.
  
"C'est une infamie. Quand je pense qu'il y a des journalistes qui osent donner du crédit au fils Kadhafi et aux services secrets de M. Kadhafi", a réagi le président et candidat de l'UMP. "C'est une honte qu'on me pose une question pareille", a ajouté M. Sarkozy, qui avait qualifié de "grotesque" le 12 mars un éventuel financement de sa campagne de 2007 par Mouammar Kadhafi.

Le Premier ministre François Fillon a mis en doute l'authenticité de la note citée par Mediapart, attribuée à Moussa Koussa, ex-chef des services de renseignements extérieurs de la Libye, aujourd'hui en exil, qui fait état d'un "accord de principe" de Tripoli pour financer à hauteur de "50 millions d'euros" la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007. Ce document ne précise pas si un tel financement a effectivement eu lieu.

La version originale du document, ainsi que sa traduction :
Le document révélant une réunion entre des dirigeants libyens et français en 2006 au sujet du financement de Nicolas Sarkozy


"Service de la sécurité extérieure

Frère / Président du Fonds libyen des investissements africains

Que la paix soit sur vous… En référence aux instructions émises par le bureau de liaison du comité populaire général concernant l’approbation d’appuyer la campagne électorale du candidat aux élections présidentielles, Monsieur /Nicolas Sarkozy, pour un montant d’une valeur de cinquante millions d’euros.

Nous vous confirmons l’accord de principe quant au sujet cité ci-dessus, et ce après avoir pris connaissance du procès-verbal de la réunion tenue le 6. 10. 2006, à laquelle ont participé de notre côté le directeur des services de renseignements libyens, et le président du Fonds libyen des investissements africains, et du côté français, Monsieur /Brice Hortefeux, et Monsieur /Ziad Takieddine, et au cours de laquelle un accord a été conclu pour déterminer le montant et le mode de paiement.

Que la paix soit sur vous et la miséricorde de Dieu et ses bénédictions…

Moussa Imuhamad Koussa

Chef du service de la sécurité extérieure"

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Commentaires
B
Panique. Les dénégations, démentis et autres commentaires offusqués n'empêcheront pas l'action de la justice. Un président présumé bénéficiaire de financements occultes perd toute légitimité si le procès que ne manquera pas d'être ordonné confirme ce fait. C'est au point que toutes les mesures prises sous son quinquennat, puisque c'est lui qui a tout initié, devraient alors être déclarées nulles, inexistantes. Ainsi bien entendu que les signatures de traités internationaux.
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