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19 mai 2012

Mélenchon : "Faire cesser les poursuites contre les syndicalistes"

Sur ORANGE


Le leader du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon a déclaré vendredi que la "première décision" du gouvernement devait être de "faire cesser les poursuites contre les syndicalistes".

 
Photographe : Denis Charlet :: Jean-Luc Melenchon, le 12 mai 2012 lors d'une conférence de presse photo : Denis Charlet, AFP

"Le gouvernement de gauche est installé, le Premier ministre a une première décision à prendre c'est de faire cesser les poursuites contre les syndicalistes qui ont été incriminés pendant toute la période Sarkozy", a déclaré M. Mélenchon aux journalistes à Arras, après son dépôt de candidature aux législatives.

Ensuite, selon M. Mélenchon, il faut "exiger l'application des décisions de justice", notamment dans le cas des sociétés Sodimédical (dans l'Aube où 52 salariés ne sont plus payés depuis octobre à la suite d'une délocalisation) et Fralib (usine de 182 salariés dans les Bouches-du-Rhône, fermée par Unilever).

"Ce sont des choses faciles à faire (..) qui ne coûtent pas un sou", a affirmé M. Mélenchon, qui se présente dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais.

Pour le reste, a-t-il souligné, cela dépend "si le gouvernement est décidé à affronter la finance et à prendre des mesures énergiques qui empiètent sur les droits de propriété privée du capital".

"Si le gouvernement dit qu'il y a une limite au droit de propriété, c'est l'intérêt général, alors là commencera une ère nouvelle où on verra des entreprises réquisitionnées (..) car on ne peut accepter que la décision de rallumer ou non des hauts-fourneaux (d'ArcelorMittal de Florange, en Moselle) dépende du bon vouloir de Monsieur Mittal", a poursuivi M. Melenchon.

"Il faut des discussions avec Mittal mais il faut aussi qu'il y ait le gros bâton de la loi et de la dissuasion, sinon ce qu'on fait ne sert à rien", a-t-il encore souligné.

"Je suis sûr que (le ministre du Redressement productif Arnaud) Montebourg est plein de bonne volonté, mais c'est une affaire politique", a-t-il conclu.

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