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11 mai 2012

Futur gouvernement : la vieille affaire qui rattrape Ayrault

Sur le PARISIEN

 

Arnaud Rossignon | Publié le 10.05.2012, 17h31 | Mise à jour : 11.05.2012, 00h42

Le député-maire de Nantes Jean-Marc Ayrault, dont le nom circule pour Matignon, a été condamné à six mois de prison avec sursis en 1997 pour avoir accordé sans mise en concurrence ni appel d'offres le marché de l'impression du journal municipal nantais.
 
 
Le député-maire de Nantes Jean-Marc Ayrault, dont le nom circule pour Matignon, a été condamné à six mois de prison avec sursis en 1997 pour avoir accordé sans mise en concurrence ni appel d'offres le marché de l'impression du journal municipal nantais. | (AFP/Frank Perry.)

 

Pressenti pour prendre la tête du futur gouvernement, Jean-Marc Ayrault est rattrapé depuis mercredi par une affaire datant de 1997, dans laquelle il avait été condamné à six mois de prison avec sursis. Le député-maire de Nantes pourrait-il voir ses ambitions sacrifiées sur l'autel de la promesse de campagne de , qui veut une République « irréprochable » ? 

« Ma probité personnelle n'a jamais été mise en cause.
 
 
Il n'a jamais été question d'enrichissement personnel ou de financement politique », se défend jeudi dans un communiqué transmis à l'AFP le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale. « Honnête homme je suis, honnête homme je resterai. C'est une affaire qui ne me concernait pas intuitu personae mais que j'ai assumée en tant que maire», ajoute-t-il.

Six mois de prison avec sursis et 30.000 francs d'amende

L'affaire ? Avoir accordé sans mise en concurrence ni appel d'offres le marché de l'impression du journal municipal nantais. De 1989 au 1 janvier 1994, l'impression de « Nantes passion » est confiée à la Société nouvelle d'édition et de publication (SNEP), dirigée par Daniel Nedzela, considéré à l'époque comme le financier du PS en Loire-Atlantique. Poursuivi pour octroi d'avantages injustifiés, l'édile est condamné le 19 décembre 1997 par le tribunal correctionnel de Nantes à six mois de prison avec sursis et 30.000 francs d'amende. « C'était il y a 15 ans. Je n'ai jamais rien caché, surtout pas aux Nantais qui m'ont depuis réélu deux fois », rétorque le maire de Nantes, en place depuis 1989.

Ce casier judiciaire, exhumé le 7 mai par le groupe Facebook « Non au PS » et relayé après vérifications par l'Express, cause depuis mercredi quelques soucis au Parti socialiste. Interrogé jeudi sur le plateau de BFMTV, le porte-parole du PS Benoît Hamon a jugé que cette condamnation n'était pas de nature à empêcher une éventuelle nomination à Matignon. « Je ne crois pas. D'abord, ce n'est pas une affaire d'enrichissement. Il y a eu une condamnation, elle est très ancienne. Quand on a été condamné, quand on est passé au-delà, je pense que cela ne doit pas être retenu comme un argument contre Jean-Marc Ayrault », estime-t-il.

Hollande: « Je n'aurai pas autour de moi à l'Elysée des personnes jugées et condamnées»

Reste à savoir si ces arguments suffiront à convaincre le nouveau président. S'il entretient d'excellentes relations avec le député-maire de Nantes, le président socialiste sait aussi que ses faits et gestes seront impitoyablement disséqués. Or, dans dans un entretien accordé au JDD le 14 avril, le candidat socialiste s'est montré intransigeant sur sa volonté de conduire une république « irréprochable ». « Je n'aurai pas autour de moi à l'Elysée des personnes jugées et condamnées (…). Je dis la règle que je ferai respecter. Vous pourrez me rappeler cette déclaration si je venais à y manquer ». Réponse le 15 mai.

VIDEO. Ayrault (PS): «Ma probité personnelle» pas «mise en cause»



LeParisien.fr

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